EVENT N°2 « Les feux de Bealltainn »

Les feux de Bealltainn

RP commun

Kenneth nous quitta un instant, et Frances me glissa à l'oreille une phrase et plus précisément un mot, qui ne tomba pas dans l'oreille d'une sourde. Ce n'était pas dit avec méchanceté, c'était simplement la vérité. La fertilité manquait cruellement autant que la présence de l'époux dans notre couche. "alors faudrait il que je saute par dessus et me roule dans les cendres, pour que Bealtainn m'accorde un tant soit peu d'attention... je pense que... ce n'est pas la fertilité qui manque le plus cher Frances, mais votre frère auprès de moi... Si la femme pouvait enfanter seule, j'aurais certainement moins de mal à ..." Pas le temps de terminer, que mon époux revint vers nous, me tendant un verre. Il semblait enjoué, et près lui aussi à profiter des festivités. Frances nous quitta un instant, me laissant seule en tête à tête, silencieux d'abord avec Kenneth. Je bus une gorgée puis deux, avant de répondre à sa question. "C'est charmant, je suis heureuse d'être là mon Laird, même si je n'ai pas la tenue parfaite pour sauter au dessus du feu..."

Au loin, je vis avancer une amie, enfin... les lowlands étaient venus, et je me senties moins à l'étroit. "Chère amie... quel plaisir de vous voir ici." Kenneth fut agréable et courtois, bien loin des considérations sur la sauvagerie des Highlanders, que les lowlands aiment à croire entre les quatre murs d'un presbytère. Lady Wemyss répondit avec surprise, de tant d'attention d'ailleurs, de la part de mon époux. Arquant un sourcil, pinçant les lèvres, elle répondit que le voyage avait été éreintant, et qu'elle ne serait pas contre un verre de cidre. Kenneth me donna son bras, que je pris sagement, avant de proposer à mon amie de nous tenir compagnie. J'appréciais grandement l'attention, et j'exerçais une petite pression tendre sur son bras, comme pour le remercier de cela. Nous allions y aller, mais quelque chose changea dans l'air... Étrange, quelque chose d'hostile, alors que la fête battait son plein. Je n'eus pas le temps de comprendre grand chose, à dire vrai, je me retrouvais rapidement acculée à un highlander bien fort bourré et odorant, alors que j'entendais au loin crier Frances. Lady Wemyss vint se coller à moi, et je compris que le Highlander contre nous, n'était autre qu'un garde du clan Mac Kenzie, présent pour nous sortir au besoin, de la bataille qui faisait rage. On cria à la sorcière, au fait qu'il faille brûler les sorcières. C'était confus, et je ne lâchais pas la prise qu'était le bras de Klingen, et celui de Sorcha Wemyss.

CREDITS IMAGES: AERIE. & ϟ SWAN ○ CREDITS FICHE: ROMANE

Caoihme

ft. les gens

chapitre trois

Mon frère me demande de le rejoindre mais je ne le voulais pas. En effet, je souhaite rester avec Magnus et les autres. Je réponds à mon frère aîné. Par la suite, Magnus discute avec mon frère.
Pourquoi Fergus déteste Magnus ? Pense-t-il qu'il est nocif pour moi ? J'aimerais lui montrer que Magnus est un homme gentil et courageux. Je ne dis rien de plus. Durant cet échange, je regarde Rose, cette dernière est devenue mon apprentie. J'ai mis du temps à lui faire confiance et à l'accepter dans notre famille mais je l'ai fait. Puis, mon frère parle avec Moria, Magnus répond à mon frère et il nous laisse après avoir pris congé.
Puis Agnès revient, elle nous pose des questions. Moria part avec Agnès chercher des boissons, je me retrouve seule avec Fergus.
Et puis, la garde arrive. Cette dernière demande à arrêter des sorcières dont moi. Je ne sais pas quoi faire ni quoi dire. Je me retrouve saisis par un des gardes. Je hurle, je tempête. Pourquoi nous arrêter nous ? Nous sommes innocentes. Nous voulons juste soigner les personnes … Mais soigner les maux des personnes ne semblent pas plaire aux gens …
Mon amie Agnès demande aux soldats de me lâcher, puis, un des soldats s'attaque à Rose. Je regarde la scène sans pouvoir faire.Je me sens faible … Sans force. J'ai l'impression malgré moi de revivre cette terrible tragédie. Pourquoi devrons-nous revivre les cauchemars de notre passé ? Je pensais que ce terrible jour n'était qu'un mauvais souvenir, relégué dans les limbes de mes souvenirs. Or, ce n'est pas le cas.
En quelques fragments de minutes, plusieurs événements ont lieu près de moi. Je ne peux rien faire pour aider mes amies, et pourtant, je souhaite bien les aider. Mais face à ce chaos que puis-je faire ? Je me sens faible. J'entends les cris de mes camarades, le bruit des épées et autres. Je me sens paralysée par la peur. Deux fois que je ne fais rien en si peu de temps ! Si ça continue comme ça, je ne pourrais pas mener à bien ma mission de vengeance ! Je dois apprendre à me battre … Mais si je demande à Fergus, il va s'opposer à mon idée … Peut-être que je pourrais demander à Kenneth MacGregor … Enfin, quand je sortirais d'ici vivante.
J'observe les scènes sans pouvoir sortir des griffes de mon oppresseur. Mon frère sauve Rose des pattes de ce maudit écossais.
Puis, Magnus me libère des doigts de ce soldat.

Magnus - Deuxième fois que je vous sauve la vie dit-il en sautant. Prenez mon cheval, courez.

Je le remercie. Magnus, le bâtard comme certains le qualifie ou plutôt mon sauveur rejoint mon frère dans la mêlée.Je monte sur le cheval de Magnus malgré ma peur qui continue de monter en moi. Je dois faire vite. Je suis maintenant sur le cheval de mon sauveur. Je regarde les scènes. Je dois emporter avec moi, une personne. Mais qui ? Je vois Rose par très loin de là où je suis. Je m'approche d'elle avec le cheval de Magnus.

Caoihme – Rose, montez avec moi !

Après qu'elle soit montée avec elle. Je ne sais pas quoi faire. Nous devons faire quelque chose. Mais quoi ? Je ne peux pas laisser mes amis se battre mais je ne peux pas les laisser sans soin. Je me tourne un peu pour croiser le regard de Rose.

Caoihme – Nous devons soigner nos blessés ! Lui dis-je déterminée.

Mais où pourrons-nous établir un camp … Je ne peux pas nous laisser dans ce chaos. Par la suite, après cette réflexion sans attendre l'avis de Rose, je nous dirige un peu plus loin de la mêlée. Nous sommes près des écuries du domaine des Campbell. Je descends du cheval puis je regarde Rose assise sur la monture.

Caoihme – Nous allons réussir lui dis-je plus ou moins convaincue mais avec une certaine peur dans ma voix.

Je vois des personnes près de nous. Amis ou ennemis ? Je n'arrive pas à distingue leurs traits mais j'espère qu'il s'agit de nos proches. Je me demande comment vont les Mackenzie, les Douglas, les MacKintosh ainsi que Magnus. Je soupire.

Caoihme – Qui vous êtes ?

caoihme ❧ les feux de Bealtainn

(c) black.pineapple

HJ : Rose, dis moi si ça te va que Cao t'ai prise avec elle.
Pour les personnes qui arrives près des filles, c'est comme vous voulez I love you

♛ Arrivé(e) en Ecosse le : 28/12/2016

A chaque remarque de la fille Douglas, Moira avançait des remarques. Agnès écoutait que d’une oreille distraite. Bien sûr qu’elle faisait confiance à Moira, mais certainement pas au prince héritier d’Angleterre. Et même si son amie n’avait pas réellement le choix de refuser, Agnès n’était pas ravie de la savoir si proche de ces anglais. Bien sûr il n’y avait pas eu que Robert. Moira continua et Agnès ferma les yeux tachant de résister à l’envi de crier sa colère. La Brune finit par soupirer et sauta littéralement sur l’occasion que lui donnait son amie de changer de sujet de discussion. Et elle devait reconnaitre que cela était nettement plus plaisant. Depuis son séjour sur les terres MacKintosh, Agnès Douglas pensait souvent au jeune homme bien qu’elle tentât de cacher tout cela. Mais si son frère George n’avait point encore percé le secret, rien était moins sûr en ce qui concernait James.

Mais la discussion ne s’éternisa pas. Elle fut rapidement et brutalement interrompue par l’arrivée de la garde. Agnès entraina alors son amie vers leur groupe initial et prit la défense de Caoimhe lorsque des hommes s’en prirent à elle. Mais la jeune femme n’était pas de taille et elle fut rapidement écartée. Les yeux d’Agnès voltigèrent dans la campagne des terres Campbell à la recherche de ses proches. Son attention fut attirée par les cris d’une femme. Elle voulut aller voir lorsque des hommes se placèrent devant elle. Elle ne fit pas un pas de plus et planta son regard dans les leurs. Un homme s’approcha d’elle et la jeune femme fit un pas en arrière. Une main s’avança vers elle et Agnès ferma les yeux. Elle sentit la chaleur d’une main se poser sur sa gorge et elle n’osa plus bouger. Il ne se passa qu’une minute, une minute qui sembla bien longue à la jeune femme qui croyait déjà au pire. « Laissez-la. » entendit-elle. La chaine autour de son cou quitta se dernier et Agnès ouvrit les yeux. Elle avait presque oublié ce cadeau de Robert qu’elle ne quittait presque jamais. Elle était venue avec dans l’idée de le porter pour la dernière fois. Ultime adieu à cet homme alors qu’elle se sentait enfin prête pour une nouvelle histoire. « C’est Lady Douglas, on ne la touche pas. » beugla l’un des gardes et Agnès sentit ses jambes se dérober sous elle alors qu’une larme, une seule roulait sur sa joue. Elle ne toucha pas terre, mais rencontra les bras de son frère James qui venait de la retrouver. « Tu n’es pas avec les autres de notre famille, James ? » fit enfin l’aînée des Douglas. « Je voulais voir les feux avec toi, tiens, ils me l’ont lancé. » ajouta James en tendant le pendentif. « Gardes-le, je n’en ai plus besoin. » répondit avec un faible sourire Agnès. « Nous devons retrouver les autres. J’ai entendu un cri avant tout cela. Aide-moi à retrouver Caoimhe, je ne la vois plus. » James hocha la tête et releva sa sœur. « James, tu t’en charge, j’ai perdu Moira et je préfère qu’on essaye de retrouver tout le monde quitte à se séparer pour ça. »

Les deux Douglas se séparèrent alors et Agnès tenta de retrouver son amie qu’elle avait perdu. Elle finit par la voir au loin en compagnie de son frère. Agnès soupira de soulagement et s’avança. « Moira, tout va bien ? » cria-t-elle dans la lande.

Tous & Kenneth
Les feux de Bealltainn

J

'étais heureux de faire découvrir une tradition des Highlands à ma jeune épouse. Les Highlanders ont toujours été terriblement conservateurs, contrairement au Lowlanders, plus tournés vers l'avenir. je n'ai rien contre, je suis de nature plutôt tolérante, sauf pour la religion, je le reconnais, je suis très profondément catholique, je savais que Mary ne l'était pas mais la demoiselle est assez maligne pour ne pas en parler. Les questions de religion sont toujours des sujets de discorde.

« Ma chère, rassurez-vous nous ne sauterons point c'était la tradition il y a de nombreuses années lorsque les feux étaient de simple feu de camp et que la fête se passait dans chaque village. Désormais tous les Highlands sont réunis ici, il fallait donc faire des brasiers bien plus grands et spectaculaire pour que tout le monde en profite. Votre tenue est tout a fait appropriée pour cela. »

J'était impressionné qu'elle connaisse cette partie de notre histoire, peut-être était-ce Frances, en parlant de celle-ci c'est comme une anguille qu'elle s'échappa pour rejoindre ses amis nous laissant Mary et moi seul avec nos verres. Je finis le mien rapidement puis tendu mon bras à Mary pour nous approcher du spectacle, cependant une jeune femme qui semblait être une tendre amie à mon épouse arriva et se présenta comme étant Sorcha Wemys. Après les présentation et remarquant que la jeune demoiselle était seule, je lui proposai mon autre bras ce qui sembla for plaire à Mary et nous pûmes ainsi nous approcher.

Plusieurs minutes après cela j'entendis des cris violant et la foule commença à s'éparpiller, ce qui me fit froid dans le dos c'est d'entendre la voix déchirante de Frances appeler à l'aide.

« Mesdames restez ensemble et rejoignez la colline derrière vous il me faut retrouver ma soeur »

Un baise-main à Mary un salut de la tête pour Sorcha et j'étais parti, les laissant livrée à elles-mêmes mais si elles faisaient ce que je leur demandais il ne devrait rien leur arriver, je l'espère. Guidé par les cris de la jeune soeur je finis par la trouver, à l'instant même ou un paysan lui claquait la joue avec une force considérable. Je ne pu dès lors me contrôler, dégaina mon épée et transpercai l'homme sans aucuns état d'âme. Cela me rappela le jour ou c'est Nicholas que j'avais tué, je n'avais plus abattu personne depuis ce jour et cette pensée me fit trembler légèrement. Et le temps d'un battement de coeur, j'eu envie de pleurer. Ce temps-là révolu je me penchai vers Frances pour l'aider à se relever.

« Je t'avais dit que jouer aux guérisseuse t'apporterai quelques ennuie ma soeur ! » Dis-je sur un ton qui se voulais humoristique pour détendre un temps soit peu l'atmosphère « Rejoignons Mary et allons nous-en si tu veux bien ! » Concluais-je en attrapant la main de Frances pour nous diriger vers la colline.

WILDBIRD

♛ Arrivé(e) en Ecosse le : 24/01/2017

Hannah avait fait signe à la jeune femme au loin. Cette dernière s’était approchée et les avait salués, elle et son époux. L’anglaise de naissance, encore peu à l’aise avec le gaëlique regarda son époux et le laissa répondre à la salutation. Non pas qu’elle n’avait pas compris, mais elle préférait éviter toute erreur. Déjà que beaucoup d’Ecossais n’aimaient pas les Anglais, inutile d’en rajouter une couche et de quoi donner de l’eau au moulin. Hannah sourit tout de même et répondit à la jolie blonde devant elle. « Oui c’est effectivement une belle soirée. Cette fête est très réussie. » ajouta Hannah.

Malheureusement, l’anglaise n’eut guère le temps de plus converser avec la nouvelle venue. Des cavaliers firent leur apparition et Hannah sentit son époux se raidir à ses côtés. Il se saisit même de son bras et la serra avec force auprès de lui. La Brune le regarda fixement, avec un air d’incompréhension total. Pourquoi diable John avait-il une telle réaction. Hannah regarda les hommes passer devant eux et, non, vraiment ne comprenait pas la réaction du Laird Leslie. Les cavaliers portaient des kilts, une tenue sommes toute parfaitement écossaise. Ce n’était donc point des anglais. Alors pourquoi John ainsi que le couple à leurs côtés semblaient perplexe et surtout la jeune femme presque craindre un quelconque danger. Ses yeux regardèrent les hommes se saisirent de lady Campbell et Lady Howard, épouse Leslie ouvrit la boche sans qu’aucun son n’en sorte. Et si jusqu’à présent elle était restait d’un calme olympien, lorsqu’elle entendit les hommes crier aux sorcières, elle sentit un frisson lui parcourir tout son corps. Brûler les sorcières, ces mots elle les avait déjà entendus en Angleterre et le visage pâle de sa mentor se dessina devant ses yeux.

Elle fut soudainement tirée de ses pensées par la demande un peu étrange de la blonde. Leurs chevaux, oui ils n’étaient pas très loin, mais elle avait du mal à saisir ce qu’elle comptait faire réellement. Parce que maintenant le choc passé, Hannah Howard était bien décidée à ne pas laisser les choses se passer ainsi. John lui répondit et le groupe se dirigea prestement vers les chevaux. Si John aida sa femme à monter avec lui sur un des chevaux, l’époux de l’interlocutrice d’Hannah en fit de même. Et les deux couples chevauchèrent sur une courte durée en direction de lady Campbelll. Pendant ce temps, Hannah eut l’occasion de répondre à Lady Farquharson mais aussi de la questionner sur ces hommes. « Vous avez raison, nous ne pouvons laisser faire cela. » et ce n’était pas l’anglaise qui parlait mais la faiseuse d’ange qui commençait aussi à craindre pour elle. « En revanche chaque chose en son temps. Nous sommes plus près de lady Campbell. » acheva-t-elle de dire alors que les hommes ralentissaient et finirent par descendre pour en découdre avec ceux voulant emmener Lady Campbell et son apprentie. Hannah se tourna alors vers lady Farquharson. « Vous ne devriez pas subir toute cette tenson dans votre état. » souffla-t-elle à mis mots mais suffisamment fort pour qu’elle puisse l’entendre. « Lady Campbell est guérisseuse, n’est-ce pas ? » demanda Hannah un peu curieuse bien qu’elle se doutait déjà de la réponse. « Ces homme s n’ont donc aucun respect ! » lâcha-t-elle passablement agacée par la situation.

Les Feux de Bealltainn

Le revers de la gifle assenait par l’un des hommes de la Garde sonna Frances, en plus de la foule agitée et apeurée qui régnait autour. Un peu perdue, elle ne tenta pas de se relever tout de suite. Frances porta une main à sa joue douloureuse alors que l’homme en question fut transpercé de part en part par une épée. Elle ne sursauta pas, mais la lady qu’elle était, sentie tout de même un frisson parcourir tout le long de son échine. La mort n’était jamais belle à voir même si elle ne regrettait pas du tout celle-ci et qu’elle remercia en un soupir et un regard son frère Kenneth lorsqu’elle vit qu’il était celui qui tenait l’épée. Elle n’allait finalement pas être capturée et emmenée au loin pour subir elle ne savait quel horrible châtiment.

Un faible petit sourire se dessina sur le visage de Frances au ton de son frère. Pour une fois que c’était elle qui attirait les problèmes –même s’ils ne considéraient pas être guérisseuse comme tel- et non pas feu leur petit frère. M’enfin, ce n’était ni le moment ni le lieu pour y songer. Les terres Campbell n’étaient malheureusement plus sûres pour eux tous. Il était temps de déguerpir, la fête était terminée. A grand regret, car leur hôte avait vraiment tout bien organisé et à cœur. C’était désolant et dommage. Dans un petit coin de sa tête, alors que Frances suivait le chemin que Kenneth leur frayait au milieu de la foule sans jamais quitter sa main, Frances espérait que Lady Campbell irait bien et qu’elle se sauverait, ainsi que toutes les autres guérisseuses. Bien sûr, elle pensa aussi à son amie Flora à qui elle avait demandé de se cacher et qu’elle espérait de tout cœur être désormais en sécurité auprès des siens. Comme pour s’en assurer, Frances regarda en arrière et se rendit alors compte de l’ampleur de l’intervention de la Garde et de la panique qu’ils avaient engendrés. Il était clair en cet instant que Frances ne garderait pas un bon souvenir d’eux et que son opinion sur ces gens s’obscurcie d’avantage, peut-être même encore plus que son opinion envers les anglais.

Malgré l’agitation ils réussirent à rejoindre Mary qui était en compagnie de Lady Wemyss. Heureusement qu’elles étaient restées ensemble. Même si elles n’étaient pas la cible de la Garde, un autre danger aurait très bien pu leur arriver au milieu de la foule si elles avaient été seules. Il y avait un peu moins de risque à deux qu’en étant seul.

« Vous allez bien ? Pas de blessés ? » leur demanda Frances lorsqu’ils arrivèrent donc à leur côté. On sentait son inquiétude palpable. La douleur de sa joue blessée, l’état de choc et émotionnel étaient encore vivement présents, puisqu’elle était toujours agrippée à la main de Kenneth qu’elle n’avait pas lâché ; petite réaction instinctive de protection datant de son enfance qui ne semblait pas s’être éclipsée en grandissant malgré les disputes et les divergences qu’il y avait entre eux. Et puis le danger n’était pas écarté, ils n’étaient pas en sécurité.

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" Les feux de Bealltainn "

« Brûlez les sorcières ! » Ce cri fit sursauter Caroline Campbell qui se trouvait en compagnie de ses invités, célébrant la suite de la cérémonie. La jeune femme qui avait tout organisé en compagnie du reste de la famille Campbell voyait des hommes surgir de toute part, ce qui n’était pas du tout prévu. La jeune femme ne comprenait pas une telle invasion et elle n’aurait jamais pensé que ces hommes lui veulent du mal. Pour elle, elle n’avait rien d’une sorcière, elle pratiquait la guérison en toute innocence, mais les traditions, la peur de la sorcellerie et surtout les langues qui se déliées, ont conduit ces hommes à s’en prendre aux femmes. Caroline regardait avec effroi les personnes qui lançaient un assaut, il y avait le boucher qu’elle avait soigné une fois à cause d’une violente blessure, il y avait un garçon de cuisine qu’elle avait guéri d’une brûlure. Apeurée dans un premier temps, elle s’approcha du premier homme qui venait à elle, brandissant sa torche et la menaçant.

« Pourquoi ? Nous célébrons juste le changement de saison, vous ne trouverez pas de sorcières ici. » La gifle qu’elle reçut en retour la fit tomber sur le sol et Caroline sentit des bras l’attraper violemment pour la pousser vers les habitants du village. Si cela continuait ils la tueraient tous, c’était certains. On la traîna presque sur le sol, elle et son apprentie et on les jeta sans ménagement par terre aux pieds d’autres hommes dont un garde. Caroline prit dans ses bras la jeune apprentie en pleure. Elle-même n’en menait pas large. Elle tenta de se relever pour faire face à ces sauvages, mais elle reçut en retour un violent coup de pied dans le ventre qui lui coupa instantanément le souffle. ‘ Si tu bouges encore la sorcière, nous te brûlerons sur place, toi et l’autre catin de Satan qui te sert d’apprentie. ‘ Lui jeta tout en crachant à son visage un homme qui était extérieur au village. Caroline ne comprenait pas. Elle avait toujours cherché à faire le bien en aidant ces gens, en soignant leur mal et voici ce qu’elle récoltait en retour.
« Mon père est le général John Campbell. S’il apprend que son unique fille a été brûlé vive, il vous tuera tous. » Elle tentait de rappeler ses origines, n’était-elle pas la cousine du laird ? Pourquoi ces habitants mettraient-ils à mal l’autorité d’un homme puissant ? Elle les regarda, les joues baignaient de larme à cause de la douleur, mais également de son cœur qui saignait. Son apprentie recevait le même sort qu’elle, crachat, coups. Jamais Caroline n’aurait dû l’embarquer dans cette cérémonie. Jamais elle n’aurait dû la présider. Les superstitions étaient trop ancrées chez ces habitants, ils ne pouvaient pas comprendre qu’une guérisseuse n’était pas une sorcière, qu’elle se servait uniquement des plantes et des cadeaux que la nature pouvait offrir. Maintenant, il ne lui restait plus qu’à prier que quelqu’un lui vienne en aide. Elle pensait à ce colosse de MacGregor qui aurait pu certainement se dresser contre tous ces hommes, pour les sauver. Mais pourquoi le ferait-il ? En ce moment il devait être ivre et en train de dormir sur une meule de foin. Seul un miracle pouvait leur venir en aide.

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Les feux de BealltainnC'est l'heure de festoyer!

Alexander s'éloigna du bûcher avec sa sœur, avec qui il n'avait pas eu l'occasion de parler depuis ce qui lui semblait des lustres. Janet avait toujours été son soutien principal et, bien qu'il aie encore Sybil et Simon avec lui, ce n'était pas pareil. Il pouvait tout dire à Janet, elle était sa confidente dans sa famille. Depuis qu'elle était partie, tellement de choses s'étaient passées en plus et ils n'avaient pas en parler. C'était l'occasion où jamais.

Lorsqu'il jugea qu'ils s'étaient assez éloignés des autres, il se planta devant sa sœur. Il se dandina d'un pied à l'autre, un brin mal à l'aise soudainement. Ce qui ne lui ressemblait guère, il n'hésitait jamais à dire ce qu'il pensait d'ordinaire... Mais là, c'était différent...

« Je... Je pense que je suis amoureux, Janet. »

Enfin, "penser", il en était même certain! Mais il avait sentit le besoin d'atténuer la nouvelle, il ne savait pas trop pourquoi au final. Oh, c'était idiot, ça ne lui ressemblait pas du tout tout ça! Il ébouriffa ses cheveux déjà emmêlés comme pour se donner une contenance.

« Il y a plusieurs semaines, j'ai croisé Frances MacKenzie au marché d'Inverness. Et, je ne sais pas trop ce qui s'est passé, mais ça m'a frappé... »

Comment expliquer à sa sœur le sentiment qui l'avait envahit alors? Même pour lui, c'était difficile à exprimer, à concevoir. Alors pour elle... M'enfin, Janet avait plus d'expérience que lui et elle allait bientôt se marier... Peut-être pourrait-elle l'aider d'une quelconque manière.

Alors qu'il allait poser une question, un cri le coupa net dans son élan:

« Brûlez les sorcières! »

Oh non, pas encore! Bon sang, ils ne pouvaient pas festoyer sans se faire constamment attaquer? Alexander prit sa soeur rapidement par le bras et l'éloigna encore plus du tumulte. Heureusement qu'ils étaient loin de la cohue! Il pourrait plus facilement la protéger. Il l'entraîna vers la forêt et la força doucement à s'accroupir près d'un arbre. Moins de chance de se faire piétiner par des chevaux enragés...

♛ Arrivé(e) en Ecosse le : 05/10/2016

Alexander n’était pas seulement un frère. Il était le frère dont elle avait eu s’occuper le plus. Georgina était trop proche de leur père qui le considérait comme un meurtrier, Sybil était trop neutre, Simon était trop jeune et trop timide. Si Alexander était le frère de Janet, et qu’ils avaient tout à fait cette relation de complicité et de confiance fraternelle qui était si rare et si précieuse, il y avait quelque chose qui rendait leur lien encore plus fort ; Janet était la seule figure maternelle qu’avait eu Alexander, et Alexander était l’enfant que Janet avait élevé.

Alexander avait l’air nerveux, lui qui arborait pourtant si souvent ce regard plein d’assurance et de confiance en lui. Cela inquiéta Janet. Qu’avait-il de si sérieux à lui dire ? S’était-il passé quelque chose, avec Père ? La fiancée de Fergus Abercromby se disait parfois qu’elle préférerait avoir Simon et Alexander à ses côtés, au sein du clan de son mari que de les savoir auprès de leur odieux seigneur père. Mais cela ne se pouvait ; Simon Jr était le futur laird. Et au vu de son caractère trop doux et trop influençable, Alexander se devait d’être à ses côtés pour lui influer cette force de caractère et ce refus de céder son héritage. Surtout avec Georgina dans les parages.

« Je... Je pense que je suis amoureux, Janet. »

Un sourire se dessina sur le visage de Janet. Ce n’était pas du tout un sourire moqueur. C’était le sourire de la grande sœur qu’elle était, qui se rappelait que son frère, en réalité, aussi mature pouvait il avoir l’air, avait quatorze ans, et n’avait pas à parler que de politiques et de problèmes avec elle. Elle était touchée et heureuse que son frère connaisse ce délicieux sentiment. La femme qui était l'objet de cet amour avait tout intérêt à le mériter car Alexander était une perle parmi les hommes, et Janet ne laisserait pas une femme faire souffrir son frère. Il méritait le meilleur.

Cela la fit sourire davantage de le voir ensuite tenter de se donner une contenance, de tirer un trait sur la petite voix plus timide qu’il avait eu à l’instant pour parler avec assurance. Alexander était un jeune homme qui voulait être à la hauteur. A la hauteur de tout. A chaque fois qu’elle le voyait, elle ne pouvait s’empêcher de ressentir ce sentiment de fierté ; « J’ai élevé ce garçon. C’est mon petit frère. », Pensait elle. Elle l’aimait énormément et le connaissait sans doute mieux que personne.

« Il y a plusieurs semaines, j'ai croisé Frances MacKenzie au marché d'Inverness. Et, je ne sais pas trop ce qui s'est passé, mais ça m'a frappé... »

Il est vrai que, si Janet s’était ravie d’entendre que son frère connaissait l’amour, elle avait à priori oublié ce détail ; nobles, enfants de laird, ils n’avaient pas le droit d’aimer n’importe qui. Elle avait pu briser les règles par un concours de circonstances, mais son premier amour n’avait pas été quelqu’un qu’il aurait été envisageable d’épouser. Cela était une bonne chose, puisqu’il s’était révélé ne pas être ce qu’il prétendait être. Mais c’était une réalité difficile, que d’avoir des contraintes en amour…
Frances MacKenzie était la fille d’un laird elle aussi, la sœur d’un laird aujourd’hui. Alexander, même si leur seigneur père ne le mettait jamais en avant, l’était également. Un mariage entre eux serait tout à fait envisageable, cependant, le frère de Frances n’était pas un soutien à la cause jacobite et préférait s’en tenir loin. Janet se demanda comment il tolérerait ou non le fait qu’Alexander courtise sa petite sœur.
Toute ces petites interrogations étaient cependant secondaires. En ce moment, Janet n’avait pas envie de s’attarder là-dessus. Elle voulait en savoir plus sur ce qui liait son frère à cette jeune fille, et éventuellement répondre à ses demandes de conseils.

« Frances MacKenzie, la sœur du laird. Elle est très jolie… », dit Janet. Elle n’en dit pas plus, voyant qu’Alexander s’apprêtait à prendre la parole, mais c’est à ce moment là qu’ils furent interrompus par les cris des gardes, réclamant la mort des sorcières.

Sans que Janet n’aie eu le temps de réagir, Alexander l’avait emmenée plus loin dans la forêt pour se cacher derrière un arbre. S’étant éloignés de la foule, ils n’avaient eu aucun mal à s’en dégager le plus rapidement possible. D’ordinaire, Janet se doutait qu’Alexander aurait voulu résister à ces gens. Mais il était aussi protecteur avec elle qu’elle l’était avec lui. Janet se demandait où se trouvait Fergus en ce moment, son futur époux, toujours plus inquiétant à se montrer si distant, même dans les évenements publiques comme celui-ci. Sans doute avec sa sœur…Caoihme avait tout à fait le profil du type de personne que l’on pourrait accuser de sorcellerie. Janet voulut se lever, aller voir s’ils allaient bien. Mais elle y réfléchit à deux fois. Si elle se levait, Alexander la suivrait. Et son frère, aussi courageux pouvait il être, n’avait que 14 ans. Il était hors de question qu’elle l’entraine vers le danger. Elle se résigna donc à attendre là avec lui que les choses se calment, dans l’inquiétude. Pendant que Fergus veillait sur sa sœur, plus qu’il ne veillait sur sa future femme, Janet veillait sur son frère.

♛ Arrivé(e) en Ecosse le : 16/08/2016

Les feux de Bealltainn

1 mai 1742 — C'est la panique dans la pleine des gens tombent perdent de vue leurs amis des femmes sont arrêtées des hommes sont tués, rien ne va plus alors que cette fête était synonyme de renouveau et de joie elle est désormais emprunte de peur et de haine.

Caroline Campbell ainsi que son apprentie sont emmenée malgré qu'elle se soient débattues. Cette histoire n'est pas terminée. Frances et Caoimhe sont sortie d'affaires grâce à leurs amis et frère respectifs, un peu bousculée et choquée mais rien de mal ne leur ai arrivés. Rose, elle aussi est sortie d'affaire heureusement pour elle.

La Garde, ayant capturé la pauvre Caroline décide de quitter les lieu au petit trot suivi des villageois, contant d'avoir deux sorcières à bruler la semaine prochaine !

Informations ♣︎ Nous sommes au dernier tour de cette intrigue, la garde est partie laissant la pagaille derrière elle et les invités choqués et déboussolés. Il est temps de clore vos jeux et pour cela vous avez jusqu'au 10 avril

« Les feux de Beltaine »

♛ Arrivé(e) en Ecosse le : 10/03/2017

Les feux de Beltainn, Fiona avait littéralement sauté sur l’occasion pour se changer les idées. Depuis la nouvelle des fiançailles de Francis avec la petite des Lowlands, la Lionne des Highlands avait du mal à trouver le sommeil. Comment John avait-il pu faire une chose pareille. Quoi qu’il en fût, les beaux jours étaient enfin de retour. Fiona Farquharson était venue sur les terres Campbell avec son fils, sa belle-fille et à son grand désespoir, le bâtard avait suivi. Mais fort heureusement, elle n’eut pas à supporter sa vue trop longtemps. Il trouva le bon goût de s’éloigner. La cérémonie s’était déroulée sans aucun problème. Claire avait rejoint une jeune femme brune qui lui avait fait des signes. John l’avait suivi et Fiona était restée avec sa petite princesse Moira. Les deux femmes regardaient les feux lorsque la garde arriva. Sur le moment, Fiona ne réagit pas. Elle laissa les hommes passer devant elle et sa fille. Elle constata que certains se dirigeaient vers un groupe où le bâtard de son défunt époux se trouvait. Puis elle constata, fort heureusement pour eux, qu’ils ne prenaient pas la direction de John et Claire.
En revanche, un petit groupe d’homme s’en prenait à la maîtresse de cérémonie. Fiona regarda les hommes se démener avec lady Campbell. Elle aurait pu bouger. Elle aurait pu remonter à cheval et aller au-devant de la garde. Elle aurait pu faire un signe, un seul à l’un des hommes qui l’accompagnaient pour qu’il vienne en aide à Caroline. Mais, non, Fiona ne bougea pas. La matriarche resta droite comme un piquet et ne leva pas le petit doigt. A dire vrai, elle n’en avait tout simplement pas envi. Lady Farquharson n’oubliait pas. Elle n’oubliait pas que les Campbell s’étaient allié à l’Angleterre. Ils avaient combattu les leurs. Et bien que cette jeune femme soit trop jeune, qu’à cela ne tienne. Les enfants payaient pour le comportement de leur parent. Après tout elle apiquait déjà cette politique avec fermeté au sein même de son clan. Le bâtard n’avait en soit rien fait, mis à part d’être venu au monde. Une erreur de son père et de sa mère que Fiona s’évertuait chaque jour à le lui rappeler. Et finalement les hommes réussirent à maîtriser la belle rousse et s’en retournèrent leur proie sous le bras. Fiona jeta un œil à sa fille et lui fit signe de rejoindre les chevaux ; Il était grand temps de quitter ces terres de malheurs. De toute façon les terres Campbell étaient la terre de traitre, il ne pouvait rien ressortir de bon de cette fête, en ces lieux. « Allez chercher le Laird et Lady Claire. Il est temps que nous repartions. Et ramenez-moi donc le bâtard. Qu’on ne dise pas sur moi que j’abandonne le bâtard de mon époux dans un moment pareil. » ordonna Fiona farquharson qui remontait déjà en direction des équidés. Oh elle aurait bien sûr aimé laisser là le bâtard, mais il était hors de question que l’on vienne parler sur elle, dans les tavernes d’Aberdeen.

Les feux de Bealltainn

Event n°2

Mai 1742

Tout est allé si vite. La danse et le baiser d'Agnès ont laissés un Alistair pantois derrière eux, si bien qu'il ne peut réagir vite alors que l'annonce d'une attaque gronde à travers la lande. Toutefois, l'image de sa sœur en danger éclate avec violence dans son esprit. Il la cherche, il la cherche désespérément du regard pour l’apercevoir un peu plus loin ; violentée par un homme en noir.

« Moira! » Cri t-il avant d'accourir vers elle, bousculant quelques personnes en panique sur son passage.

En se faisant, il sent une rage insensée traverser son corps et embrumer la raison de son esprit. Si bien que son poing se referme déjà sur le manche de son épée. Puis, la vision qui succède l'ampli d'effroi. Alma, la domestique de sa sœur, prend sa défense et est vulgairement abattu par l'agresseur. Comme une moins que rien, comme un animal. Alors, l'effroi laisse place à la rage et, alors que Moira se débat pour résister à son assaillant rieur, Alistair brandit son épée de son fourreau. La lame s'enfonce dans un premier temps dans les reins du garde qui pousse un son macabre alors que le sang lui remonte déjà dans la gorge. L'homme se retourne pour se retrouver face à Alistair qui vient de retirer son épée, et qui le foudroie d'un regard dangereusement ténébreux.

« Ça c'est pour Alma. Et ça... » Grogne t-il dans un premier temps, la voix brisée par la haine, avant d'élever son épée et d'ajouter. « ... c'est pour ma sœur! »

Alors, l'épée s'élance une seconde fois avec une force maîtrisée. La lame atteint la nuque de l'assassin et, d'un coup sec, lui tranche la tête. Une giclée de sang atteint le torse d'Alistair, tachant ses vêtements et une partie de la peau de son cou, tandis que le visage blafard roule un peu plus loin.

« Feartie. » Crache t-il en gaélique (lâche) alors que le corps sans vie s'effondre à son tour mollement au sol, laissant le sang couler abondement sur l'herbe verte.

Parce que, pour lui, il n'y a qu'un lâche qui peut s'attaquer à une femme sans défense, et d'autant plus à une femme aveugle.
Les doigts d'Alistair faiblissent alors tandis qu'il lâche son épée. Regardant avec un air impassible le corps qui se trouve désormais à ses pieds. Un corps dont il a ôté la vie et ce, sans aucun état d'âme. Pourquoi ressent il ça? Pourquoi est il autant satisfait de l'avoir tué? Alistair ne se pose pas d'avantage de question. Il bondit jusqu'à sa sœur pour l'enlacer. Ses mains tremblent encore sous l'effet de l'adrénaline et alors que la douleur prend le dessus sur tout ses sentiments. Il vient de tuer... il vient véritablement de tuer.

« Tout va bien... Je suis désolé! » Murmure t-il, tentant d'être rassurant et, par la même occasion, de se rassurer.

Sa sœur, en pleur, le reconnait aussitôt et répond à son étreinte avec toute sa fureur. Demandant entre deux sanglots des nouvelles des autres. Mais, à cet instant, Alistair ne retient qu'un seul prénom : Agnès. Agnès. Où est Agnès?! En un rien de temps, il reprend contenance. Ses mains cessent de trembler et la douleur se dissipe dans sa détermination ; celle de retrouver Agnès et de la protéger.

« Respire! On va les retrouver! » Lance t-il à Moira avant de se détacher d'elle afin de récupérer la canne de cette dernière, ainsi que son épée. « On va les retrouver, d'accord? » Ajoute t-il en glissant sa canne dans ses mains.

Alors, et pour son plus grand soulagement, il entend sa voix résonner derrière lui. Il se retourne, posant ses yeux verts sur la brune qui se précipite déjà vers eux. Il accueil Agnès en posant une main protectrice dans son dos et afin de la rapprocher de Moira, observant un bref instant autour d'eux pour veiller au grain et anticiper le danger. Puis, derrière lui, un gémissement répugnant attire son attention. D'un seul coup, son cœur se déchire.

« Restez avec elle. » Demande t-il a Agnès en lui confiant sa sœur.

Alors, Alistair s'éloigne pour s'approcher d'elle. Alma. Elle est étendu là, sur le sol. Du sang perle de ses lèvres entrouvertes et ses yeux larmoyants le fixent, suppliante. Le brun serre les dents en y lisant sa souffrance, sa peur. Il s'accroupit prêt d'elle, lâche une nouvelle fois son épée et prend sa main dans les siennes. Alma respire difficilement et elle continue, elle continue de le regarder, de lui demander de l'aide alors que lui ne peut qu'être impuissant. Il ne peut faire qu'une seule chose, l'apaiser.

« Merci... Merci pour tout Alma. Que Dieu te garde. » Murmure t-il, la voix déchirée, alors qu'il la sent faiblir entre ses mains... et disparaître.

Ses yeux le fixent encore, alors il baisse la tête. Retenant des larmes qui ne devraient couler sur les joues d'un homme et qui ne coulent pas, effacés par la rage. Ses doigts vont avec délicatesse fermer ses yeux avant qu'il ne se relève et se retourne pour rejoindre les deux jeunes femmes.

« Allons nous mettre en sécurité. » Ordonne t-il, froidement, sans adresser un regard a Agnès qui est la seule a avoir véritablement assisté à la scène.

Made by Neon Demon

Les feux de Bealltainn

“Fêtes nationales ?... Fêtes religieuses ?... Le peuple n'est pas toujours tellement regardant, quant à l'origine de ses joies. Pourvu qu'il s'amuse, il n'en demande pas davantage.”

« Tout va bien... Je suis désolé! »Son frère était venu à son secours... Comme toujours. Depuis le tout début, il avait toujours été là... Même le jour où on avait déclaré sa cécité, il avait été le premier quand elle s'était cognée, enfant, sur cette table. Depuis ce jour, il n'avait jamais failli à sa mission d'aîné.
A un point où cela pouvait paraitre obsessionnel mais Alistair avait toujours tout fait pour elle. Si il avait commencé à lire, il l'avait commencé avec des livres parlant de médecine pour en apprendre un peu plus sur ce qu'on appelait "être aveugle", il avait construit, au sein de leur demeure, des obstacles pour l'entraîner à déambuler en faisant fit de son handicap. Jamais, au grand jamais, il ne l'avait laissée tomber. Et ça, même si elle ne l'avouerait certainement jamais, elle vouait une adoration sans borne à son frère.

Parce que jamais il n'avait failli à sa tache. La, encore, il venait de la sauver. Inutile d'être devin pour deviner ce que cet homme voulait lui faire... Faisant une crise d'angoisse en repensant à son potentiel viol et pour la sécurité de Caoihme et d'Agnès, son frère la calma: « Respire! On va les retrouver! » tout en lui fourrant sa canne dans les mains. « On va les retrouver, d'accord? »
Tout à coup, en ressentant le bois rassurant de sa canne, elle respira mieux. Comme si un poids lui avait été ôté des épaules. Elle hocha positivement la tête aux mots de son frère.
Heureusement, un « Moira, tout va bien ? » Nulle doute: il s'agissait de la voix d'Agnès! Le frère et la soeur MacKintosh se dirigèrent vers la fille Douglas. Moira sauta dans les bras de cette dernière, soulagée que son amie soit saine et sauve...Même si on ne pouvait guère dire qu'ils étaient tous en sécurité. Il fallait fuir et le plus vite possible!
Soudain, elle eu l'impression que l'attention de son frère était demandée autre part.
« Restez avec elle. » et il parti.

Elle compta...Il lui fallu bien cinq bonnes minutes pour son frère de revenir auprès d'elles. Elle demanda à Agnès: Il est auprès d'Alma, n'est-ce pas? La réponse ne se fit pas entendre et elle dit, des larmes silencieuses coulant sur ses joues: elle m'a sauvée la vie...Elle a sauvé ma vertu...Merci Alma, merci pour tout!

Heureusement, son frère revint à elle et Moira vint se réfugier dans ses bras. « Allons nous mettre en sécurité. » Elle dodelina la tête: oui...Mon frère, pitié! Je veux rentrer à la maison! Rentrons dans le nord! C'était bien la première fois qu'elle demandait à rentrer chez elle. Moira chercha la main d'Agnès Retrouvons nos amis. Retrouvons nos familles!

Les feux de Bealltainn

Les clans .

Alors que la fête semblait être synonyme de joie, de bonheur nous voici donc en panique devant des hommes armés criant leurs haines contre les sorcières. Des sorcières ? Mais nous ne faisons absolument aucun mal. La panique s’empare rapidement de mon être lorsque je vois ces villageois capturer des jeunes femmes, Lady Campbell, Frances Mackenzie et d’autres encore. C’est le chaos total, des hommes et des femmes tombent et je lutte pour ne pas faire une crise d’angoisse. Mon angoisse se transforme rapidement en colère lorsque l’un d’eux attrape mon amie Cao. L’un d’eux m’attrape le bras et me frappe pour me faire taire. Je me retrouve assommée et blessée au niveau de la bouche. Je respire difficilement et je commence à croire que nous n’allons pas nous en sortir.

« Veuillez ôtez vos mains de mes sœurs ou vous allez tâter de ma lames ! »

C’est Fergus, je reconnais sa voix, je lève rapidement mes yeux vers lui et assiste à un petit combat, me retrouvant rapidement libérée des griffes de l’Ecossais. Fergus m’ordonne rapidement de me cacher, ce que je fais sans le remercier de m’avoir sauvé la vie. Je reste cachée derrière un arbre à la fois apeurée et me sentant coupable de ne rien faire. Qu’est ce que je pourrais faire de plus ? Je repère Cao de loin et monte rapidement à cheval avec elle. Je suis si soulagée qu’elle soit vivante que je ne peux pas m’empêcher d’avoir un sourire malgré cette scène d’horreur.
Elle a raison, nous devons soigner les blessés et rapidement. Elle n’attend pas ma réponse et nous dirige rapidement vers une écurie. Je lui donne un sourire reconnaissant lorsqu’elle me dit que nous allons réussir. Je ne suis pas convaincue et je suis morte de peur mais j’essaye de rester courageuse, aussi courageuse qu’elle.

- Je sais.

Ma voix est tremblante et je suis incapable de dire quoique ce soit d’autre. Toutes ces horreurs….tous ces morts, c’était bien trop pour moi. Je ravale rapidement mes larmes. Des personnes arrivent près de nous. Je laisse Cao parler à ma place mais repère rapidement un homme inconnu avec un autre homme dans les bras. « Mon frère est blessé, aidez –nous svp ». Sans attendre l’avis de mon professeur, je m’avance rapidement vers l’homme et lui ordonne d’allonger son frère. Nous commençons rapidement à soigner son frère, c’est une blessure superficielle, bien qu’assez moche je dois dire. Petit à petit, d’autres personnes arrivent pour se faire soigner et devant ce monde je commence à m’inquiéter. Où es Ferguson ? Je lance un regard à Cao, un regard inquiet, puis je lui souris en essayant d’être convainquante.

- Il va bien. Ne vous inquiétez pas, je suis sûre qu’il va bien.

En vérité je l’espère vraiment. Je décide de m’occuper l’esprit en soignant les blessés qui arrivent près de nous.

♛ Arrivé(e) en Ecosse le : 28/12/2016

Agnès s’était précipitée vers Alistair et Moira. Elle avait accueilli le contacte de la main de son promis avec soulagement dans son dos. Enfin un peu de protection. Agnès n’était pas des plus à l’aise. Elle avait peur, oui, peur de ces hommes, de ce qu’ils pouvaient faire et de ce qu’ils avaient déjà fait. Peu de temps après son arrivée auprès d’eux, Alistair lui demanda de rester avec Moira. Agnès accepta, évidemment. Mais elle ne put s’empêcher de murmurer un « Attention à vous. » à peine audible. Agnès essaya de chasser ses idées noires.

Agnès le regarda s’éloigner. Elle n’arrivait pas à détacher son regard u frère de sa meilleure amie. Elle craignait qu’il ne disparaisse ou pire. Mais non, il était maintenant auprès d’une autre. Agnès manqua de se lever pour aller voir. Mais Moira la retint en lui demandant s’il était avec Alma. Était-ce la femme étendue sur le sol ? La brune supposa que oui mais ne sut que répondre à son amie. A dire vrai, son silence était déjà une réponse, pleine de tristesse. La Highlander remercia la femme qui rendait déjà son dernier souffle. Agnès avala sa salive. Elle avait un goût amer. Elle avait v Alistair fermer ses yeux avec une expression étrange sur le visage. Les MacKintosh devaient être proches d’elle pour que sa mort les touche à ce point. Mais Agnès ne jugea point, elle n’en avait aucun droit. Alistair revint auprès d’elles et ordonna qu’ils partent. Excellente idée, elles n’auraient pu y songer toutes seules. Agnès l’avait pensé très fort mais ses mots n’avaient pas passé la barrière de ses lèvres.

Moira chercha sa main et la brune la lui tendit avec douceur. Retourner chez elle, auprès de leur famille. Leur famille, soudain Agnès tressaillit. James, George, son père, sa mère et même Elizabeth… Elizabeth, se souciait-elle réellement de son sort ? Il fallait croire. Enfin c’était surtout que la Lowlander n’avait pas mauvais fond et qu’elle ne pouvait réellement souhaiter un sort terrible à quelqu’un, même sa belle-sœur. Alors Agnès se releva, entrainant avec elle Moira et suivit Alistair. Ils passèrent non loin du corps de la pauvre femme et un frisson parcourut le corps de l’Écossaise. Elle resserra sa prise sur la main de son amie. Elle détourna le regard mais resta sur place un petit instant. C’était comme si son corps refusait de poursuivre sa route. Alors elle lâcha la main de Moira et resta là, attendant que cela passe. Alors c’était ainsi, lui aussi était resté là, gisant sur le sol, immobile. Une magnifique statue sans plus aucune vie. Agnès était sur le point de défaillir. Elle devait se ressaisir, elle le devait.

Elle reprit enfin ses sens et rejoignit Alistair et Moira qui avaient tous les deux poursuivi. Le trio tomba bientôt sur James Douglas, aux côtés de Caoimhe. Agnès soupira de soulagement. Au moins l’un de ses frères allait toujours bien et son amie aussi. « Oh Cao, vous allez bien alors. Dieu soit louée. » lâcha dans u soupire Agnès. « Vous n’aviez point à vous inquiéter, ma sœur. Je vous avais dit que je la retrouverai. » avait rétorqué James en rougissant quelque peu. Agnès serra les points et ébouriffa nerveusement les cheveux de son frère. « Bien sûre que si je m’inquiétais. Comme je me suis inquiétée pour d’autres... » sous-entendu, Alistair et Moira, enfin surtout Alistair d’ailleurs. Cela l’agaçait un peu, mais ce n’était que constatation. « Rentrons. » lâcha-t-elle finalement au bord de la crise de nerf.

Caoihme

ft. les gens

chapitre quatre

Peu de temps après avoir quitté nos proches, Rose et moi, nous retrouvons seules. Mais pour combien de temps ? Je l'ignore. Je déclare à mon apprentie que nous devons soignés les blessés. Oui, c'était notre devoir. Un devoir de chrétienne. Par la suite, j'entends du bruit puis je pose une question.
Nous voyons des blessés, nous soignons ces derniers avec le nécessaire que nous avons. Nous ne faisons pas que soigner les corps mais également soigner les âmes. En effet, nous rassurons les personnes. Mais mon cœur est inquiet. Où sont mes amis ? Je n'avais pas encore vu Frances, Agnès, James, Moira, Alistair, Fergus, Alexander, Janet et Magnus. Tant de gens que j'aime et que je ne souhaite pas voir disparaître. Je ne pourrais pas le supporter. Et puis, pourquoi le Seigneur voudrait encore m'enlever mes proches encore une fois ? Deux frères, deux parents, un fiancé n'étaient pas déjà assez ? Devrais-je encore souffrir ? Les volontés du Seigneur sont impénétrables comme un tour qu'on ne peut assiéger. Je regarde Rose après eu ces dernières pensées, je lui offre un sourire et nous continuons notre tâche, celle de soigner les gens.

Rose - Il va bien. Ne vous inquiétez pas, je suis sûre qu’il va bien.

Caoihme – Je l'espère Rose, je ne pourrais pas survivre sans lui.

Oui, que pourrais-je faire si mon frère est tué lors de cet affrontement ? Je ne serais plus rien. Je serais orpheline, sans fratrie, sans parents. De plus, qui pourraient administrer les terres Abercromby ? Non, il fallait qu'il vive ! Mon dieu, faites que mon frère puisse survivre et si ce n'est pas le cas, je jure que je renoncerais à ma foi catholique. Pourquoi devrais-je croire en Dieu qui a détruit ma famille ? Oui … Je ne le comprend pas.
Peu de temps après ma dernière réflexion, je vois un visage familier, il s'agit de James Douglas, le frère cadet d'une de mes plus proches amies. Nous parlons brièvement puis nous retrouvons Agnès, Moira et Alistair.

Caoihme – Faites attention à vous mes amis pour le retour. Je leur souris. Puis, je repris doucement. Je reste avec Rose, est-ce que quelqu'un peut nous aider ? Leur demande-je.

Quelques secondes après ma question, je vois d'autres personnes que nous connaissons.

caoihme ❧ les feux de Bealtainn

(c) black.pineapple

Sujet: Re: EVENT N°2 « Les feux de Bealltainn »

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