Les maladies et remèdes

Mes petits écossais et anglais préférés, le XVIIIe siècle ne nous offre pas autant de médicaments que l’époque dans laquelle nos chères têtes blondes ou autres vivons. Voici donc une petite annexe sur les principales maladies et les remèdes pour les bobos et autres maux auxquels nous pouvons être victime en cet an 1742.

Les maladies

La variole : cette maladie est grave, infectieuse, contagieuse et épidémique ; elle se caractérise par des plaques rouges devenant des vésicules puis des pustules. Elle refait son apparition au Moyen-Age après une accalmie et revient en force en Europe. De nombreux malades sont soi-disant soignés grâce à des ventouses posées aux épaules et aux jambes qui font apparaître et crever les tumeurs.

La peste : Peste bubonique : Fièvre, douleurs musculaires et articulaires, maux de tête et fatigue importante, augmentation de la taille des bubons (ganglions) qui deviennent douloureux et sensibles.
Peste pulmonaire :  Même symptômes que la peste bubonique mais elle survient lorsque le bacille atteint les poumons.

l’ergotisme : il est aussi appelé « mal ardent », « feu sacré » ou encore « feu de St Antoine » ; c’est une maladie fréquente au Moyen-Age. Les symptômes sont très marquants : les membres postérieurs se nécrosent, ce qui donne l’impression que le sujet brûle de l’intérieur. _ L’épidémie débute en 857 sur la rive gauche du Rhin et envahit progressivement la France, l'Angleterre et l’Écosse. La guérison est dépendante de la constitution des malades avant l'infection. La guérison, lorsqu'elle a lieu est d'un minimum de 4 semaines à 1 mois après l'apparition des premiers symptômes;

La Lèpre : La lèpre est une maladie infectieuse chronique due à une bactérie touchant les nerfs périphériques, la peau et les muqueuses, et provoquant des infirmités sévères.

Les plantes médicinales, principaux remèdes que nos guérisseuses pourront vous prescrire et donner.

• La datura : Elle est utilisée comme composant d’onguents destinés à provoquer des transes, des hallucinations et des sensations de lévitation. Elle peut être à l’origine de visons Également considéré comme aphrodisaique, la datura pourrait être à l'origine des visions fantastiques grouillant de boucs et de démons lubriques dont les procès de sorcellerie font grand cas.

• Le millepertuis : Il guérirait les possédés.

• La sauge : elle combat les sueurs, le manque d'appétit, la dépression physique et morale.

• La jusquiame : elle fait partie des plantes entrant dans la préparation des breuvages et pommades qui emmènent les sorcières au sabbat. Elle peut être utilisée avec parcimonie contre les rages de dents.

• L'hellébore : elle pourrait servir contre les dérangements cérébraux.

• L'armoise : cette plante entre dans la composition des filtres destinés à "dénouer l'aiguillette", un maléfice qui frappe d'impuissance les jeunes époux.

• L’aurone : elle est utilisée comme plante stimulante de la digestion et comme vermifuge.

• L’écorce de saule : il est utilisé pour soigner les fièvres.

• L'achillée : lorsqu’elle est appliquée sur les blessures arrête les hémorragies.

• La marjolaine : elle est utilisée en cataplasme. Elle apaise les contusions et les œdèmes.

• L’anis : cette plante a des propriétés digestives, respiratoires, apéritives. Les graines d’anis, à la saveur fraîche, sont employées en cuisine comme condiment.

• La grande camomille : elle était recommandée contre les maux de tête, les migraines rebelles et les névralgies.

• La moutarde : elle est connue pour ses vertus antiseptique.

• Le raifort : Il est utilisé comme antiscorbutique.