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 Le songe d'une nuit d'été

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MessageSujet: Le songe d'une nuit d'été   Le songe d'une nuit d'été EmptyJeu 15 Juin - 18:04

Le songe d'une nuit d'été
Pour la énième fois depuis leur arrivée dans les Highlands, plus précisément depuis celle en Ecosse, Éléonore soupira.
Elle se disait qu'ils avaient vraiment choisi leur moment pour venir! En pleine épidémie! Pour éviter de tomber malade, la troupe avait décidé de consommer en particulier des plantes médicinales. En tout cas, à les rajouter beaucoup plus dans leurs différents repas. Jusqu'à présent, tout se passait bien. Ni elle, ni Henry, ni personne n'avait développé un des symptômes du Mal Ardent.

Elle avait peur de l'attraper. Pas qu'elle était spécialement fragile mais -
travers son périple dans son ancienne nation - elle avait vu des malades et la plupart semblait - et ce n'était pas qu'une impression - tomber comme des mouches. Elle n'avait pas peur de la mort, non. Elle avait peur de souffrir. Éléonore avait peur de l'agonie...Secrètement, elle espérait que -
si ils voyaient qu'elle ne s'en remettrait pas - ses amis mettraient fin à ses souffrances. Elle soupira... Ce n'était pas le moment d'avoir des pensées si funestes! Car ils arrivaient à la demeure de leur nouveau mécène écossais.
Le clan MacKenzie.

Leur Lady était malade et le clan leur avait demandé - connaissant l'amour du théâtre de Mary MacKenzie - de la distraire. Se donner la possibilité de ne plus penser à ce qui n'allait pas permettait de guérir. Eléonore avait peur qu'en fréquentant cette Lady écossaise, elle attrape l'ergotisme. Mais une chance pareil de trouver une mécène ne se reproduirait pas et, quitte à tomber malade, pensait-elle, la comédienne préférait que ce soit en donnant du baume au cœur à quelqu'un.

Son carrosse s'arrêta et un serviteur du clan vint l'aider à descendre en lui proposant, d'ores et déjà, de rencontrer Lady Mary. Henry devant s'occuper de leur matériel, préférait rester. Noreen se demanda si il essayait pas de se défiler, étant particulièrement mal à l'aise avec les "biens nés". En général, il la laissait rencontrer les clients en disant qu'elle était l'atout charme de leur troupe. Maintenant, l'excuse du matériel... Mais elle n'en fit guère attention, respectant les choix de son amant et sachant que celui-ci devra, de toute façon, parler au Laird MacKenzie.

Elle accepta l'offre du serviteur et le suivit dans le dédale des couloirs du château familiale du clan. Ils s'arrêtèrent devant une porte et le serviteur frappa à cette dernière en annonçant que la troupe Murdoch était arrivée. Ils attendirent une réponse et son accompagnateur la laissa entrer, seule, et ferma la porte.
Noreen balaya la pièce du regard et tomba sur la maîtresse des lieux. Elle fit une légère révérence: Madame... dit-elle d'une voix calme: je me nomme Eléonore Murdoch, actrice
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MessageSujet: Re: Le songe d'une nuit d'été   Le songe d'une nuit d'été EmptySam 17 Juin - 15:18

Songe d'une Nuit d'Été


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En ce jour, je m'éveillai de si bonne heure que ma servante dormait encore dans la chambre au côté de la mienne. J'aurais pu la réprimander, mais je ne le fis pas, je préférais savourer l'excitation qui était la mienne. J'allais assister le soir même à une représentation d'un « songe d'une nuit d'été », donné dans notre propriété. J'adorais cette pièce et j'avais réussi à me procurer un exemplaire que j'avais lu et relu à en connaître les répliques par cœur. Il m'arrivait souvent de rester allongé pour lire l'histoire de la Titania la reine des fées et de son époux Odéron, suivant les aventures des jeunes couples pris dans leurs toiles jusqu'au dénouement final.
C'était un présent de mon époux, il avait invité une troupe de théâtre pour me distraire et ainsi fêter mon rétablissement qui s’accroît chaque jour un peu plus. Ma servante finit par entrouvrir la porte de ma chambre, curieuse de voir comment je me portais. Lorsqu'elle s'aperçut que je la regardais, elle se hâta d'entrer, ouvrant ma fenêtre pour y faire entrer l'air frais, me demandant comment je me portais, si j'avais passé une bonne nuitée. Je lui répondis avec douceur et gentillesse, lui retournant ses questions, comme je le faisais chaque jour. On m'avait appris qu'une bonne lady prenait soin des siens et la bonté à toujours été une qualité que j'ai tenté de cultiver. Pourtant, émoustillée comme je l'étais d'assister à une représentation ce soir, ma première apparition publique depuis mon rétablissement, je fis preuve d'une exigence particulière lorsqu'elle m'aida à faire ma toilette, à enfiler une chemise propre ainsi qu'une robe couleur bleu lavande, puis à me brosser les cheveux. Je voulais présenter une apparence aussi saine que possible.

Une jeune femme de dix-neuf à peine est forcément consciente de sa beauté. En me regardant dans le miroir, cette évidence me parut intangible. Mes cheveux étaient blonds, mais avaient perdu de leur douceur. Pourtant je sentais les ondes déclenchées par ses coups de brosse se répercuter dans le bas de mon dos. Mes yeux avaient la couleur des noisettes et accusaient encore le coup des nuits de délire et d'insomnie. Je n'avais plus tant de cernes que dans les premiers jours, pourtant, on sentait bien que le sommeil me manquait. Mon teint resté pâle, blanc, le rose avait quitté mes joues, mais revenait doucement à mesure que je reprenais des forces. J'avais survécu là ou bien d'autres étaient morts. Comment pourrais-je me plaindre de mon apparence désormais ?

Je passais ainsi une petite partie de la matinée à m'occuper de mon apparence, désireuse de faire le meilleur effet possible pour la représentation de ce soir. De rendre fier le clan de mon époux, mon clan, de leur lady. Puis j'allais en ballade. Je ne m'éloignais pas du château, mais l'air pur des jardins me faisaient me sentir mieux et il fallait en passer par là pour parvenir à la chapelle où je restais jusqu'à l'heure du déjeuner à prier le seigneur, le remerciant de ses bienfaits, de m'avoir épargné et d'avoir épargné mon époux. Puis je lui demandais son aide, sa bénédiction pour notre peuple. Que cette maladie disparaisse, que nos gens se rétablissent, que les enfants ne perdent plus leurs parents, et les parents, leurs enfants. J'avoue ne pas être la femme la plus dévote de cette contrée. Pourtant, je me sens toujours mieux après avoir passé un peu de temps ainsi, à prier le seigneur.

Je ne m'éloignais pas du château, mais l'air pur des jardins me faisaient me sentir mieux et il fallait en passer par là pour parvenir à la chapelle où je restais jusqu'à l'heure du déjeuner à prier le seigneur, le remerciant de ses bienfaits, de m'avoir épargné et d'avoir épargné mon époux. Tout cela jusqu'à ce que la troupe finisse par arriver à mon plus grand bonheur. J'avais l'impression d'être une enfant impatiente, trépidante d'envie de voir, enfin, cette pièce. On fit venir rapidement le chef de cette troupe d'artistes et je la reçu avec beaucoup de joie. Je l'attendais installée dans un fauteuil, un châle sur mes épaules, ne souhaitant pas rechuter dans ma maladie, souriant avec cet air bienveillant qui me définit quelque peu. Je la laisse se présenter, acquiesçant doucement en apprenant son nom.

« Ravie de faire votre connaissance Miss Murdoch. Je suis Mary, Lady du clan McKenzie. Je vous remercie d'être venue au château de Leod malgré l'épidémie qui fait rage dans nos contrées. »

Je lui fais un geste simple, l'invitant à prendre place en un fauteuil non loin du mien, faisant un léger signe de tête à ma servante, l'envoyant chercher du thé et quelques biscuits.

« Mon époux m'a informé que vous alliez interpréter songe d'une nuit d'été. Est ce un choix de votre part ou une demande de celui-ci ? »

Curiosité simple, je voulais savoir s'il s'était souvenu du nom d'une pièce précise ou s'il se souvenais simplement que j'aimais Shakespeare et leur en avait fait part, les laissant choisir la pièce. À moins que ce ne soit un total hasard ?

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MessageSujet: Re: Le songe d'une nuit d'été   Le songe d'une nuit d'été EmptySam 17 Juin - 16:54

Le songe d'une nuit d'été
La jeune Lady était superbe. De longs cheveux blonds, des yeux couleurs de bois et cette toilette qu'elle portait était sublime. Digne d'une Lady écossaise... Seules le noir sous ses yeux semblait rappeler que la Lady MacKenzie était passée par un bien rude chemin: celui de la maladie et de la guérison, elle semblait encore bien faible mais restait digne pour son clan et son mari.

Curieusement, la richesse des lieux et de la maîtresse de maison lui rappela son passé... Celui où, avant de rencontrer l'homme avec lequel elle était résolue à passer sa vie, elle avait passé son temps à servir verres et diverses nourritures quelques clampins de passage...Mais où, par l'influence de quelques leçons grassement offertes par le Laird Keith, elle croyait pouvoir embrasser une vie meilleure, une vie de noble... Comme elle se trompait. Ce merveilleux cadeaux, ce merveilleux avenir s'était enfui, envolé...Remplacé par une promesse de mariage avec un homme qu'elle n'aimait pas et n'aimerait jamais. Si mariage il y avait eu... Pour elle, le contrat de leur union n'aurait jamais stipulé qu'elle devrait l'aimer car Noreen ne l'avait pas choisi.
Puis, en peu de temps, elle avait tué Noreen et était devenue Éléonore. Actrice, femme libre, muse... Et décidée à épouser l'homme qu'elle aurait choisi. Rencontrer Henry et partir à Londres à ses côtés en changeant d'identité était sa meilleure décision. Alors, oui! Ses parents et son aînée lui avaient manqué... Mais elle s'en doutait et elle avait vécu une telle vie que rien n'aurait pu lui faire regretter sa décision. En restant paysanne et serveuse, elle aurait moins vécu...Elle aurait simplement existé.

Quand elle vit que la jeune femme s'apprêtait à prendre la parole, elle devint plus attentive:
« Ravie de faire votre connaissance Miss Murdoch. Je suis Mary, Lady du clan McKenzie. Je vous remercie d'être venue au château de Leod malgré l'épidémie qui fait rage dans nos contrées. »
La jeune actrice sourit et répondu: je vous remercie pour votre accueil,
ma Lady, et je suis ravie de vous rencontrer... Et ne vous inquiétez pas, c'est toujours un plaisir de voyager à la rencontre de passionnés de théâtre!


Quand Mary l'invita à s'installer, elle accepta la proposition et s'assit dans un des nombreux fauteuils, en face de la jeune femme, tandis que cette dernière fit signe à une servante. Certainement pour apporter quelques collations.

« Mon époux m'a informé que vous alliez interpréter songe d'une nuit d'été. Est ce un choix de votre part ou une demande de celui-ci ? »
Eléonore sourit et dit: C'est exact! J'y jouerais le rôle de la Reine Titania, madame! Et pour votre question, la pièce est un choix de notre part mais votre époux nous a confié votre amour pour Shakespeare. Elle prit une pause tandis que la servante servait le thé et elle prit la tasse bouillante entre ses doigts.


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MessageSujet: Re: Le songe d'une nuit d'été   Le songe d'une nuit d'été EmptyVen 23 Juin - 12:21

Songe d'une Nuit d'Été


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Mon amusement était déjà à son comble face à cette jeune actrice que j'observais avec le plus grand des intérêts. Sa tenue, sa coiffure, sa façon de se tenir ; l'on pourrait dire assez simplement, qu'elle semble bien plus libre que je ne le serai jamais avec mon rôle de femme du chef du clan. Je l'envie en un sens de pouvoir ainsi parcourir le monde pour jouer, passer de Juliette à Titania, de Lady Macbeth à Ophélie. Voilà qui doit être une vie pour le moins palpitante et pleine d'aventure. Voilà qui doit être une vie pour le moins palpitante et pleine d'aventure. Est-ce que je suis ? Je ne saurai le dire, mais l'idée d'en être une semble me grandir, me donner une importance que j'apprécie tout particulièrement.

Mais le temps n'était pas à la spéculation d'un avenir différent ou aux rêveries, j'avais une invitée face à moi et il me fallait lui faire honneur en bonne maîtresse de maison que je suis. Je tente ainsi de la faire parler, commençant par la pièce qui serait jouée ce soir même. La grande question restant de savoir quelle était la raison de cette pièce. J'avais, je l'avoue, espoir que mon époux ait demandé celle-ci pour moi. Cela pourrait montrer un certain rapprochement de sa part, lui qui fut si bon avec moi durant ma maladie, alors qu'il m'évitait et m'ignorait la plupart du temps, comme si j'étais un meuble de plus dans ce château. J'étais marié à un fantôme, mais j'avais toujours cet espoir que cela puisse changer, que je puisse partager les destins de celles qui aiment leurs époux et qui sont aimaient en retour.

Aussi, la réponse de Miss Murdoch me réchauffa quelque peu le cœur. C'était un choix de la part de la troupe, mais suite à l'indication de Kenneth, concernant mon amour de Shakespeare. Je souris un peu plus, mes joues rosissant certainement quelque peu à l'idée qu'il ait eu cette attention pour moi, mais je ne devais pas me déconcentrer. Cette jeune femme jouerait le rôle de la reine des fées, Titania. J'aime particulièrement ce personnage que j'ai toujours trouvé emprunt d'une grâce extraordinaire. Peut-être un reste de mon enfance où je courais les bois poursuivie par sa nourrice à la recherche de fées et de feufollet. J'ai toujours aimé les légendes de notre royaume, les contes pour enfants, les fées et autres créatures bienfaisantes. Mon regard se fait quelque peu vague alors que je repense à cette pièce que j'ai lue et relue. Puis me viens le souvenir embrumé de ma maladie, un éveil de torpeur dans les limbes de la douleur et le visage de Kenneth m'observant avec inquiétude. Me viens alors cette citation que j'ai toujours aimée,

« Quel ange me réveille sur mon lit de fleurs... »

Ma servante entre à ce moment, me tirant de mes pensées, je rougis quelque peu de m'être de nouveau laissé partir ainsi dans mes songes, alors qu'elle pose du thé et des gâteaux, emplissant nos tasses d'un délicieux liquide chaud au goût de fleurs. Je la remercie d'un hochement de tête, la laissant reprendre sa place dans un coin de la pièce, la laissant à son travail de couture, tandis que je reporte mon attention sur la jeune actrice.

« Pardonnez mon égarement, je me remémorais un moment qui été des plus semblable à cette citation »

Je prends ma tasse, en avalant une petite gorgée, profitant de l'odeur, mais aussi du goût délicat et de la chaleur qui glisse dans ma gorge. Avant de reprendre.

« Et pourquoi donc ce choix d'un songe d'une nuit d'été ? Il y a tant de merveilleuses pièces que Shakespeare à écrit, Roméo et Juliette, Vénus et Adonis, Le Roi Lear... »

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MessageSujet: Re: Le songe d'une nuit d'été   Le songe d'une nuit d'été EmptyDim 25 Juin - 16:43

Le songe d'une nuit d'été
Le silence s'était abattu dans la pièce quand la jeune femme révéla à la Lady d'où leur venait l'idée de jouer du Shakespeare avec "Le Songe d'Une Nuit d’été".
D'abord, Noreen craignit que Mary MacKenzie fasse une rechute... Mais elle semblait perdue dans ses pensées et la comédienne préféra laisser la Lady dans ses pensées.  

« Quel ange me réveille sur mon lit de fleurs... »

Lâcha la jeune femme tandis que, servie, Noreen prit sa tasse de thé.
Aussitôt, Mary s'excusa:« Pardonnez mon égarement, je me remémorais un moment qui été des plus semblable à cette citation » Noreen sourit et dit: Ce n'est rien! Vous connaissez bien les répliques de Titania, Ma Lady!

Puis la jeune maîtresse des lieux lui demanda pourquoi ils avaient choisi cette pièce: j'aime particulièrement cette pièce et jouer Titania. Mon...Cousin, se rattrapa t'elle. Même si le mariage entre "cousins" étaient monnaies courantes - ils ne l'étaient pas vraiment, ma soit! , elle préféra ne pas révéler la vraie nature de sa relation avec Henry. en a conscience et a voulu me faire ce plaisir

Elle poursuivit: votre demeure est magnifique Madame. Dit-elle en regardant autour d'elle. J'admire aussi beaucoup vos goûts en matière d'art. Si vous le souhaitez, je vous présenterais aux autres membres de la troupe!


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MessageSujet: Re: Le songe d'une nuit d'été   Le songe d'une nuit d'été EmptyLun 3 Juil - 21:46

Songe d'une Nuit d'Été


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Le compliment m'atteignit droit au cœur. Bien connaître les répliques d'une pièce de théâtre était quelque chose pour moi, et me rappelais ma jeunesse, quand avec mon frère, nous jouions quelques actes d'une pièce ou d'une autre. Toujours sous mon obligation, toujours sous mon envie et toujours en costume. Nous ne nous voyons que peu, et je le regrette encore aujourd'hui, mais un jeune homme doit avoir une occupation autre de celle d'une jeune fille. Néanmoins m'amuser à jouer la reine des fées était une chose qui me rendait heureuse ; Je me paraît d'une jolie robe et d'ailes que j'avais confectionnés avec ma nourrice. Oui Titania était un personnage que j'appréciais beaucoup.  Je rougis donc quelque peu face aux compliments de la jeune actrice, détournant un peu le visage, prenant une gorgée de thé pour faire passer  ma gêne.

« Ce n'est que peu de choses, quelques mots de ci de là . »

Mais il me fallait changer  la conversation, la faire dévier de moi même, la faire revenir sur la troupe, la pièce et le reste. Elle parla donc du choix, du plaisir que lui fait son cousin en la laissant jouer cette pièce, ce rôle et j'acquiesce quelque peu. J'entends à son ton qu'il y a peut être un peu plus que cela, mais je n'irai pas chercher, je n'irai pas questionner. Le changement  de conversation me donne l'idée que j'ai raison, mais qu'importe. Je souri amusée face au compliment sur ma demeure et je hausse légèrement les épaules.

« Seulement quelques choses pour rendre les lieux agréable et faire honneur à mon époux et mon clan. »

L'honneur. Voila une chose importante que mon père m'a apprise. Faire honneur à sa famille, à son clan, à celui de mon époux. C'est en quelque sorte une façon de faire du clan MacKenzie un clan agréable et renommé, mais également montrer que les Stewart savent éduquer leurs enfants comme il se doit, même si nous sommes des Lowland. Malgré cela,  la proposition de rencontrer d'autres personnes de la troupe me ravit et j'acquiesce donc rapidement reposant ma tasse.

« Quelle joie cela serait ! Plus jeune, je rêvais de devenir une grande actrice,  comme vous même, mais... »

Je hausse quelque peu les épaules, resserrant pourtant mon châle sur mes épaules comme si un léger courant d'air glacé venait de me traverser.

« ...je n'étais pas destinée à cette vie. D'ailleurs, comment en etes vous venu au théâtre Miss Murdoch ? »

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