Event n°1 — LE BAL DES PRINCES

♛ Arrivé(e) en Ecosse le : 16/08/2016

Le bal des princes

Mars 1742 — Une grande, très grande soirée s'annonce. Les domestiques s'affairent à allumer les chandelles, lustrer le sol et faire briller le mobilier, les cuisines bouillonnent. es portes du château d'Holyrood allaient bientôt ouvrir et tout devait être parfait.

Durant leur séjours, les princes anglais : Frédéric de Galle et William-Augustus, duc de Cumberland souhaitaient organiser une rencontre avec les Laird écossais des highlands et lowlands. Cependant, une simple rencontre formelle les ennuyait c'est pourquoi il décidèrent d'organisé "le plus grand bal que l'Ecosse n'ai jamais vu" Un bal typiquement anglais qui ne manquera pas de plaire ou déplaire à nos amis écossais.

Il est l'heure, les portes du palais s'ouvrent, les gens commencent à arriver dans la grande salle.

♣ Information sur le jeu : En ce 21 mars, toutes les familles influante écossaise se retrouvent au palais de Holyrood à la demande du prince hériter est de son frère pour une bal qui, c'est certain, restera dans les mémoires. Pour ce premier tour, vous arrivez au palais et vous rencontrez les personnes autour de vous. Veillez à ce que personne ne soit mise de côté. Ce premier tour durera jusqu'au 20 novembre.
Il n'y a pas d'ordre de passage.

« Intrigue écrite par Serindë »

Intrigue n°1: Le Bal des Princes

Pour la première fois depuis sa naissance, Frances Mackenzie allait participer à un bal organisait par les tuniques rouges à son grand damne. Néanmoins, elle ne serait pas la seule. Son frère et Laird Kenneth lui avait appris que toutes les familles influentes écossaises avaient été convié à l’événement, donc tous les clans seraient présents ou la plupart en tous cas. Même si tous ne s’entendaient pas avec les Mackenzie, c’était un soulagement pour Frances. Elle ne serait pas la seule écossaise jacobite présente contre son gré.

Les Mackenzie arrivèrent donc ensemble au palais d’Holyrood. Frances ne pouvait le nier, ces Anglais avaient bel et bien réussis à organisé « le plus grand bal que l’Ecosse n’est jamais vu » en terme de grandeur et de décorations, mais c’était à revoir en terme d’ambiance. Du point de vue de Frances les musiques étaient beaucoup trop lentes et ces gens semblaient tous si… guindés. Comment faisaient-ils pour danser de façon si rigide ? C’était très intriguant pour Frances. Elle savait danser, mais les danses anglaises lui étaient totalement inconnues. De là où elle était –près d’une des grandes baies vitrées menant aux jardins du palais- Frances avait un parfait point de vue de la piste de danse et vice-versa. Elle avait pourtant espéré qu’aucune tunique rouge ne la remarquerait ! A croire que sa sobre robe n’était pas suffisante(petit click) pour les éloigner puisque c’était le cinquième homme auquel elle refusait une danse alors qu’elle venait tout juste d’arriver ! Kenneth allait grincer des dents lorsqu’il apprendra qu’elle les a toutes refusées d’ailleurs, m’enfin elle ne lui avait jamais promis qu’elle danserait avec l’un deux, juste de bien se tenir.

Exagérément désespérée, Frances regarda autour d’elle à la recherche d’une tête écossaise connue qui pourrait la sortir de là ou, au moins, faire en sorte que des tuniques rouges cessent de tourner autour d’elle comme une abeille à la recherche de son précieux nectar. N’avaient-ils pas suffisamment de roses ?! En plus, comment pourrait-on danser là-dessus ? Pour garder son calme, Frances s’imagina alors la piste de danse envahie par la musique, les danses écossaises et les écossais ainsi que les têtes des anglais. Un sourire espiègle et amusé se dessina alors sur ses lèvres.

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Intrigue n°1 — LE BAL DES PRINCES

Un bal. Un bal anglais. À Edinburgh. Et il était, bien évidemment, obligé d'y assister... Rien que le fait d'être entouré d'anglais fouineurs le rebutait déjà. Mais en même temps, ce serait certainement un bonne occasion d'apprendre certaines choses, de se faufiler dans les conversations... Qui sait, peut-être pourrait-il tirer son épingle du jeu.

Enfin, pour le moment, sa priorité était de fausser gentiment compagnie à son père et à Georgie. Moins il passait de temps avec eux, mieux il se portait! Et dans une grande fête, il était d'autant plus facile de le faire. Dès que son père fut occupé ailleurs, il se dirigea vers les grandes fenêtres, côté jardin, pour observer les alentours. Mon dieu.. Tout était si... anglais. Ça décourageait Alex qui laissa échapper un maigre soupire, imperceptible pour les autres convives. Dire que c'était ici que siégeaient les anciens monarques de l'Écosse... On en était bien loin à présent!

Se retournant d'un côté, il avisa alors un visage connu qui fit s'affoler son coeur. Frances. Elle semblait repousser un énième prétendant (une tunique rouge en plus!!) d'un air exaspéré. Il ne pouvait décemment pas laisser faire ça, il avança donc d'un pas assuré vers elle alors qu'un autre homme l'approchait. Il sourit mielleusement à celui-ci tout en tendant son bras à Frances.

« Désolé, mais elle est avec moi. »

Il l'entraîna un peu plus loin avant de mettre une certaine distance entre eux à nouveau, histoire de ne pas la brusquer.

« Pardonnez mon aplomb, mais vous sembliez avoir bien besoin d'aide. »

Sur ce, il lui sourit gentiment, simplement. Espérons que la présence d'un écossais auprès d'elle décourageraient ces tuniques rouges de l'importuner encore.

♛ Arrivé(e) en Ecosse le : 12/09/2016

Tous & Georgina
Le bal des Princes

U

n bal ! Quelle chance, en apprenant la nouvelle de la bouche de mon père je ne pus que sourire comme une idiote. Il me vaudrais une nouvelle robe bien entendu. J'était la Lady du clan ! Honnêtement j'étais certaine que comme beaucoup de chose mondaine Simon Fraser me laisserait le représenter. J'étais plutôt douée pour cela. Mais non malheureusement le vieux renard avait décidé de sortir de sa tanière et pas que lui, nooooon, Toute la famille était de sortie ! Simon Alex Sybil et Archibald. nous étions tous en route pour le palais de Holyrood. J'ignore pourquoi mais étant donné que Janet était sur le point d'épouser une Laird nous le retrouverons surement là-bas également avec son idiot de futur mari.

Vêtue d'une robe spécialement confectionnée pour l'occasion je sortais du fiacre à la suite de mon père, suivie de Simon, Alex, Sybil et Archibald. Oui nous avions une grande voiture. J'ouvris mon éventail en entrant au palais, prenant une posture digne et quelques peu supérieur je le reconnais. Contrairement à plusieurs personne ici, que me sentais totalement dans mon élément la musique était agréable. Pas aussi festives que dans les Highlands, certes mais agréable aux oreilles tout de même. Les amuses-bouches étaient bons et puis, surtout je jouissais de la liberter de ne pas devoir suivre la patriarche Fraser. Lui n'aimant pas les mondanités, il préférait trouver des amis, ce glisser dans un coin et râler sur le monde entier. Voilà la principale différence entre lui et moi, personnellement j'adorais les bals.

J'acceptai l'invitation d'un jeune militaire anglais tout à fait charmant. La soirée n'avais pas encore vraiment commencer mais comme certaines personne dansaient, je me laissais tenter. Ce d'autant qu'un bal étant avant tout fait pour danser non ? A la fin de celle-ci je me tournais vers la baie vitrée sans le vouloir vraiment mais mon oeil fut attiré par Alexander et Frances MacKenzie ? Voilà un étrange couple. Frances était une jeune femme très gentille qui avait soigné Archibald qui était tombé d'un arbre lors d'une visite sur les terres MacKenzie. Cependant, je décidai de ne pas m'approcher Alexander me déteste, je le sais et je ne suis pas si mauvaise que cela au point de vouloir me mettre mal à l'aise devant mademoiselle MacKenzie. Je décidai donc de rejoindre le buffet pour prendre un verre de vin, regardant attentivement qui arrivait. Je me demandais ses Ranald allait venir, J'étais tout de même un peu tendue à l'idée de voir arriver Janet au bras de son petit Laird Abercromby. Mais en même temps je la cherchais presque des yeux.

WILDBIRD

♛ Arrivé(e) en Ecosse le : 05/10/2016

Janet Fraser et le monde
Le bal des Princes

C

e fameux bal organisé par les anglais en terres écossaises n’enchantait pas vraiment Janet. La jeune femme n’avait pas revu sa famille depuis sa fugue au bras de Fergus Abercromby après que celui-ci est tué, lors d’un duel, l’homme à qui elle avait été promise par son père.

Fergus l’avait rassurée sur le fait qu’elle n’avait rien craindre de son père, même s’ils n’étaient pas encore mariés. Qu’il ne laissera pas l’emmener loin de lui, qu’il la protégerait et que de toute évidence, même si son clan était moins puissant que celui de Simon Fraser, ce n’était tout de même pas dans l’intérêt du laird Fraser de s’engager dans un conflit face aux Abercromby.
De plus, au vu de ce qui était arrivé à la famille de son futur époux, et à son futur époux lui-même, se retrouver entourés d’anglais n’était pas vraiment un plaisir. Janet craignait que, par hasard, des tuniques rouges responsable des malheurs des Abercromby répondent présents à l’évenement qu’était ce bal. Elle n’avait donc pas de temps à perdre à s’embarrasser des remarques éventuelles de son père ou de sa sœur aînée. Il faudrait qu’elle veille sur son fiancé pour l’empêcher de déclencher un désastre en public.

L’idée de ne pas y aller avait été évoquée mais cela pourrait donner l’impression que les Abercromby avaient désormais peur des anglais. Et évidemment, Fergus ne voudrait pas cela. Pas plus que Janet, concernant cette fois sa famille, car même si elle craignait en effet une intervention de son père, elle n’avait pas pour autant envie de lui montrer.

La bonne nouvelle cependant, car il y en avait tout de même une, était que Janet allait enfin revoir ses biens aimés frères Alexander et Simon Jr, ainsi que sa sœur, Sybil, et pouvoir prendre de leur nouvelles. Elle avait surtout hâte de présenter Fergus à Alexander, qu’elle avait élevé seule, et d’ailleurs, en voyant le jeune homme intelligent et charmant qu’il devenait, elle se confortait dans l’idée qu’elle ferait sans doute une bonne mère.
Janet arriva au bras de Fergus aux festivités. Elle était vêtue d’une élégante robe d’un rouge tirant vers le bordeau et ses cheveux étaient attachés de manière volontairement quelque peu sauvage.

« Fergus, je t’en prie, quoi qu’il arrive, reste calme. Joue-toi d’eux intelligemment. Ta vengeance viendra plus tard. », Conseilla la jeune femme, en serrant la main de son fiancée dans la sienne en guise d’encouragement, avant de s’engager véritablement dans la salle.

Le décor était somptueux et ce n’était pas étonnant connaissant les anglais, mais le regard de Janet ne s’y attarda guère longtemps. Déjà, elle cherchait du regard ses frères et sa sœur Sybil. Elle repéra Georgina dans la salle, en compagnie d’un anglais, ce qui était décevant mais guère étonnant, et fit mine de ne pas l’avoir remarquée pour enfin apercevoir Alexander en compagnie d’une charmante demoiselle. Sybil et Simon devaient être resté près de leur père, que Janet n’avait pas encore reperé.

« Oh, voilà mon frère Alexander, dont je t’ai si souvent parlé ! », expliqua Janet à Fergus. Elle se dirigea alors vers lui. Il n’avait peut-être pas envie d’être dérangé vu la présence de cette jolie jeune fille, mais après tout il lui avait tellement manqué…Et Janet ne pensait pas se tromper en se disant que lui aussi, devait attendre impatiemment de la revoir.

« Alexander ! », dit-elle en allant vers lui, un grand sourire de bonheur sincère sur son visage. A peine s’était-il retourné qu’elle l’enlaça pleinement.

« Tu m’as tellement manqué, petit-frère. » Elle profita de cette étreinte mais ne la fit pas trop durer car il lui fallait se montrer polie et se présenter à la demoiselle qui discutait avec Alexander. « Je peux enfin te présenter mon frère, Fergus. », dit-elle tout d’abord à son mari. « Alexander, voici mon fiancé Fergus, laird du clan Abercromby. Et mademoiselle, je suis comme vous l’avez surement compris la sœur d’Alexander, Janet Fraser. Pardonnez moi mon impolitesse, mon frère m’avait beaucoup manqué. », dit Janet.

*

PS : Frances, je suis donc partie du fait que Janet et Frances se rencontre pour la première fois ici, cela me paraissait plus logique. Et de là nous pouvons développer notre lien ;)

♛ Arrivé(e) en Ecosse le : 05/10/2016

Tous & Fergus
Le bal des Princes

« M

y Laird, une missive est arrivée ce matin, elle porte le cachet royal »

Je venais de rentrer d'une excellente chasse, avec un sanglier et trois lapins sur le dos lorsque Mme Innes apparu dans le couloir, pressée sans doute de transmettre ce message. Je me raidis en entendant parler de cachet royal, qu'est ce que la couronne voulait encore de mon clan, elle m'a déjà tant pris. Je la remerciai, posai les bêtes dans la cuisine et pris la lettre dans mes mains tachée par le sang des animaux que je venais de tuer... Un bal ?! Est-ce une plaisanterie ? Sur le coup, j'eus envie de la jeter au feu. Mais finalement je me retins. Il était inscrit que tous les Laird d'Ecosse y étaient convié. Si je ne m'y rendais pas, cela pourrait vouloir dire soit que je suis un couard, soit que je complote contre la couronne d'Angleterre, ce qui est le cas bien sûr mais je ne suis pas certain que la couronne ai besoin de la savoir, du moins pas pour le moment. Je n'avais donc nullement le choix. Il me fallait aller jouer les gentils sujets à Edinburgh. Heureusement, la capitale n'était pas trop loin de mes terres.

J'en informai mes deux femmes, Janet et Cao lors du repas, l'une pris la nouvelle très dignement, même si je savais que l'idée d'être entourée d'anglais ne la séduisait pas. L'autre se montra plus virulente, refusant catégoriquement de venir. Je comprenais le point de vu de ma soeur mais ne pas y aller était montrer sa faiblesse aux yeux des anglais. Non il fallait à tout pris nous y rendre, les trois.

Le jour du bal venu, j'avais demandé l'aide de Janet pour me vêtir, non pas que j'avais vraiment besoin d'aide mais je sais que ma douce fiancée appréciait donner son avis quand à mes tenu d'apparat. Je portais, bien entendu mon plus beau kilt avec une chemise à jabot des plus blanc et une veste vert mousse qui faisait, selon l'avis de Janet ressortir mes yeux et mes cheveux. Tans que ça lui plaisait, j'étais heureux. Surtout qu'elle était elle-même ravissante dans sa robe rouge. Ma soeur, ne nous accompagna pas, ce n'est pas faut d'avoir tenté de la convaincre mais je n'ai jamais vu une personne aussi têtue qu'elle. Avant de partir je lui lança une phrase en gaélique « Tu n'es pas une femme tu et une mûle ! » Le but était bien sûr de plaisanter un peu.

« Penses-tu... je ne tiens pas à te faire veuve avant notre mariage mais s'il le faut retiens moi »

Avais-je répondu à Janet alors que nous entrions dans la grande salle, somptueusement trop anglaise à mon goût. Une autre femme brune à la robe pourpre était en train de converser avec un anglais, je suppose qu'il devais s'agir de Georgina la soeur de Janet, l'indifférence de celle-ci me le confirma. Je souris en voyant que ma future épouse avait retrouvé les siens, en particulier son petit frère Alexander, qu'elle s'empressa de rejoindre sans pour autant me lâcher le bras. Elle ne le lâcha que pour mieux se retrouver dans ceux de son frère. Que donnerais-je moi pour vivre cela.

« Alexander ! Janet n'a de cesse que de me parlez de vous, je suis enchantez de vous rencontrer. »

Dis-je en hochant poliment la tête et souriant légèrement. Je nên oubliais pas néanmoins la politesse élémentaire et me tourna vers la jeune femme brune qui était en grande conversation avec le jeune Fraser.

« Madame, Ferguson Abercomby enchanté »

WILDBIRD

Intrigue n°1: Le Bal des Princes

Frances n’aurait pas du se laisser entraîner par ses divertissantes pensées, puisque son sourire fut mal interprêté par une tunique rouge qui s’approchait d’elle dans l’intention de l’inviter à danser. Encore un qu’elle allait devoir décliner pensa-t-elle, mais à son grand soulagement on vint à sa rescousse.

« Désolé, mais elle est avec moi. »

Ce n’est pas l’écossaise qui allait dire le contraire ! Le plus naturellement du monde, Frances s’empressa de s’accrocher au bras qu’Alexander lui tendait et s’éloigna avec lui. Aucun doute possible, elle était ravie de son intervention et retrouver le jeune homme était un réchauffement pour son petit cœur.

« Pardonnez mon aplomb, mais vous sembliez avoir bien besoin d'aide. »

« Il n’y a rien à pardonner. Vous avez vu juste et je vous en remercie du fond du cœur. Je suis ravie de votre intervention, je commençais à être à court d’excuses », avoua-t-elle avec un sincère sourire et un regard complice. Ils savaient très l’un et l’autre pour qui allait leur allégeance. Cela ne dérangeait donc nullement Frances d’être franche avec Alexander et elle savait qu’elle ne le mettait pas mal à l’aise en parlant de la sorte. S’engagea alors une conversation au sujet de leur présence dans ce bal et ce qu’ils pensaient de ce dernier. Petit à petit, Frances aperçu des têtes connus comme l’aînée d’Alexander, mais connaissant leur relation tendue, elle préféra juste esquisser un petit sourire tout en serrant gentiment le bras d’Alexander dans se mains en espérant lui faire comprendre par ce geste que tout conflit était à proscrire dans un lieu ennemi.

Ce fut précisément à cet instant qu’une voix féminine appela celui qui passait pour être son cavalier du soir aux yeux des Anglais. Frances ne reconnu pas la belle brune qui enlaça Alexander, mais au vue de cette soudaine proximité, elle devina qu’il devait s’agir d’un membre de sa famille. Son autre grande-sœur peut-être ? Frances en eu la confirmation quelques minutes après. Elle avait lâché Alexander, ne voulant pas empêcher une quelconque retrouvaille. Ainsi, Frances salua et observa les nouveaux venus en silence, remettant les pièces du puzzle en place pour savoir qui était qui.

« Alexander, voici mon fiancé Fergus, laird du clan Abercromby. Et mademoiselle, je suis comme vous l’avez surement compris la sœur d’Alexander, Janet Fraser. Pardonnez moi mon impolitesse, mon frère m’avait beaucoup manqué. »

« Non, je vous en prie. C’est tout à fait normal. Je sais combien vous êtes importante pour lui. »

« Madame, Ferguson Abercomby enchanté »

« Frances MacKenzie. Je suis enchantée de vous connaître et de pouvoir mettre un visage sur vos noms. Alexander a eu la gentille attention de m’éviter une mauvaise compagnie. Cependant, je n’aimerais pas entacher ces familiales retrouvailles… »

Elle ne faisait pas partie de la famille donc Frances pouvait bien se poser la question. Devait-elle rester pour continuer la conversation ou partir pour les laisser en famille ? Frances savait que son nom n’allait peut-être pas enchanté, donc peut-être que partir serait la meilleure de solutions. Instinctivement, son regard chercha celui d’Alexander pour connaître la marche à suivre.

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Caoimhe

ft. les gens

Chapitre un

Aller ou ne pas aller à ce maudit bal ? Je ne savais pas si je devais me rendre dans ce lieu où des tuniques rouges seront présents. Je soupire. Je marche dans notre demeure, je me rend près de la porte d'entrée pour faire mes adieux à mon frère et à ma future belle-soeur. Mon bien aimé frère tente de me convaincre encore une fois mais je reste obstinée. Ensuite, il me lance en gaélique que je ne suis pas une femme mais une mule. Je ne relève pas sa remarque et je monte dans ma chambre. Je fais les cent pas et je réfléchis toujours à cette épineuse question : aller ou ne pas aller à ce bal ? Je respire doucement. Soudain, j'entends des bruits de pas, Madame Innes rentre dans ma chambre après qu'elle ait toquée à la porte et me demandant l'autorisation de rentrer. Je lui souris.

Madame Innes – A ce que je vois, tu ne veux pas aller à ce bal.

Caoihme – Non, ma nourrice. Je n'ai pas tellement envie de voir des anglais.

Madame Innes – Pourtant, il n'aura pas que ces anglais mais également des écossais. Tu devrais y aller. Peut-être tu croiseras quelqu'un que tu connais ?

Caoihme – Oui, peut-être. Je soupire. Je réfléchis un peu. Tu veux bien d'aider à me préparer pour ce soir ?

Madame Innes – Bien sûr ! Commençons par ta robe.

Nous cherchons une tenue puis elle m'aide à me coiffer. Après elle me choisis une parure, celle que mon père m'avait offert pour mon anniversaire deux ans avant sa mort. Il s'agit d'un médaillon. Ensuite, je tourne sur moi-même et je regarde Madame Innes.

Madame Innes – Tu es splendide !

Caoihme – Merci ! Dis-je en souriant.

***

Quelques heures après j'arrive à Édimbourg, je me rend au palais. Je me sens nerveuse. Comment vais-je faire si je vois un de terribles hommes ? Je ne sais pas. Je décide de rentrer, je cherche mon frère et ma belle-soeur. Je les vois en compagnie d'Alexander et Frances. Je me dirige vers eux. Je souris à mon frère et à ma belle-soeur. Je me place à leur côté.

Caoihme – Alexander ! Frances ! Je suis heureuse de vous revoir. Comment allez-vous ?

Je reste toujours aussi nerveuse. Je respire doucement. Je me demande si je verrais Ranald.

caoimhe ❧ le bal des princes

(c) black.pineapple

HJ : robe

♛ Arrivé(e) en Ecosse le : 16/08/2016

Le bal des princes

Mars 1742 — Les invités affluent. Il y a là de grands noms Mackenzie et Fraser principalement, deux clans rivaux qui pourtant sont dans le même camp politique. Cela ne réjouira certainement pas le vieux renard et Kenneth Mackenzie de voir Frances discuté à l'écart avec Alexander. Cela promet une fin de soirée compliquée. Georgina Fraser quand a elle est seule buvant son vin et discutant avec des anglais. L'arrivée d'un petit clan des lowlands, les Abercomby ne simplifia pas le tableau. Janet Fraser couru à travers la salle pour étreindre son frère suivi d'un grand rouquin le nouveau Laird qui semble particulièrement tendu ce soir. Un peu plus tard arriva Caoimhe la soeur de Fergus qui rejoignais le petit groupe.

Les trompettes retentirent et le chambellan s'exprima avec un flegme tout ce qu'il y a de plus anglais.

« Brave gens des terres écossaises merci d'accueillir leurs très grâcieuses majestés les princes Frédéric de Galle et William-Augustus, duc de Cumberland »

Le anglais présent applaudirent et firent la révérences. Les écossais, proche de la couronne le firent également, pour les autres c'était plus compliqué ces deux hommes étaient après tout les fils du roi, l'avenir de la dynastie. Un simple coup d'épée et... Ce serait si tentant.

« Mes chers et loyaux sujet, bienvenu à cette modeste reception j'ouvre officiellement le bal ! A l'Angleterre ! »

S'était exprimé le prince Frédéric alors que la musique reprenait plus fort qu'avant incitant ainsi les gens à danser.

Durant leur séjours, les princes anglais : Frédéric de Galle et William-Augustus, duc de Cumberland souhaitaient organiser une rencontre avec les Laird écossais des highlands et lowlands. Cependant, une simple rencontre formelle les ennuyait c'est pourquoi il décidèrent d'organisé "le plus grand bal que l'Ecosse n'ai jamais vu" Un bal typiquement anglais qui ne manquera pas de plaire ou déplaire à nos amis écossais.

Il est l'heure, les portes du palais s'ouvrent, les gens commencent à arriver dans la grande salle.

♣ Information sur le jeu : Les deux fils de Georges sont arrivés et prévoient de passé une bonne soirée. Mais leur arrivée à installé un climat de tension au sein de l'assemblée écossaise et surtout jacobite. certains devraient se retenir. Ils étaient là se serait si facile de les tuer. Vos personnages évoluent donc dans un climat tendu mais devant tout de même se montré ravis d'être ici 5 décembre.
Il n'y a pas d'ordre de passage et vous pouvez rejoindre l'intrigue en cours de route.

« Intrigue écrite par Serindë »

Tout le monde
La farce des Princes

Dépourvu de grâce, il avait pourtant accepté de faire bonne figure, au plus grand plaisir de son père qui s’était paré de ses plus beaux affublements à la mode anglaise, comme pour montrer quel parti il escomptait flatter. Ranald avait cédé aux caprices de son paternel et, s’était senti astreint à imposer ses propres conditions : que Connor, son fidèle allié, l’accompagne. Il s’agissait là d’une condition sine qua none à sa présence à ce bal. Autrement, il était bon à tenir demeure, attendant que les représentants du clan signent leur grand retour. Il détestait danser et prétendre apprécier la compagnie de ceux qui n’invoquaient en lui qu’une profonde envie de dégueuler ses boyaux. Le grand brun avait sourit, insisté à son tour pour arborer le kilt (il était hors de question d’embrasser les traditions anglaises et surtout pas leur coquetterie). Après avoir longuement devisé – plutôt longuement jouté verbalement – avec son père, il s’était dirigé vers les écuries – où l’attendait Tempête, son cheval ,afin de s’en occuper, il n’existait hélas que ce seul moyen pour tempérer ses ardeurs. Car à cette heure là, il était animé d’une telle rancœur qu’il aurait été capable d’immoler le château d’Holyrood et toutes les âmes qui y danseraient et y gargoteraient en ne se souciant guère des troubles nettement plus substantiels.

« Nous sommes en r’tard, mon ami » - lança Connor, soulignant une évidence que Ranald accueillit avec un haussement d’épaule peu soucieux. Son père était arrivé à l’heure, lui. En revanche, il n’avait pas vérifié si Flora ou Ceana s’étaient elles aussi jointes à eux. Il était surtout question de flirter avec les diplomates, festoyer à l’anglaise , en devisant sur des sujets légers, le fond n’embrasserait point la forme, il le savait pertinemment. Il trouverait une occasion de croiser quelques sympathisants jacobites. Tous ayant répondu à l’appel afin de ne pas attiser les soupçons, après tout, leur absence aurait manifesté un signe de rejet. Il se dirigea d’un pas nonchalant en direction de la grande salle de bal, obligé de saluer çà et là quelques badauds – auxquels il ne prêta qu’une attention médiocre. Il s’apprêtait à moquer la délicatesse des officiers anglais lorsqu’il fut coupé dans son élan par le chambellan.

Alors, ils étaient vraiment là, les princes.
Il avait pensé qu’ils se feraient porter pâles après qu’ils aient eu ouïe dire d’une possible tentative d’assassinat. Ranald renifla, déploya toute sa superbe et se fit violence pour ne point exulter de rage. Il se mordit l’intérieur de la joue, ravala les insultes au goût excessivement acre en échangeant un regard avec son ami. L’aîné MacDonald embrassa alors l’espace du regard. Il croisa quelques visages appartenant à des personnes qui se feraient probablement grande joie de trancher ces royales gorges. Il en faisait incontestablement partie. Il fut évident qu’il ne se prêta pas à la farce, dont il se persuada de ne pas être le dindon. Il vit son père esquisser un semblant de révérence et lorsqu’il lui fit un mouvement de tête pour qu’il en fasse de même, il soutint le feu de ses iris et refusa.

Il ne fallait guère compter sur lui pour enjôler ces délicates personnes.
Il était peut-être impudent mais point flagorneur, un sourire vint étirer ses lèvres lorsqu’il vit Georgina Fraser de Lovat. Elle semblait en très bonne compagnie, si bien entourée par l’ennemi. Il ne se rendit compte de rien : ses pieds le menèrent jusqu’à elle. « J’en étais sûr » - lança-t-il, à sa hauteur, s’imposant sans se soucier de la rudesse de ses manières – grand bien n’fasse ! « Il était inconcevable qu’une demoiselle de votre rang rate une telle occasion ».

Il venait d'abandonner son acolyte au profit d'une mégère de bon pedigree. Il doutait d'avoir gagné au change.

WILDBIRD

♛ Arrivé(e) en Ecosse le : 12/09/2016

Tous & Georgina
Le bal des Princes

I

ls me détestaient, cela ne faisait aucun doute. J'évitais donc de regarder en direction d'Alexander, ni même vers mon père ma soeur et mon autre frère. Je me sentais effroyablement seule au final. Etait-ce donc vrai étais-je donc à ce point là détestée des écossais ? Car aucun d'eux n'est venu me saluer. Je n'étais bien entendu pas seule. J'étais entourée d'anglais qui avaient de fort jolies manières mais pas un seul écossais n'est venu me saluer. L'arrivée de ma soeur Janet et de son étalon, tout juste bon à être exposé n'arrangea rien à mon sentiment de malaise. Elle passa à côté de moi sans me voir. Il y eus un temps, quelques secondes, où sur mon visage on pus lire la tristesse mélangée à une certaine frustration voir de la jalousie. Je me repris bien vite cependant relevant la tête avec un air hautain. Peu importe qu'elle aille au diable elle et son gigolo cela ne me touche pas. C'est ce que je me répétais en finissant mon second verre de vin. Alors que je posais celui-ci sur la table juste à côté de moi les trompettes retentirent et le chambellan royal annonça l'arrivée des princes. Très propre sur eux je le reconnais mais tellement trop.... anglais. Je n'ai pas d'autre terme our décrire ce que je ressens. J'effectuai une très légère courbette

A leur arrivée il est vrai que l'ambience de l'assemblée changea. Comme si ne tension supplémentaire venait de s'ajouter à l'ambience déjà palpable. Je pris un autre verre, une fois le discours du Prince de Galle terminé et sursauta en entendant une voix que malheureusement je connaissais déjà trop bien. Je me retournai donc pour voir Ranald MacDonald habillé comme... oh non je ne préfère pas le dire. Je soupire à sa remarque m'excusant auprès des hommes qui me tenait compagnie. Finalement me plaindre du fait qu'aucun écossais ne m'avais salué n'était pas la meilleure des choses à faire je me serais passé du fils MacDonald.

« En effet inconcevable ! Et il est tout aussi inconcevable qu'un homme dans ta... situation soit ici pourquoi t'es-tu donné la peine de descendre à Edinburgh au lieu de rester dans le pâturage que tu appelles chez toi ? »

Demandais-je en faisant tourner le vin dans mon verre. Les jeux verbaux avaient recommencé c'était ainsi lui et moi nous tentions de nous blessé verbalement et ce rustre avait réussi la dernière fois il est vrai que j'en gardais une certaine rancoeur depuis ce moment dans sa bibliothèque.

WILDBIRD

Le bal des princes

Un bal, dans le sud... A Edimbourg. Un long chemin pour une farce digne des plus grands amuseurs publics. Mais tous les lairds avaient été conviés. Tous. Même ceux qui résistaient encore et toujours à l'envahisseur. Ou qui en avaient perdu le titre... Enfin, pas certain que les MacGregor aient fait partie de la liste, mais James avait voulu participer pour savoir ce que l'avenir leur réservait à tous. Kenneth avait donc été invité à l'accompagner, en guise de garde du corps, ou du moins comme deuxième paire d'yeux et d'oreilles. Ils arboraient tous deux le kilt et les couleurs Campbell, et ne s'étaient pas pliés à la mode anglaise. Pour Kenneth, porter d'autres couleurs que celles des Gregor était déjà assez douloureux, il aurait préféré se faire flageller en place publique plutôt que de se vêtir comme leurs dictateurs. Et les princes n'étaient pas ses princes, ils ne méritaient pas qu'on fasse le moindre effort pour eux.

Ce n'était pas la première fois qu'il mettait les pieds dans la ville, mais jamais auparavant il n'y avait eu autant d'hommes n'ayant rien à y faire. Cela grouillait de soldats en uniforme rouge, de servants et de nobles tentant de rivaliser avec des paons, leurs vêtements plus colorés et chatoyants que le pelage des loutres. Voir autant d'argent gâché alors qu'il pourrait servir à nourrir le peuple ou à payer la solde de l'armée jacobite le révoltait, et il avait passé toute la traversée de la ville dans un état de colère permanente, et grandissante. Et le palais, du moins ce qu'il avait pu en voir, n'améliorait pas son opinion. Kenneth ne savait pas comment James faisait pour garder un air neutre et courtois alors même qu'il devait être dans la même rage que lui. Il se félicita une fois de plus de ne pas être laird, il avait ainsi les mains plus libres et sa conscience était claire.

Il était resté avec les chevaux à l'écurie le temps de se calmer un peu. Le but n'était pas de se faire arrêter ce soir, simplement d'en apprendre plus. Et il avait déjà reçu quelques informations sur les deux princes, leurs chevaux et le nombre de personnes les accompagnant, les écuries étaient pleines à craquer et le maître de l'endroit ne savait plus où parquer les montures des Écossais... Il n'avait pas refusé un coup de main pour prendre soin des bêtes, même si le maître s'était réservé les soins aux coursiers princiers. C'est donc un peu poussiéreux et sentant l'écurie au lieu des parfums à outrance employés par les autres nobles qu'il fit son apparition. On tenta bien de l'empêcher d'entrer, ces maudits serviteurs ne sachant pas faire la différence entre un valet de ferme et le cousin d'un laird... mais James était apparu et avait rassuré le petit personnel sur les intentions pacifiques de Kenneth, et son droit à être présent. Le nez froncé, ils avaient finalement accepté de le laisser entrer.

Il avait à peine eu le temps d'approcher une fenêtre (il avait appris qu'il fallait toujours garder une sortie à portée de main) qu'on annonçait l'arrivée des princes. Les anglais saluèrent bien bas, les Lowlanders presque autant mais avec moins de grâce, imités par certains Highlanders. Kenneth nota quelques personnes refusant de ployer le genou, ou même de baisser le regard et cacha un sourire dans sa barbe. Lui-même appuya nonchalamment une hanche contre une table, bras croisés. Après tout, cet endroit appartenait à son peuple et non aux Anglais. Il arborait peut-être les mauvaises couleurs, mais ces terres n'en restaient pas moins les siennes. Il observa les deux princes, en se demandant comment de telles mauviettes pouvaient se trouver être les héritiers d'un royaume aussi puissant que l'Angleterre. Ils ne tiendraient pas deux jours seuls dans les Highlands. Ils n'avaient rien à faire là. La colère qu'il était parvenu à mettre sous contrôle ou presque refit surface, et il saisit un verre et l'avala d'un seul trait pour passer sa colère. Il ne goûta pas le breuvage, seulement le goût âcre de la rage. Où diable était donc le pichet, la bouteille, ou les bouteilles, qu'il se resserve ? Les armes n'étaient pas bienvenues, mais il aurait volontiers embroché les yeux des princes sur une fourchette si seulement il pouvait s'en procurer une... Et tant qu'à faire un verre brisé pour leur trancher la gorge... James vint se placer à ses côtes pour lui signaler de se calmer. Ils étaient là pour observer, pas pour une mission suicide. Ils auraient tout le temps pour cela plus tard, quand les regards seraient moins nombreux. Mais ô comme c'était tentant !

Il repéra quelques têtes connues, notamment les Abercromby avec qui il avait parfois affaire, et également une demoiselle beaucoup plus richement vêtue que lors de leur rencontre dans les bois. Ainsi, la dame aimait parader pour une cour de coquelets... Désespérant ! Il s'approchait d'elle, mais un homme (un vrai, un highlander!) le prit de court et le devança. Il décida donc de chercher de la nourriture pour ne pas les importuner. Il s'approcha de deux Anglais au plumage ma foi fort élégant, si on aime le genre faisan, et interrompit leur conversation,

« Bien le bonsoir messieurs. Comment trouvez-vous notre beau pays ? » C'était une entrée en matière comme une autre pour en apprendre plus sur les possibles développements de la guerre. S'il était là pour observer, il le ferait, que le voyage n'ait pas été en vain. Pas sûr que le ton qu'il employait fasse très plaisir à ses interlocuteurs...

♛ Arrivé(e) en Ecosse le : 05/10/2016

Tous & Fergus
Le bal des Princes

« M

a fois, j'étais ravis d'enfin pouvoir mettre des visages sur des noms, je parle donc de Georgina Fraser, la soeur haïe de me douce fiancée et Alexander, lui au contraire, le frère adoré. Janet m'avait raconté ce que sa soeur lui avait fait, le comprenais sa haine bien entendu mais moi qui ai perdu mes frères je sais ce que cela fait et je me dis que rien n'est réellement impardonnable et j'espère que Janet entendra raison. Je jetais un oeil à la silouhette élancée de cette soeur. Elle était déjà punie en un sens car aucun membre de sa famille n'était avec elle, elle était seule parmi les tuniques rouge et je doute sincèrement que cela la réjouisse. Surtout de voir Janet qui lui ai passé devant sans rien lui dire. Mais ce ne sont-là pas vraiment mes affaires il me faut savoir ou est ma place. Non pas que je n'ose pas évoqué le sujet avec la jeune Fraser, je n'ai juste pas le coeur de me disputer avec elle, elle est assez grande pour savoir ce qu'elle veut.

« Cao ! Te voilà enfin »

M'exclamais-je en lâchant la main de Janet pour venir à la rencontre de ma petite soeur qui s'était fait attendre. Cette demoiselle est une vraie tête de mûle, mais une tête de mûle intelligente au moins, fort heureusement. J'étais heureux qu'elle ne m'ai pas abandonné dans cette épreuve. Si j'avais pus, jamais je ne serais venu j'espère qu'elle le sait.

Le brouhaha ambiant fût alors interrompu lorsque les "princes" firent leur entrée, ça, des princes ? J'eus beaucoup de mal à ne pas éclater de rire on aurait dis, des travestis avec des plumes dans le derrière avec toutes ses fanfreluches à l'anglaise. Mon attention se détacha des petits princes car mes yeux furent attiré par un grand homme en kilt au cheveux long et brun, MacGregor cette tête de cochon avait donc accepté de se montré et en plus il s'était apprêté ma parole, il s'est lavé les genoux !

« Ma chère soeur, je te laisse avec Janet et son frère ainsi que Frances MacKenzie, je viens de voir quelqu'un »

Dis-je gentiment à Cao avant d'embrasser le dos de sa main. Je me détournais alors du petit groupe pour rejoindre cette canaille de Gregor avec qui je m'entendais plutôt bien, bien que notre première rencontre fût assez étrange vu que Kenneth avait volé les terres de mon père. Il est évident que mon père ne pouvait pardonner. Cependant je n'étais pas Laird à l'époque du coup je considère cet acte comme un malentendu.

« Eh l'ami ! Ma parole tu sens l'écurie ou c'est moi ? »

Dis-je en le frappant dans le dos alors qu'il discutais avec deux tuniques rouges. J'avais envie de les faire fuir en montrant que les écossais sont vraiment différents d'eux que nous n'avons pas la même culture

WILDBIRD

♛ Arrivé(e) en Ecosse le : 05/10/2016

Janet Fraser et le monde
Le bal des Princes

C

Mon fiancé se présenta à mon frère. Je les observais tâchant de déceler si Alexander cachait un regard suspicieux ou plus rassuré en se trouvant enfin en présence de mon futur époux. Mais comment ne pourrait il pas l’aimer alors que moi j’étais si amoureuse de lui ? C’était un homme attentionné et bon, avec infiniment de qualités. Mais il est vrai que si je lui découvrais des défauts, je ne pensais pas que cela entacherait mon amour. Je l’aimais déjà trop.

Frances se présenta à son tour à Fergus. « Frances MacKenzie. Je suis enchantée de vous connaître et de pouvoir mettre un visage sur vos noms. Alexander a eu la gentille attention de m’éviter une mauvaise compagnie. Cependant, je n’aimerais pas entacher ces familiales retrouvailles… », s’excusait t elle presque. Je répondis instinctivement à la place de Fergus. Je connaissais assez mon frère que pour avoir compris que cette jeune demoiselle ne lui était pas indifférente. Je ne voulais surtout pas gâcher quoique ce soit en l’envoyant se balader plus loin. Et puis, de toute façon, sa présence ne gênait nullement.

« Oh non Frances, je vous en prie, vous ne dérangez pas du tout même si c’est aimable à vous de vous en inquiéter. » , dis je.

Une jeune fille aux cheveux de feu se joignit finalement à notre petit groupe. Je ne remarquais sa présence que lorsque Fergus s’exclama qu’elle était enfin là. Il s’agissait de sa sœur, si réticente dans un premier temps de se joindre à ses festivités. Elle s’était montrée intransigeante à l’idée de venir, mais semblait avoir changé d’avis. C’était une bonne chose, il fallait qu’elle apprenne à masquer ses émotions et à se maitriser. Mais je ne l’aurais pas jugée si elle n’était pas venue…Ce qu’elle avait vécu était terrible, elle avait bien toutes les raisons du monde de ne plus vouloir croiser d’hommes en tuniques rouges. Se rendre ici était très courageux de sa part.

« Caoimhe, te voilà finalement. Je suis contente que tu aies décidé de venir. Rassures toi, tu n’es pas la seule à ne pas aimer les anglais ici…Mon jeune frère ne les aime pas beaucoup plus…», lui dis je en désignant du regard mon frère Alexander. « Alexander, je te présente maintenant la sœur de Fergus »

Nous étions presque tous plus âgé qu’Alexander et pourtant, cela se voyait à peine. Du haut de ses quatorze ans, mon frère avait déjà l’allure d’un homme en devenir et une maturité qu’il avait acquise, d’une bonne éducation je pense, et je me disais que je pouvais m’en vanter, mais aussi du caractère qu’il s’était forgé face à la froideur de notre père. Je ne pouvais qu’être fière de lui. Bien sûr, j’aimais également énormément mon frère Simon. Et il me rendait fière aussi, à sa façon. Mais Alexander était indéniablement, un jeune homme charismatique pour son âge.

Fergus nous annonça alors qu’il allait voir quelqu'un, disant à Cao qu’il la laissait en ma compagnie ainsi que celle de mon frère et de la très jolie France qui l’accompagnait. J’acquiesais.

« A plus tard mon amour. », lui dis je.

Je me tournais vers Alexander. J’avais envie de lui demander si père ne l’avait pas trop torturé avec ces petites piques absurdes. Mais devant Frances, pour ne pas le gêner, je décidais d’employer un autre langage, plutôt tourné sur les allusions que nous seuls pouvions comprendre. Alexander n’était pas du genre à se poser en victime devant les filles. Il ne voulait sans doute pas que Frances sache que son père lui reprochait la mort de sa mère.

« Alors Alexander, comment les choses se passent elles en mon absence ? J’espère que père ne se montre pas encore plus froid qu’à son habitude…Je sais à quel point il peut être…difficile à supporter parfois… »

Intrigue n°1 — LE BAL DES PRINCES

Heureusement, Frances n'était pas le moins du monde fâchée, au contraire, elle était même soulagée qu'il l'ait sortie de ce mauvais pas. Ils passèrent un petit moment en tête-à-tête, ce qui ravit le jeune Fraser alors que la jeune femme restait accrochée à son bras, comme s'il était sa protection contre ces affreux anglais; ce qu'il était un peu, en effet. Ce bal allait peut-être bien s'avérer plus intéressant qu'il ne l'aurait tout d'abord cru...

Cette impression se confirma rapidement lorsqu'il entendit au loin la voix très reconnaissable de
sa soeur Janet. Elle vint rapidement l'enlacer et Alex ne se fit par prier pour lui rendre la pareille, sa soeur lui avait vraiment manqué depuis qu'elle était partie de la maison.

« Tu m’as tellement manqué, petit frère. »

Oh, si elle savait à quel point c'était réciproque! L'ambiance à la demeure des Fraser s'était nettement dégradée depuis son départ. Pour dire vrai, c'était un peu Janet le ciment de leur famille, elle était celle qui liait les deux parties de la famille. Simon, Sibyl et lui s'entendaient très mal avec Georgina et leur père; Janet était plus modérée et arrivait généralement à faire consensus. Maintenant, il leur manquait définitivement quelque chose.

« Tu m'as manqué aussi, Janet. »

Inutile de le nier. Alexander avait toujours été très honnête dans la vie et c'était encore plus vrai avec Janet. C'était elle qui l'avait élevé alors que son père l'avait pratiquement renié.

Elle finit par lui présenter son futur époux, Fergus Abercromby. Le jeune Fraser lui répondit poliment, souriant. Il réservait toujours son jugement sur le Laird, mais il était le frère de Cao... Il ne devait pas être SI mauvais que ça. Enfin, ça ne voulait rien dire, si on regardait Georgina.. Bref. Mais Janet semblait très épanouie à ses côtés et rien que ce fait devrait le rassurer quelque peu.

« Alexander a eu la gentille attention de m’éviter une mauvaise compagnie. Cependant, je n’aimerais pas entacher ces familiales retrouvailles… »

Frances était adorable, il n'y avait pas à dire. Mais Alex n'avait aucune envie de la voir s'éloigner et que d'autres tuniques rouges lui tournent autour comme une bande de vautours guettant leur proie. Heureusement, Janet intervint bien vite et invita la jeune MacKenzie à rester, ce qui soulagea plus le jeune homme qu'il n'y paraissait.

Sur ces entrefaites, un autre visage amical vint compléter le tableau. Cao s'avança vers eux pour les saluer. Pour dire honnêtement la vérité, tout aussi content qu'il soit de la voir, il était étonné qu'elle aie décidé de venir. Un bal ANGLAIS... C'était le pire des cauchemars pour elle et Alexander le savait bien.

« Alexander ! Frances ! Je suis heureuse de vous revoir. Comment allez-vous ? »

Le jeune homme lui sourit en retour et n'eut pas le temps de répondre avant que Janet ne fasse à nouveau les présentations. Il ne put s'empêcher un petit rire tout en expliquant à l'assemblée:

« Oui, Caoimhe et moi nous nous connaissons bien. Nous nous écrivons régulièrement. »

Il répondit à son amie qu'il allait bien et lui demanda à son tour, mais avec un regard entendu qui voulait clairement dire: si tu as besoin de parler ou de t'échapper, fais-moi signe et j’accouerai!

C'était étonnant de voir à quel point les enfants Fraser avaient des vies totalement séparées... qui finissaient incroyablement par se rejoindre à un moment ou un autre. Maintenant, Janet était fiancée au frère de Cao, ils allaient en quelque sorte faire partie d'une même grande famille bientôt. Ce fait réjouissait particulièrement Alex parce qu'il appréciait beaucoup la jeune Abercromby. Il espérait s'entendre aussi bien avec son futur beau-frère.

« Alors Alexander, comment les choses se passent-elles en mon absence ? J’espère que père ne se montre pas encore plus froid qu’à son habitude… Je sais à quel point il peut être… difficile à supporter parfois… »

À cette phrase prononcée par sa soeur, Alex ne put empêcher un léger soupir de s'échapper de ses lèvres.

« Difficile, tu dis... Eh bien, disons que l'ambiance est plutôt tendue à la maison, en effet. Mais j'ai l'habitude. »

Il savait qu'il pouvait se permettre d'être honnête en compagnie de ces trois femmes. Cao connaissait très bien la relation extrêmement troublée qu'il entretenait avec son père et sa soeur Georgie. Et Frances, eh bien... Il lui faisait complètement confiance.

L'arrivée des princes anglais jeta un énorme froid dans l'assemblée et Alex dû retenir un exclamation de dégoût pur et simple. "Vive l'Angleterre", mais oui bien sûr. Vive l'Angleterre à Edinburgh... N'importe quoi. Mais bon, il fallait tout de même qu'il fasse bonne figure, ce n'était clairement pas le moment de provoquer un esclandre, surtout pas avec tous les clans réunis. L'un des objectifs du jeune Fraser en ce moment, c'était de se faire bien voir du Laird MacKenzie afin d'avoir, peut-être, la chance de pouvoir courtiser Frances. Il fallait donc qu'il reste calme.

En sa compagnie, c'était heureusement plus facile, elle apaisait son coeur d'ordinaire si fougueux et plein d'énergie. Elle apportait un calme en lui qu'il ne s'expliquait pas trop. Mais peu importe, c'était agréable de sentir la colère s'apaiser tranquillement quand elle lui parlait.

D'ailleurs, parlant de ça. C'était un bal et il n'avait pas encore dansé mine de rien. Il se tourna donc vers Frances en lui tendant sa main:

« Je serais très honoré si vous acceptiez de m'accorder une danse, Lady MacKenzie. »

Oui, il mettait le paquet. Auparavant, son seul objectif était de permettre au roi légitime d'Écosse de remonter sur le trône, et bien qu'il soit tout dévoué à cette cause, il l'était encore plus à Frances. Il n'aurait jamais cru cela possible... Mais il voulait en profiter au maximum et tout faire pour qu'elle l'apprécie également.

Intrigue n°1: Le Bal des Princes

Frances fut rassurée de pouvoir rester avec les Fraser et les Abercromby. Elle n’avait aucune envie de se mêler aux tuniques rouges et de jouer la comédie. Surtout qu’elle aurait manqué les retrouvailles avec Caoimhe ! Les deux jeunes femmes ne s’étaient pas vues depuis longtemps, mais avait maintenu une amitié épistolaire. Cela faisait du bien de se revoir face à face et c’est avec une joie non dissimulée qu’elle affirma bien se porter malgré le lieu où ils se trouvaient. Frances se demanda alors si Flora serait également présente. Après le départ de Fergus et pendant qu’Alexander discutait avec sa sœur, Frances en profita pour jeter un coup d’œil autour d’eux dans l’espoir d’apercevoir la petite brunette. Elle reconnu son cousin discutait avec Georgina, mais aucun signe de Flora. Dommage. Frances aurait tant apprécié la présence de son amie d’enfance… Peut-être que Caoimhe l’avait vu en arrivant ! Elle allait lui demander lorsque des trompettes retentirent, brisant l’agréable ambiance qui venait de s’installer entre eux et faisant légèrement tressaillir Frances.

L’annonce des Princes n’enchanta guère l’écossaise et elle n’était sûrement pas la seule. On sentie tout de suite le changement dans la salle de bal. Elle-même se sentie plus tendue, d’autant plus qu’elle croisa le regard de son frère et Laird Kenneth. Un regard qui signifiait clairement qu’à partir de maintenant elle allait devoir se tenir à carreaux et peut-être même au passage se mêler à la foule anglaise, voir aux princes eux-mêmes ! Il en était hors de question !!! Frances le foudroya du regard avant de le détourner. Elle ne lui avait pas promis de faire des efforts et il la connaissait, il n’avait pas à attendre d’elle un comportement contre nature. Elle se comporterait respectueusement, mais ça s’arrêterait là.

« Mes chers et loyaux sujets, bienvenu à cette modeste réception j'ouvre officiellement le bal ! A l'Angleterre ! »

Et une couche de raideur en plus pour Frances. Elle s’était crispée à l’écoute des mots « loyaux sujets » et « A l'Angleterre ». Puis le « modeste réception » était complètement ridicule et agaçant. Tout ceci était ce qu’ils appelaient modeste ? Cela voulait dire qu’ils pouvaient encore plus dépenser inutilement l’argent de l’Ecosse pour de telles mondanités ? Et ils croyaient leur jeter de la poudre aux yeux, leur faire plaisir ou leur montrer leur puissance de la sorte ? Pff ! Frances serra les dents et manqua de peu de laisser transparaître sa colère. Consciemment ou non, une fois de plus, Alexander intervint au bon moment.

« Je serais très honoré si vous acceptiez de m'accorder une danse, Lady MacKenzie. »

Sa montée de colère descendit aussi vite qu’un soufflé. Elle cligna même des yeux et hésita quelques secondes comme si elle doutait de la réalité, avant d’esquisser un grand sourire. A la fois parce qu’elle était heureuse qu’une telle invitation vienne d’Alexander et non pas d’un anglais, mais aussi parce qu’elle allait pouvoir exercer une petite provocation du genre : « tu vois que je peux très bien me comporter, je participe au bal en donnant l’illusion aux satanés tuniques rouges que leur événement est un succès et qu’on s’y divertie. » Sa manière à elle d’envoyer une petite pique de colère envers son frère Kenneth comme il venait tout juste de lui lancer en un seul regard. Mauvaise idée, mais il l’avait cherché et il le savait pertinemment, il connaissait très bien le comportement de sa sœur.

« L’honneur est partagé. » dit-elle enfin en posant sa main sur celle d’Alexander, acceptant son invitation à danser.

Frances salua Janet et Caoimhe avant de suivre Alexander pour la piste de danse. Elle ne put s’empêcher de songer à ce qu’elle avait imaginé juste après être arrivé ici. En chuchotant, Frances fit part à Alexander –avec un certain amusement- de son image de la piste de danse envahie par la musique écossaise, les danses écossaises et les écossais ainsi que les têtes des anglais.

Code by Sleepy

♛ Arrivé(e) en Ecosse le : 16/08/2016

Le bal des princes

Le bal bat son plein l'héritier du clan MacDonald, Ranald, arriva un peu en retard mais ce qui ne sembla choqué personne à part peut-être Georgina qui fût interrompue alors qu'elle était en pleine discussion avec des soldats anglais. Un autre écossais pur et dur entra dans la salle de bal Kenneth avait du mal a prendre part à cette mascarade, alors qu'il engageait la conversation avec un groupe d'anglais c'est Ferguson un autre jacobite notoire qui le rejoint. Afin que Kenneth ne soit pas seul si une bagarre éclate ou alors pour l'aider à la provoquer. Difficile à dire, pourtant son épouse Janet toujours auprès d'Alexander et Frances ne semblait pas soucieuse de la conduite de son futur époux.

Le vin, la bière, le cidre et le whisky coulaient à flot, l'ambiance avait finit par se détendre et les convives semblaient même profité de cet instant. Le temps semblait être arrêté, le moment ou anglais et écossais parvenaient à rire ensemble des choses cocasses de la vie sans évoquer cette rancoeur tenace divisant les deux peuples.

Pourtant, alors que la soirée était bien avancée des coups de feu retentirent brisant les fenêtre du palais l'appel d'air souffla toute les bougies illuminant la salle de bal et une voix retenti haut et fort

« fada beò an righ Stiùbhart »

Longue vie au roi Stuart, avait lancé cette voix masculine. Alors qu'un vent de panique anima la salle alors que tout le monde se bousculaient.

♣ Information sur le jeu : Des rebelles jacobites ont pénétré l'enceinte du palais cherchant à assassiner les deux princes anglais. Il fait sombre et tout le monde se bousculent. Vos personnages évoluent dans la pénombre désormais dans un climat de peur tout le monde cherchent à quitter les lieux, à se mettre en sécurité. Tous le monde peut participé à cet avant dernier tour de l'intrigue, il n'y a aucun ordre de passage et vous avez jusqu'au 20 décembre 2016

« Intrigue écrite par Serindë »

La mission qu'il s'était attribuée, à savoir questionner les anglais pour en soutirer des informations sous couvert d'un bon verre de vin, fut interrompue par l'arrivée impromptue, mais néanmoins bienvenue de Fergus Abercromby, un collègue jacobite et laird de clan. Si leurs débuts avaient été un peu tendus, surtout du point de vue de Kenneth, il s'entendaient à présent très bien. Le MacGregor était reconnaissant au laird Abercromby d'avoir laissé de côté les vieux souvenirs et de lui tendre une main amicale. Aussi il répondit au coup dans son dos par un sourire franc et agrippa l'avant bras de Fergus dans un salut guerrier de son point de vue beaucoup plus viril que les poignées de mains flasques des sassenachs. Sans vraiment s'en rendre compte, il tourna le dos aux Anglais qui reculèrent face à ce manque de retenue et de politesse.

« Ce n'est pas moi qui sent l'écurie, c'est l'écurie qui sent comme moi ! » Il attira Fergus vers une table et lui servit un verre de vin, rempli à ras bord, parce qu'un verre à moitié vide, eh bien, ça ne dure pas bien longtemps. Déjà que ceux-ci étaient très petits – et sans doute en cristal pour certaines pièces... une gorgée et c'en aurait été fini. Ah, les bons verres en corne ou en bois, on ne faisait rien de mieux pour étancher sa soif ! « Ça fait du bien de voir des têtes connues dans tout ce... » Il désigna le bal d'un geste, sans trouver de mot adéquat pour qualifier cette débauche de luxe et d'argent durement gagné par les Highlanders. « Dans tout ceci ! Comment vont les affaires ? » Je trouverais peut-être à m'embaucher pour les semaines à venir, qui sait.

Il sursauta quand des coups de feu retentirent et que les fenêtres volèrent en éclats et que les bougies s'éteignirent. Il se plaqua au sol pour éviter d'être blessé et essaya de s'orienter. Heureusement, il avait étudié la position des fenêtres et des sorties attentivement en entrant, bien qu'il ne se soit pas attendu à un divertissement aussi soudain. Il réfléchit rapidement, signaler la présence de dames des Highlands dans la salle ne servirait à rien. Ces types étaient des fanatiques pour attaquer ainsi sans penser aux conséquences. Sa deuxième pensée fut ensuite : *Les bâtards ! Ils auraient pu prévenir qu'il y aurait de l'action, j'aurais porté les couleurs Gregor ! Là ça va encore faire des histoires avec les Campbell ! * Et surtout, il se reprochait sa timidité de plus tôt, quand il considérait la possibilité de s'en prendre aux princes à l'aide d'ustensiles de cuisine… Il aurait dû, vraiment !

Il s'adressa à la voix qui a crié en gaélique, lui répondant dans la même langue,

« Bande d'idiots, vous auriez pu prévenir, que je me joigne à vous ! Je déteste manquer une occasion d'occire de l'anglais ! » Pour qui ne parlait pas la langue, ses paroles pouvaient passer pour une réprimande sévère, au vu du ton employé pour parler. Pour les autres… Bah, il était déjà recherché, un peu plus ou un peu moins… Il ne serait pas dit qu'il était resté sans rien faire, alors que les jacobites attaquaient ! Un sourire sauvage illuminait ses traits alors qu'il commença à bouger. Il se déplaça vers les princes (ou ce qu'il pensait être les princes, il faisait trop sombre pour en être certain) en se baissant pour éviter de se trouver dans la ligne de mire, afin de se positionner entre eux et la sortie la plus proche. Hors de question qu'ils s'échappent. Par contre, le risque était grand de voir accourir des soldats, et là, ... il faudrait qu'il se trouve une arme, parce qu'une fourchette c'est un peu limité comme arsenal. Et s'il disait aux princes qu'il allait les protéger et négocier avec les Highlanders, le croiraient-ils ? Peu de chance, ils préféreraient leurs tuniques rouges, à coup sûr ! Bah, il improviserait ! Le plus important était d'empêcher leurs majestés de sortir de la pièce, et si possible les approcher des fenêtres, histoire de faire de jolies cibles pour les francs tireurs. Il regrettait que le clan MacGregor en entier ne soit pas là pour voir ça… Mais peut-être étaient-ils dehors, qui sait ?

Sa progression était malaisée, les jacobites avaient fait l'effet d'un renard dans le poulailler, chacun courait dans tous les sens, il entendait des tables se faire renverser, des dames et des hommes crier, c'était une belle pagaille. Il bouscula quelques personnes lui-même, dans le but d'atteindre ses cibles le plus rapidement possible. Mais contrairement à beaucoup, il ne cherchait pas la sortie, lui ! Peu importe s'il devait les étrangler à mains nues, les princes ne repartiraient pas vivants d'Edimbourg ! Finalement, il n'avait pas fait ce trajet pour rien!

♛ Arrivé(e) en Ecosse le : 12/09/2016

Tous & Georgina
Le bal des Princes

L

e vin était bon les petit fours fondaient sous le palais, les anglais savait comment faire la fête et comment embrouiller les sens de leurs hôtes. Bien sûr en matière de fête, nous écossais ne sommes par mal non plus mais nos fêtes sont moins brillantes et moins chic, jamais je ne mettrais une robe aussi jolie pour un gathering par exemple j'aurais bien trop peur qu'elle soit tâchée de sang, de terre ou de vin. Dans les Highlands les célébrations sont moins guindée nous ne nous courbons pas devant notre Laird, cela ne nous empêche pas de le respecter et de l'aimer infiniment.

Bien que mon accueil fut froid, j'étais contante de voir Ranald, nos discussions m'amusaient et puis pour être tut à fait franche certaines facette de sa personnalité me plaisaient beaucoup. Il n'en demeurait pas moins un goujat, doublé d'un jacobite, mais il était aussi très intelligent et comme moi il aimait son pays. Il était fière de ses racines et j'appréciais cela. Mais il me connaissait assez pour savoir comment je réagissais et finalement s'il était venue à mes côtés, c'est qu'il savait que cela me ferait intérieurement plaisir, même si je cachais celui-ci derrière un masque d'indifference.

« Mais puisque tu es ici et que tu as fait fuir mes partenaires de danse, tu n'as plus qu'a les remplacer »

Ajoutais-je en posant mon verre vide sur la table la plus proche de moi. Je vis alors passé tel une coup de vents un homme que j'avais déjà croisé dans une forêt au nord des Highlands. Kenneth MacGregor tel était son nom. Un homme qui ressemblait beaucoup à Ranald en fait. Ils avaient tous deux des points communs comme leur adoration pour les Stuart et aussi leur amour de l'Ecosse.

Mais, alors que je souhaitais tirer mon meilleur ennemi sur la piste de danse de force, une détonation suivie d'un son de verre brisé se fit entendre suivi d'une seconde et d'une troisième. Bientôt les centaines de bougies illuminant la salle de bal furent soufflée par le vents glacial de ce début de printemps à Edinburgh. Seigneur nous étions attaqué ! Je me baissais les mains sur mes oreille. J'entendais crier et les coups de feu fusèrent. L'obscurité n'arrangeait rien à la situation d'ailleurs. On ressentait la peur et sans que je comprenne exactement ce qui m'arrivait je fus bousculée, tombai à plat ventre sur le sol ayant été lustré pour l'occasion. Je ne voyais rien mais je supposais que je risquait fort de me faire piétiner ce qui arriva avant que je n'ai eus le temps de me relever. Des gens trébuchèrent en marchant sur ma robe ou sur ma cheville. N'arrivant pas à me relever je tentai de ramper pour trouver refuge sous la table vers laquelle j'étais il y a de cela quelques minutes.

WILDBIRD

Tout le monde
La farce des Princes

Conscient d’effiler le moindre de ses nerfs, il rit sous cape, défiant du regard les anglais dont la superbe faisait défaut, se retrouvèrent vite bêtas, à rester là, l’attention de la brunette flouée par le rustre qui s’était joint à eux. Ranald se demanda ce qui pouvait bien adjurer l’intérêt de Georgina, chez ces hommes efféminées dont la conversation n’était alimentée que par des sujets qui ne pouvaient n’être qu’inconsistants. Il réprima une grimace de dégoût et un grognement animal, il n’était guère aussi élégant que ces messieurs mais, n’était pas non plus prêt à paraître plus primitif qu’il ne l’était déjà. S’il était bien le premier à railler les « on-dit » qui pullulaient à travers les campagnes sur les highlanders, il serait , surtout, bien le dernier à leur accorder le crédit nécessaire pour perdre toute contenance. Il observa les deux officiers s’éloigner puis reporta toute son attention sur la dame de Lovat qui semblait, en cette soirée comme en toute autre, particulièrement encline à ne point lui donner du leste.

En cela, il était ravi.

« Mon père » se contenta-t-il de rabrouer, levant les yeux au ciel. Il y avait, chez cette jeune femme, tant d’aigreur, il ne cessait de le lui répéter ; quiconque aurait porté le regard sur ces épaules délicieusement dénudées ne se serait certainement pas douté du poids qui y était appliqué depuis des temps immémoriaux. Cela devait être fort difficile de garder la tête haute, malgré les racontars qui couraient et qui n’étaient, la plupart, jamais bien mélioratifs. « Tant de faste et de clinquant, des merveilles pour les mirettes, le vin coule à flot et les lumières, vives, en viennent à aveugler les plus lucides... ». Il ricana, quand même, offrant son sourire sans la moindre parcimonie. Si certains affichaient des dentitions aussi scabreuses d’un scorbut pirate, la sienne était remarquablement bien entretenue, compte tenu du spécimen. « Ceci dit, Georgina Fraser de Lovat » il insista sur le titre qu’il entonna comme les paroles d’une chanson paillarde. « Prends garde à ne pas oublier d’où tu viens » - n’était-elle pas écossaise ? N’était-elle pas née quelque part où les pâturages produisaient la richesse même dont elle se trouvait parée, à l’instant ? L’ingratitude suintait à travers les pores de cette peau laiteuse dont la nature l’avait doté, avec cette arrogance des grands. Hélas, même s’il se targuait de la connaître plus qu’un autre, elle demeurait une énigme à laquelle il s’escrimait à trouver une solution.
Il lui offrit un regard férin, levant la coupe qu’il tenait entre les mains, en son honneur. En vérité, il avait essuyé par le passé des piques bien plus acides et , il s’était crée une immunité contre le venin qu’elle plantait incessamment dans son derme. Un jour, elle changerait de comportement le concernant. Il en avait connu d’autres. « Je ne danse pas, Georgina. J’écrase des pieds » - il secoua la tête, enjoué et enjôleur, il esquissa un pas vers l’arrière pour se soustraire à l’exercice fort déplaisant. Il n’était jamais en reste, lorsqu’il était question de se trouver une partenaire, seulement, malgré les prouesses dont il pouvait être capable à ces moments là, il évitait toujours de se retrouver à gambiller, sauf sous la contrainte, cela allait sans dire.
Sous l’insistance – surtout sous le feu du regard de Fraser – il était sur le point de se laisser convaincre lorsque des coups de feu retentirent, semant la panique dans la foule.

« fada beò an righ Stiùbhart »

Un sourire ourla ses lèvres et il se surprit à répéter ces paroles à voix haute.

La pénombre régna bien assez vite, plongeant davantage les invités dans la panique. Ranald tendit la main pour attraper celle de la jeune femme mais elle s’était déjà éloignée, il la chercha du regard, inquiet et la vit rampant sous la table. Il la rejoignit, il se baissa pour être à sa hauteur et inspecter cette cheville qui semblait endolorie. « N’aie crainte » - s’entendit-il lancer, sa paume allant encadrer la joue de la jeune Fraser, sourcils froncés, il devait d’abord s’assurer qu’elle se portait bien avant de se joindre aux Jacobites, c’était là l’occasion rêver de pourfendre ces maudits princes, il fallait bien le reconnaître. « Reste ici. Je te dois une danse » . Sur ces paroles, il se leva et prit la direction empruntée par Kenneth MacGregor, prêt à lui prêter main forte.
Il siffla dans la direction du colosse et lui lança une dague.
Ranald en transportait toujours deux sur lui, juste au cas où.

WILDBIRD

Caoimhe

ft. les gens

Chapitre deux

Je n'aime pas les tuniques et pourtant je suis dans un lieu où il y a des tuniques rouges. C'est insensé mais si je veux accomplir ma mission, je dois être là. Je découvre divers personnes de mon entourage dont mon frère, sa fiancée, Alexander et Frances.

Fergus - Cao ! Te voilà enfin s'exclame-t-il. Je lui offre un grand sourire.

Janet - « Caoimhe, te voilà finalement. Je suis contente que tu aies décidé de venir. Rassures toi, tu n’es pas la seule à ne pas aimer les anglais ici…Mon jeune frère ne les aime pas beaucoup plus…», elle me désigne son frère cadet« Alexander, je te présente maintenant la sœur de Fergus »

Alexander - Oui, Caoimhe et moi nous nous connaissons bien. Nous nous écrivons régulièrement

Je n'ai pas le temps de leur répondre car on annonce l'arrivé des princes. Je regarde Alexander. En effet, il me connaissait si bien. Ensuite, mon bien-aimé nous laisse, je reste en compagnie de Janet, Alexander et Frances. La sœur d'Alexander lui parle tandis que je reste muette devant tout ces échanges. En effet, sortir du cocon familiale est une épreuve. Bien que je quitte les terres de mon frère pour aller au port, je n'ai pas réellement voyager depuis la tragédie. Je soupire. Je regarde les échanges. Par la suite, Alexander et Frances partent pour danser, je me retrouve seule avec ma belle-soeur. Je lui offre un sourire. Je commence à apprécier cette dernière. Je ne sais pas trop quoi faire.
Ensuite, un coup de feu se fait entendre. Quelqu'un prononce « Longue vie au roi Stuart ». La peur commence à se ressentir au fond de mes entrailles. De plus, il fait noir. Je cherche Janet.

Caoihme – Janet ? Vous êtes où ?

J'essaye de marcher dans la pénombre mais c'est une chose pas aisée. Je ne suis pas un chat qui peut déambuler dans une obscurité totale. J'appelle mon frère. Je continue ma progression, je me fais bousculer par quelqu'un. Je reconnaît son odeur, c'est celle de Kenneth MacGregor. Je trébuche sur le sol par la sol.

Caoihme – Kenneth, Fergus dis-je pour qu'ils viennent m'aider.

Je devrais réaliser ma mission mais je n'ai pas d'armes et sans lumière, ce n'est pas facile. Quelqu'un me ramasse. Je remercie cette personne.

caoimhe ❧ le bal des princes

(c) black.pineapple

Intrigue n°1 — LE BAL DES PRINCES

Frances hésita un peu, mais plus par surprise qu'autre chose, nota Alexander. Parce que dès qu'elle réalisa vraiment, un magnifique sourire se fendit sur son visage, tellement spontané, tellement radieux que le jeune Fraser en eut un coup au coeur. Ciel, comme elle était belle! Était-ce possible d'être aussi jolie? S'il ne le constatait pas de ses yeux en ce moment, il n'y aurait pas cru.

« L’honneur est partagé. »

Alex se dit à ce moment-là qu'il ne pourrait pas être plus heureux, même s'il se trompait lourdement, mais ça, il ne le savait pas encore. Il se contenta donc de sourire, incapable de cacher sa joie, tout en entraînant la jolie MacKenzie sur la piste avec lui. Chuchotant à son oreille, Frances lui parla de la pensée qu'elle avait eue en arrivant, l'idée d'un bal typiquement écossais sous l'oeil choqué des tuniques rouges. Le jeune Fraser ne put empêcher un rire de s'échapper de ses lèvres alors qu'il répondait, tout aussi doucement:

« Je paierais cher pour voir la tête des anglais si tous les écossais présents ce soir se comportaient réellement comme tel, sans restrictions... »

Sentir Frances tout contre lui le rendait plus léger qu'à l'habitude comme si tous ses soucis s'envolaient d'un coup, qu'il n'était plus le meurtrier de sa mère, plus le fils de son père, mais juste Alexander, entièrement et totalement. Il n'eut malheureusement guère le temps de profiter de l'instant, car des coups de feu retentirent et dans un réflexe, il prit Frances dans ses bras et se baissa rapidement.

« Fada beò an righ Stiùbhart! »

Mon dieu, il ne s'attendait pas à ça, mais en fait, était-ce réellement étonnant? Il aurait dû s'en douter, il aurait dû y songer! Frances l'avait bouleversé plus encore qu'il ne le pensait! En temps normal, il aurait sauté sur l'occasion pour faire le plus de dégâts possibles; sauf que là, il y avait Frances, Janet, Cao, Sibyl... Et tout de même... Georgie aussi, même s'ils ne s'entendaient pas, il ne voulait pas non plus qu'elle soit blessée. Ce n'était pas trop le moment de se jeter dans la mêlée, il préférait prendre soin de ceux qu'il aimait.

Malheureusement, dans l'attaque, les bougies avaient été soufflées et il faisait nuit noire dans la salle. Bon sang, comment allait-il faire pour retrouver Cao..? Il essayait en fait de choisir ses batailles, il ne pouvait pas secourir tout le monde en même temps. Il espérait donc que Fergus s'occuperait de sa fiancée et son père de Georgie pendant qu'il essayait de trouver Cao dans ce boucan. Dans un même temps, il serrait fort Frances contre lui, entourant ses épaules de son bras alors qu'il essayait de se frayer un chemin parmi les gens paniqués pour retrouver la baie vitrée près de laquelle ils avaient laissés Cao et Janet. En espérant qu'elles soient toujours là...

Chuchotant, il colla sa bouche à l'oreille de Frances.

« Restez près de moi Frances. Il faut se mettre à l'abri... »

Il rampa donc avec la jeune femme enveloppée dans ses bras et c'est lui qui se prit tous les coups de pieds des gens qui se bousculaient pour sortir. Ils finirent par atteindre le mur et se serrèrent contre lui pour éviter les gens. Alex prit la MacKenzie par la main alors que la seconde sondait le sol pour voir s'il trouvait celle qu'il cherchait.

« Cao? Cao, es-tu là?»

Intrigue n°1: Le Bal des Princes

En l’espace de quelques minutes, Frances passa d’un sentiment de bonheur à celui de peur. Ce fut un chamboulement total et inattendu lorsque retentit en gaelique :

« fada beò an righ Stiùbhart »

Comment ?! Frances jeta un regard mi-réprobateur mi-interrogateur à Alexander tout en se baissant et recouvrant sa tête au moment des coups de feu, mais lorsque leurs regards se croisèrent elle comprit qu’il n’était pas au courant qu’une action jacobite aurait lieu ce soir. Elle ne pouvait pas dire qu’elle n’y avait pas songé. Tous y avaient sûrement pensé dans un petit coin de leur tête, mais Frances croyait qu’elle aurait été mise au courant si quelque chose se passerait. Visiblement non et elle ne fut pas la seule surprise. Comme si les coups de feu n’avaient pas été suffisants, la perte de lumière inonda la pièce dans le noir laissant y régner la panique totale. Frances se savait en sécurité avec Alexander, cependant son cœur ne put être calmé, car elle s’inquiéta immédiatement pour ses frères. Ils étaient sa plus proche famille et malgré les conflits récurant qu’elle avait avec Kenneth, elle l’aimait. Si elle les perdait aussi, elle ne tiendrait plus à la vie. D’autant qu’elle avait une réelle raison de craindre le pire, car après tout son frère Kenneth faisait partie des Lairds supportant les tuniques rouges. Il pourrait donc peut-être être visé.

Se retenant tant bien que mal pour ne pas céder à la panique, Frances resta avec Alexander, obéissant sagement à son conseil. Néanmoins, la belle ne put s’empêcher de le regretter. En la protégeant, il se prenait les coups et les piétinements des gens paniqués à sa place. Heureusement, ils finirent par atteindre un mur sur lequel ils purent s’appuyer. Alors qu’il cherchait à trouver Caoimhe, l’inquiétude rongeait la jeune brune. Elle ne put tenir d’avantage, malgré qu’elle ne voulait pas blesser le jeune homme, mais elle s’inquiétait trop pour ses proches. D’un geste délicat, elle caressa la main de Fraser qu’il tenait et susurra son prénom dans l’intention d’entamer une brève explication, lorsqu’une voix non loin d’eux l’interpella.

« Frances ?! »

Reconnaissant la voix de son frère Ronald, elle l’interpella à son tour en espérant qu’il l’entende et lorsqu’il fut suffisamment près pour qu’ils se voient, Frances lâcha la main d’Alexander pour aller trouver son frère et lui demandait où était Kenneth.

« Je te trouve enfin ! Je ne sais pas, je n’étais pas avec lui, mais toi ça va ? Tu n’as rien ? Allez, viens, il faut trouver Kenneth avant qu’il fasse une crise cardiaque en ne nous trouvant pas. » Un mot de Frances et Ronald attendit, posa son regard vers Alexander et comprit qu’il avait protégé sa sœur. Ils en devaient une au Fraser semblerait-il…. «…Fais vite. » murmura-t-il à sa sœur alors qu’il la lâchait le temps qu’elle puisse dire au revoir à Alexander. En faite, en un susurre, elle fit plus que ça.

« Ne vous inquiétez pas, ça ira. Trouvez Cao et vos sœurs. » Elle caressa sa joue et y déposa un baiser. « Merci… Soyez prudent. »

Frances espérait qu’ils s’en sortiraient tous indemne et qu’elle pourrait très vite revoir Alexander, car c’est dans des moments comme celui-ci qu’on se rend compte des personnes qui comptent pour soi et en se séparant ainsi du jeune blond, Frances comprit que ce dernier ne lui était pas si indifférent que cela. Une dernière caresse sur sa joue, un dernier regard et Frances disparu dans l’obscurité avec son frère au milieu des cris de panique et des bousculades.

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♛ Arrivé(e) en Ecosse le : 05/10/2016

Tous & Fergus
Le bal des Princes

« F

ada beò an righ Stiùbhart »

Hurla une voix inconnue avant qu'un coup de feu retentisse. Par réflexe je me baissai, protégeant ma tête, ce d'autant que Kenneth et moi étions à côté d'une fenêtre qui se brisa en mille morceau sous l'impact qu'une balle. Les oreilles sifflantes, je me redressai, secouant la tête afin de retrouver mes esprits. J'avais envie de partir dans la bataille avec Kenneth. Sauf que moi, contrairement à lui, j'avais une famille ici dan cette salle, ma soeur avant tout et Janet qui était depuis quelques semaines sous ma protection. Mais en même temps s'était pour l'Ecosse. Il les princes étaient tués j'aurais enfin ma revanche. L'usurpateur n'aurait plus d'héritiers et du coup le rois Jacques aurait la voie royale pour revenir au pays. Cependant, serais-je prêt à sacrifier ma jeune soeur pour assouvir ma vengeance ? La réponse et non ! De plus ces jacobites étaient de beaux idiots d'avoir provoqué un tel attentat ici et maintenant car le chateau de Holyrood et surveiller par des gardes qui seront là d'un moment à l'autre, cependant je n'ai pas eus le temps de retenir le MacGregor qui était déjà parti en hurlant comme un sauvage.

« CAO ! »

Criais-je essayant de voir quelque chose à l'aide de la lune et des étoiles qui éclairent faiblement la débandade qui se déroulait devant moi. Des femmes hurlaient, des hommes couraient tout étaient sans dessus dessous, les gens trébuchaient sur le mobilier ou sur d'autre gens déjà à terre, morts ou blessés. Après une très rapide prière, je me lançais dans cette cohue pour tenter de retrouver ma soeur et ma fiancée, mais je reconnais que sur le moment je pensais plus à Caoimhe, qui déjà n'était pas vraiment ravie d'être là, Janet non plus mais elle semblait plus habituée à être autant entourée, ce n'est pas le cas de ma soeur qui elle, fuis plutôt ce genre de chose. Je continuai de l'appeler sans entendre de réponse, j'essayai de rester pas très loin du mur afin de ne pas me perdre dans le noir de la salle et de continuer à voir quelques chose grâce au ciel.

Ce fus cependant, bousculé et éloigné du mur, quelque chose de lourd me percuta la tête et je tombais au sol, sonné, je n'en était pas au point d'être inconscient mais je voyais les étoiles tourner devant mes yeux, en étant au sol évidemment je me suis fait bousculé , marché sur les mains, des gens trébuchaient sur mon dos. Dans un sens je me disais, heureusement qu'il faisait noir car je faisait vraiment peine à voir : moi le guerrier écossais... on repassera pour ça parce que là j'était à quatre pattes complètement sonné, essayant vainement de retrouver mes esprits et me relever afin de récupérer ma soeur

WILDBIRD

♛ Arrivé(e) en Ecosse le : 16/08/2016

Le bal des princes

C'est la pagaille au Chateau de Holyrood ! Alors que Kenneth abandonne ses activités pour ce lancer dans la bagarre, Ranald fait de même avec la pauvre Georgina cachée sour une table, Les deux hommes se lancent dans le noir armés afin de tenter de tuer les deux princes. Caoimhe quant à elle est secourue par une homme, qui était autre que le prince de Galle, Frédéric, qui l'entraine à l'abri Frances reste protégée dans les bras d'Alexander et Fergus ne fait pas le fière à quatre pate au milieu de la salle.

Alertée par les cris deux garnisons anglaises, chargée de sécurisé le périmètre pénètre l'enceinte du château avec des torches afin d'arrêter les responsables de ce triste évènement. Grâce à la lumière bienfaitrice des torches les invités retrouvèrent peu à peu leur calmes, certains quitter rapidement les lieus, autre se mirent à chercher des visage familiers. Les assaillants avaient disparus étaient-il vraiment parti ou se cachaient-ils dans la foule ?

♣ Information sur le jeu : Le retour au calme se fait gentiment dans la salle grâce à l'arrivée des gardes armés et surtout arrivants avec des la lumière. Les rebelles sont loins ou cachés. Tous le monde peut participer au dernier tour de cette intrigue, quel sera la réaction de votre personnages suite au retour de la lumière ? il n'y a aucun ordre de passage et vous avez jusqu'au 4 janvier 2017

« Intrigue écrite par Serindë »

Sujet: Re: Event n°1 — LE BAL DES PRINCES

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