LAOGHAIRE SINCLAIR « Little dove with broken's wings »

« LAOHGHAIRE ! Où est ton corset ! »

S'exclama ma mère, Laoghaire de son prénom. Je me retournais en émettant un petit grognement très peu séduisant. Du haut de mes huit ans j'avais déjà une caractère bien trempé. Peut-être même trop. Je retournai dans ma chambre suivi de prêt par ma mère qui était déterminée à faire de moi une petite fille convenable.

Je suis née sur les Terres Douglas, mon père est un lointain cousin du Laird Archibald Douglas semble-t-il. Je ne l'ai jamais rencontré je ne suis même jamais aventurée sur ses terrains, non pas que j'avais peur, c'est juste que cela m'importait peu. Nous vivions simplement de la terre dans une maison de taille moyenne. Nous n'avions pas de gens sous notre protection c'était plutôt nous qui étions sous la protection du Laird. Cependant, cette vie simple de jeune fille de la campagne de déplaisais. Le rôle d'une femme ici était de travailler dur, de faire un beau mariage d'avoir des fils et surtout de se taire et d'obéir.  J'ignore d'ou me venait mon tempérament  rebelle mais certainement pas de mes parents. Ils étaient des exemple parfait de paysans écossait au XVIIIème siècle.

Moi en revanche, à huit ans je refusais le corset, à neuf je me confectionnais des culottes plutôt que des robes et à onze je quittais la maison familiale pour aller observer les garçons du village se battre à l'épée.


« Père s'il te plait tu sais que j'en meurs d'envie pour mon anniversaire je ne demande rien d'autre ! »

Implorais-je. Je venais de demander au chef de famille de me faire construire une épée à ma taille. En parler avec lui et de toute façon plus aisé qu'avec ma mère. Il m'adore, je suis son unique enfant si bien qu'il me refuse rarement quelque chose même s'il essaye. J'en jouais bien entendu le fait est que je suis une jeune femme qui sait ce qu'elle veux et je ferais tout pour l'obtenir, cela dit j'aime passé par les voies officielles en premier.
Lorsque je reçus Dard pour mon douzième anniversaire, je crus que ma mère ne s'en remettrait pas, cela à causé de nombreuses disputes mais là encore je n'en avais cure. C'était mon père le chef de famille et si lui considérait que s'était une bonne chose de m'offrir en jolie épée ce n'est pas moi qui allait le contre-dire ! C'est en tout cas ainsi que je voyais les choses.


A quinze ans, je tombai amoureuse ! Amoureuse de Bonny Prince Charly, amoureuse du mouvement jacobite. J'en ai entendu parlé pour la première fois au village à la sortie de l'église un dimanche. Ce fut pour moi comme une révélation ! J'ai commencé par questionner les gens autours de moi, je suis allé dans les tavernes pour écouter, déguisée en garçon pour ne pas attiré l'attention. Plus j'en apprenais sur Charles Edward Stuart et son père James plus j'étais persuadée que George était un usurpateur, qu'il n'avais rien a faire sur le trône d'Angleterre ! Avant cela, la présence des anglais m'indifférait. Maintenant elle m'insupporte. Comment osent-il se croire ainsi chez eux sur nos terres écossaise ?! Ma pensée allait même plus loin, L'Ecosse est liée à l'Angleterre depuis la mort de Mary Stuart, tous les écossais le savent. Mais depuis la mort d'Elizabeth Tudor d'Angleterre c'est la maison Stuart qui a gouverné les deux pays. Jusqu'à la mort de notre bien aimée Anne, sans avoir pus donné naissance à un fils vivant et bien portant (ou une fille d'ailleurs)  Si bien que le trône d'Angleterre aurait du revenir à James Stuart son demi-frère pas à cet allemand ! Les écossais gouvernait l'Angleterre depuis un siècle et là tout à coup ils deviennent illégitime ? Pour moi s'était tout simplement scandaleux. Il est vrai malheureusement que le premier soulèvement jacobite avait échoué en 1715, c'est tout à fait vrai mais d'après ce que j'ai entendu, James avait hésité là ou il fallait agir ce qui lui a couté la victoire et son exile en Italie. Seigneur si seulement j'avais le pouvoir de rassembler tous les écossais à cette noble cause ! Mon père ne voulait pas en entendre parler, ce sujet était source de discute fréquente dans ma famille mais cela ne m'arrêtait pas. Je voulais être utile même si cela déplaisait à ma famille personne ne me fera entrer dans le moule de la petite paysanne de bonne famille tout juste bonne à pondre des garçon. Non moi je voulais un vrai avenir, un avenir brillant. Je voulais partir en Italie !

J'avais seize ans, les cheveux en bataille  et la langue toujours aussi bien pendue et surtout des rêve de liberté et de rébellion plein la tête. Mon père me fit mander dans son bureau, ma ère était présente, les mains posée sur le dossier de son fauteuil. Ils avaient l'air grave. Je pris alors une profonde inspiration et joignis mes mains attendant de savoir ce qu'ils me voulaient.

« Ma fille, je t'ai trouvé un époux » Dit-il alors sans préambule. Je le regardai les  yeux ronds, non cela ne se pouvait, ils n'auraient pas pus me faire une chose pareille ! « Je refuse ! » Répondis-je abruptement en m'approchant, abattant mes mains sur son bureau. « Nous ne te laissons pas le choix jeune fille il est temps que tu apprennes où est ta place ! Tu partira dans deux semaines pour les Highland. Ton époux se nommes Malcom Sinclair  il est un cousin du Laird, il possède un cottage avec des moutons. »

J'ai songé à m'enfuir après une telle révélation m'en aller quitter ce lieu maudit partir pour l'Italie rejoindre la cause ! Cependant ma mère me faisait surveiller jour et nuit pour éviter que je ne lui file entre les doigts.


Les terres Sinclair étaient venteuses et je les trouvais inhospitalières cela nous pris près d'une semaine pour monter jusqu'à celles-ci qui se trouvaient tout au nord de l'Ecosse. Le cottage dont mon père avait parlé était plutôt  joli mais j'avais l'impression d'être au milieu de nul part.  Malcom, mon futur époux avait vingt-cinq ans, il était plutôt bel homme, c'est vrai, je devais bien l'admettre. Il se trouve même qu'il était gentil. Peut-être que cette union ne serait pas si terrible peut être était-il jacobite lui aussi !  J'étais plutôt soulagée, mais celui-ci fit de courte durée, juste le temps de convoler et que mes parents m'abandonne entre les mains de ce monstre.


A peine vingt-quatre heures mes épousailles, je découvris qui était réellement Malcom Sinclair. Il m'a maintenue enfermée dans notre chambre nuptiale durant près de six mois, sans avoir le droit de sortir. Il me battait et me violait quotidiennement. Durant les trois premiers mois je me suis défendu, j'ai crié, je  l'ai griffé, mordu, mais plus je me débattais plus les coups étaient douloureux. J'ai donc finis par me soumettre obéissant au moindre de ses désirs. Je remarquais que plus j'étais docile, plus il me laissait en paix. J'ai même pus sortir de cette maudite chambre.

Durant les deux années qui suivirent mon mariage j'étais devenu une épouse presque parfaite. La plupart du temps je m'occupais des moutons enfin de la laine de ceux-ci. Je la gardais avec l'aide des femmes vivants au alentours. Un soir, pourtant alors que Malcom était pris d'une soudaine envie de me frapper, comme cela lui arrivait souvent, je décidai de répliquer ce qui ne m'était donc pas arrivé depuis deux ans. J'ignore ce qui m'a pris exactement mais dans ma tête c'était soit je mourais se soir soit s'était lui. Alors qu'il me frappait, j'étais parvenue à attraper la bouteille de whisky  qui se trouvait sur la  table près du lit et je l'abattis sur sa tête  de toutes mes force. Il tomba en arrière, je me redressai et attrapai son propre coutelas que j'enfonçai dans sa poitrine.

Après qu'il ai rendu son dernier soupire, je me redressais les mains pleines de sang et le corps parcouru de spasme. Il fallait que je parte la mort de mon époux allait être rapidement découverte et si je me trouvais encore sur les terres des Sinclair à ce moment-là je risquais le même châtiment.


J'avais enfilé la première robe qui m'était tombée sour la main après avoir frotter mes mains sur les draps jusqu'à la brûlure. Je pris tout l'argent et un petit baluchon de nourriture et pris la fuite, en pleine nuit. Il me fallut quatre jours de marche avant de quitter les Terres Sinclair, je trouvais un cheval que je payais avec l'argent que j'avais et chevauchai jusqu'à Inverness. J'y suis arrivée il y a trois semaines maintenant. J'ai vendue ma monture pour avoir un lit dans une auberge, jusqu'à ce que je n'ai plus les moyen de le payer. Depuis je suis dans la rue...

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