Un moment entre filles ❀

 Nous sommes avec ma Mère à Édimbourg depuis moins d'une heure. Nous entrons dans une auberge du coin, ma mère demande si nous pouvons rester quelques jours. L'aubergiste accepte. Ensuite, nous sommes dans notre chambre. Je souris à ma mère. Je l'aide à défaire nos affaires. C'est la première fois que je passe quelque jours avec ma mère. En effet, d'habitude, il y a les garçons mais cette fois-ci ma mère voulait que je l'accompagne. Je suis heureuse de passer quelques jours en sa compagnie.

Mère -  Cao, que comptes-tu faire aujourd'hui ?
Caoihme – Je pense que je vais rendre visite à Flora MacDonald, si tu m'autorises à y aller.
Mère – Oui, bien sûr. J'ai quelques achats à faire. Tu peux aller la voir après que nous ayons pris le repas, qu'en penses-tu ?
Caoihme – Oui, je ferais ça. Est-ce que je pourrais acheter quelques objets ? Ou des tissus ?
Mère – Oui, pourquoi pas. Mais évites de dépenser tout l'argent pour ces choses. Elle me sourit puis elle me caresse la joue.

Puis, nous parlons d'autres sujets, je lui confie que j'aimerais continuer à aider la guérisseuse. Elle me dit que c'est possible mais qu'elle doit en parler à mon père. De plus, elle me demande si un jour, je songe quitter la maison familiale. Quand elle pose cette question, je ne sais quoi répondre. Certes, je veux me marier mais pas pour l'instant, je suis trop attachée à mes terres. De même, je ne me sens pas prêtre à partir. Ensuite, nous allons prendre le repas dans la salle commune. On nous sert divers plats. Par la suite, des tuniques rouges viennent dans l'auberge. Ils s'assoient et  demandent des boissons. Je regarde ma mère. Elle me fait le regard de ne rien faire ni de rien dire. En effet, quand elle faisait cela, elle ne voulait pas que je commette d'impaire surtout que je suis connue pour ma grande franchise. Dans ce cas, je ne dirais rien mais je n'aime pas tellement voir les anglais chez nous. Suis-je jacobine ? Je ne suis pas vraiment dans ce groupe. Je ne tolère pas vraiment les anglais mais ils ne m'ont rien fait. Bref, nous finissions de manger, nous partons de l'auberge après avoir payé le repas. Puis, nous allons dehors. Nous évitons soigneusement les anglais. Ensuite, ma mère me mène près de l'endroit où Flora loge. Je fais mes adieux à ma génitrice, elle me recommande de revenir à l'auberge avant que la nuit tombe.
Quelques minutes après, j'entre dans cette demeure. Je demande à voir Flora. Ensuite, on m'amène près d'elle. Je souris en la voyant. Je m'approche d'elle.

Caoihme - Latha math Flora ! Ciamar a tha thu?  Je  suis de passage en ville et je voulais savoir si tu pouvais passer du temps avec moi. Si cela ne te dérange pas. Je souris doucement.

De plus, dans mon sac, j'avais apporté un petit cadeau pour Flora.

"Flora, votre amie Caoihme est ici. Elle demande à vous voir."

Flora tourne la tête, un sourire tire joliment son visage. Ses yeux se plantent dans ceux de la vieille femme face à elle remplie d'espoir. Elle saute de joie au hochement de la tête de Lady Donna, sa préceptrice. Aux questions silencieuses, réponses silencieuses. La jolie écossaise se lève, et se présente face à celle qui l'elève depuis maintenant presque 8 ans.

"Je serais de retour avant la nuit Lady Donna, je vous le promet. "

Un autre hochement de tête, et dans un froissement de tissu, la jeune brune passe la porte avant de descendre les escaliers. Les chaussures claquent sur la parquet, et enfin les jolies boucles rousses de son amie lui font face. Le sourire s'étend davantage encore et atteins les yeux. Et le coeur.

"Je suis ravie de te voir Caoihme! Ta visite est un vrai rayon de soleil! Suis moi, j'ai songé à toi en voyant cet endroit la dernière fois, et depuis j'attend sans cesse ton arrivée!!"

Sans vraiment répondre à la question de savoir si elle allait bien ou non, FLora prend la main de son amie et la tire dans la rue. Oui, elle va bien, mais son sourire devrait être suffisant, lui épargnant l’effort de le dire. Elle est heureuse. Sa sœur lui manque, Ranald aussi, comme beaucoup de membres du clan. Mais elle est heureuse dans cette ville écossaise, malgré le nombre de tunique rouge qui se trimbalent en ville. Une rue, et puis deux. Et puis trois. Très vite elle se retrouvent dans une petite ruelle. Une petite place. Où un arbre à poussé en son centre, son laisser le temps de dire quoi que ce soit à son amie, en marchant un peu vite, trop vite puisqu'elle même court à moitié - si Lady Donna la voyait elle se ferait un plaisir de la réprimander- elle rentre dans une petite échoppe. Un artisan est derrière un comptoir et salue la jolie brune comme s'il elle est une habitué, ce qu'elle est tout compte fait depuis deux mois. Et enfin elle arrête sa course devant une des étagère. Des mignatures en bois se bousculent, chevaux, oiseaux, blasons, armes, chiens, tout est là, sur cette étagère. Flora cherche un instant, et enfin elle trouve ce qu'elle cherche des yeux depuis une demie seconde. Avec un geste délicat elle prend une mignature et elle la tend à son amie écossaise.

"Je la trouve magnifique, et je trouve qu'elle te ressemble étonnamment! "

En effet. La posture est la même, la douceur des traits du visage se ressemblent à s'y méprendre, et les cheveux sont bouclés de la même manière. Seul la couleur du bois marque la différence entre les deux poupée, la réelle. Et celle en bois.

"J'ai trouvée cette échoppes il y a deux mois, je me suis dit que tu adorerait!"



[right]caoihme & Flora ❧ un moment entre filles[/te]

J'arrive chez Flora. Cela fait si longtemps que je n'ai pas vu mon amie et j'ai qu'un désir, celui de passer du temps un peu avec elle. Peu de temps après mon arrivée, je suis devant ma chère amie.  Je lui présente mes salutations et je souris.

Flora - "Je suis ravie de te voir Caoihme! Ta visite est un vrai rayon de soleil! Suis moi, j'ai songé à toi en voyant cet endroit la dernière fois, et depuis j'attend sans cesse ton arrivée!

Je n'ai pas le temps de lui répondre car mon amie me tire dans la rue. Je la suis, je ne parle pas durant cette course effrénée. Je me demande où cette précieuse amie va m'amener. Nous arrivons enfin, il s'agit d'une échoppe. Nous rentrons dans cette dernière, Flora salue le propriétaire, je fais de même. Nous allons près d'une étagère remplie de divers jouets en bois. Mes yeux s'émerveillent devant tant de beauté . Un jouet retient mon attention, il s'agit d'un cheval en bois. Ensuite, Flora me tendit une miniature. Une lueur s'éclaire dans mes yeux, de la joie. En effet, elle donne une petite poupée qui me ressemble. Le sculpteur a un réel talent

Flora - Je la trouve magnifique, et je trouve qu'elle te ressemble étonnamment!   Elle rajoute. J'ai trouvée cette échoppes il y a deux mois, je me suis dit que tu adorerait!

Caoihme – Elle est magnifique ! Tu me connais bien. Lui dis-je avec un grand sourire. Je caresse du bout des doigts cette petite poupée puis je repose D'ailleurs, j'ai un petit présent à t'offrir. Je pose délicatement la petite poupée sur une étagère, je ne voulais pas qu'elle se détruise par ma faute. Je cherche le présent pour Flora dans mon sac . Je sors ce présent de mon sac, ce dernier est une petite boite en bois contentant un collier. C'est pour toi. Je me rappelle en effet qu'une fois Flora et moi, nous sommes allés dans une boutique et qu'elle avait aimé un collier. Mais, je n'avais pas eu le temps d'offrir ce présent car je devais partir. Aujourd'hui, c'est l’occasion pour lui offrir ce présent.

Je ne dis rien pendant ce temps. Je me souviens qu'une fois avec Flora, on avait vu un homme qui réalisé des portraits . Je me demande s'il est toujours là. En effet, une fois, il avait réalisé nos portraits. Est-il devenu un grand peintre ou il est resté ici pour peindre les passants ? De plus, je me demande si un de mes amis d'enfance se trouve ici à Édimbourg. Je souris à Flora et je me demande ce qu'elle pense de mon modeste présent.

Flora observe son amie qui examine la petite statue. Elles n’ont pas vraiment eu le temps de se donner des nouvelles l’une l’autre, Flora ne leur a pas laisser le temps d’avoir des retrouvailles formelles et dignes de leur rang, comme Lady Donna s’évertuerait à le lui dire. Mais il y avait un temps pour tout. Les retrouvailles viendraient après, pour l’instant, elle observe son amie reposer avec soin la petite sculpture de bois. La main de la jolie rousse plonge dans son propre sac et en ressors une petite boite en bois tout à fait singulière.

« C’est pour toi. »

Sans l’ouvrir, elle se rue dans les bras de son amie, trop heureuse de ce petit présent, même si elle ne sait pour l’instant pas ce qu’il y a l’intérieur. C’est le geste de son amie qui la touche. Sans un mot elle l’enlace, au passage elle prend la petite statuette et la tend au sculpteur, sans aucun doute la petite statue est destinée à son amie. La jolie écossaise traîne son amie dehors, et la fait s’asseoir à ces côtés sur une petite murette. Elle pose la petite boite sur ces genoux, donne la petite statuette de bois à son amie, sans mot dire mais avec un grand sourire. Méticuleusement, elle ouvre doucement la boite, et c’est un joli collier qui se trouve à l’intérieur. Un magnifique collier qui représente une petite fleur, un petit chardon, très écossais. Un sourire se fige sur son visage alors qu’elle reconnaît le même collier sur lequel elle s’était arreter si longuement lors de la dernière visite de Cao.

« Tu n’aurais pas dû…Merci, merci milles fois. »

Encore une fois, sans pudeur, elle prend son amie dans ses bras. Exprimant comme elle le peut sa gratitude. Sans hésitation, elle sort le précieux bijou de la boite qui le contenait, et le ferme autour de son cou. Jamais la couleur violette de sa robe n’a eu autant de rapport avec ces bijoux. Elle prend le petit pendentif dans sa main, et plante ses yeux dans les belles prunelles de son amie.

« Merci encore, Cao. Tu me connais si bien. »

Elle range la boite désormais vide dans son petit sac. Et après avoir effleuré du doigt le nouveau collier accroché à son cou, elle présente son plus beau sourire à son amie. Cela faisait un moment qu'elle n'avait aps revue la jolie écossaise qui se tenait face à elle. Les boucles rousses qui entourait son visage d'anges lui avaient beaucoup manqué, comme le caractère doux et présent de son amie. Francès n'était pas venue depuis un moment elle aussi, et les deux jeunes femmes étaient ces deux principales distraction, excepté lorsque John était dans les parages. Mais il ne l'était pas depuis un moment, et la vie à Edimbourg lui semblait ennuyante quand l'une de ces deux amies écossaise n'était pas là. Et Ceana ne venait pas la voir ici..Et son laird n'avait pas prévu de la faire rentrer dans les terres MacDonald pour le moment. Edimbourg était donc sa maison pour le moment.

« Comment tu vas ? Quelles sont les nouvelles par chez toi ? Et plus important encore, combien de temps tu restes ? »