DRINKING LIKE A SCOT ft. ELAYNE WEMYSS

e m'étais promis, depuis que je m'étais fiancé de ne plus le revoir, une promesse pour un écossais et chose sérieuse, je m'étais juré d'être fidèle à Janet comme mes voeux de mariage allaient m'y engager. Je voulais être un bon époux même si je ne parvenais pas à l'aimer, je souhaitais au moins qu'elle puisse être heureuse en vivant à mes côté, mon bonheur personnel je n'y pensais pas vraiment. Sauf qu'aujourd'hui je l'ai vu, il  est venu sur mes terres nous nous somme expliqué, j'ai tenté de le repousser mais en même temps mon corps et mon coeur n'en avaient pas envie, seul mon esprit chrétien me disait de ne pas croquer la pomme, mon coeur et mon corps ont largement gagné cette bataille intérieure

Après un acte aussi répugnant, j'aurais du allé demandé l'absolution à l'église, me confesser, demander pardon c'est ce que feraient tous bon catholique et je me considère comme un bon catholique. J'aime dieu et je le prie très souvant. Pourtant, aujourd'hui, j'ai quitté mes terres après mon écart de conduite pour me rendre dans l'une des nombreuses tavernes qui sont près du port. Au fond de moi, c'est bien là ce qui était le plus terrible, je ne regrettais pas ce qui s'était produit durant l'après-midi, pire, j'y avais pris énormément de plaisir, je crois que je n'ai pas été aussi comblé depuis des mois et je me sentais bien. J'avais honte de ce sentiment s'était répugnant. Je devrais me dégouté et bien non, absolument pas et c'est cela qui me rendais si mal, c'est le fait d'avoir aimé et de vouloir encore et encore recommencer.

A mon arrivée dans le lieu, l'endroit était bondé je reconnu certain de mes métayers avec qui je partageai volontiers une bière. Il y avais aussi beaucoup de navigateurs, nous étions dans un port, des pêcheurs aussi, des étrangers, des câtins, bien sûr car ou il y a des tavernes il y a des câtins. Je commençais à sentir les effet de l'alcool après la quatrième pintes. Je me levai, sortant pour me soulager lorsque je vis entré une personne que j'étais absolument ravis de voir, elle aurait pû, voir dû être ma grande soeur ! Je finissais mon affaire rapidement avant de retourner dans la taverne.

« WEMYSS ! »

M'écriais-je pour couvrir le brouhaha du lieu. La femme au cheveux noirs se retourna, je m'approchai d'elle et lui donnai une tape amicale dans le dos, non pour moi elle n'était pas une lady, mais un compagnon. S'était agréable d'être avec une femme qui n'avait pas besoin qu'on la défende, qui agissait comme un homme au final. Je pris place sans demander son avis en face d'elle et demanda à la fille de taverne un bouteille de whisky, parce que la bière ça faisait quand même trop pisser.

« Comment vont les affaires depuis la dernière fois ? »


Demandai-je  plus sérieusement mais sans pouvoir m'empêcher d'avoir un sourire en coin accroché aux lèvres