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 Moira & Deirdre - Here we are... Trust. Why should I trust you ?

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MessageSujet: Moira & Deirdre - Here we are... Trust. Why should I trust you ?   Moira & Deirdre - Here we are... Trust. Why should I trust you ? EmptyMer 8 Fév - 10:52

"Enfin, Ailsa, que me chantes-tu là ?
- Je suis désolée, Maman. Mais cela m'inquiète et je trouve important de te le rapporter."

D'une manière générale, je n'aimais pas la délation. Mais le souci était visible dans les yeux de ma fille - et ces révélations qui n'en étaient pas vraiment étaient la goutte de trop. Les domestiques jasaient à propos de cela depuis le retour de Caoimhe et Moira d'Angleterre. Des cadeaux du Prince de Galles, de somptueux cadeaux. Qu'en penser ? Une manoeuvre pour s'attirer les faveurs de deux des clans les plus influents d’Écosse, deux clans connus pour leur opposition à l'Angleterre ? Quoique depuis qu'Angus avait retourné sa veste et rejoint la Garde noire, les mots 'jacobite' et 'MacKintosh' ne semblaient plus vraiment aller de concert. Cette idée ayant la damnée tendance à me mettre en rage, je la reléguais pour l'heure aux tréfonds de mon esprit : ce n'était pas à Angus qu'il me fallait penser, mais à ma cousine par alliance, Moira. Et à mes filles, Ailsa et Caoimhe. Bon, Cao n'était pas ma fille, mais sans ces ordures de tuniques rouges, elle le serait devenue, elle aurait épousé mon fils et aurait rejoint nos rangs.

Sauf que les tuniques rouges avaient tué mon fils, violé Caoimhe et que maintenant, ils les invitaient, elle et Moira, leur offraient moult présents et semblaient désireux de leur plaire. Peste ! Rageant intérieurement, je souris tout de même à Ailsa : "c'est une manœuvre, ma fille, ils cherchent à acheter notre sollicitude en s'imaginant qu'offrir des cadeaux aux femmes de la maison nous fera fléchir dans nos résolutions. Il n'en sera rien, je te l'assure.
- Dans ce cas, pourquoi ne t'ont-ils pas invitée avec elles ?"

J'arquais un sourcil : "ils ne sont pas fous à ce point." Les anglais n'étaient pas suicidaires, hélas - m'inviter sur leur sol était l’assurance de ne pas me voir le quitter sans avoir brûlé deux ou trois villes. Ainsi ils comprendraient quel effet cela faisait de perdre ce que l'on aimait. Et ceux que l'on aimait. Il ne se passait pas une journée sans que le visage de Tavish ne s'impose à mes pensées. Mon fils, massacré par leurs engeances. Le chagrin m'avait déserté, mais la haine l'avait remplacée, plus durable, plus mortelle aussi.

Je compris que ma fille était rassurée. Tant mieux - moi je l'étais moins. C'était bien beau d'affirmer, mais je n'avais aucune preuve de ce que j'avançais. Et le personnel domestique ne cessait de jaser. Aussi décidais-je qu'il était temps de mettre quelques petites choses au point avec ma cousine, appréciée au plus haut point. J'avais toute confiance en Moira, dont la cécité ne faisait qu'augmenter le courage. Cette jeune femme m'avait inspiré suffisamment confiance pour que je lui confie mon unique fille, ma seule enfant puisque l'autre m'avait été enlevé. Mais la trahison vient toujours de ceux en qui on a le plus confiance, n'est-ce pas ? Par chance, Moira résidait chez nous. Ma fille partie vaquer à ses affaires, je pris le chemin des appartements de Moira et toquais à la porte. J’entendis la voix de ma cousine me crier d'entrer et je ne me fis pas prier. "Bonjour, Moira," fis-je en refermant la porte derrière moi, "c'est Deirdre. Je ne vous dérange pas ? Je sais que vous avez à faire avec vos coffres à déballer mais je n'abuserais pas longtemps de votre temps, c'est promis."
D'ailleurs, c'était de ces coffres dont il serait bientôt question, ou plus précisément de ce qu'ils contenaient...
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MessageSujet: Re: Moira & Deirdre - Here we are... Trust. Why should I trust you ?   Moira & Deirdre - Here we are... Trust. Why should I trust you ? EmptyMer 8 Fév - 14:44





Here we are... Trust. Why should I trust you ?
Moira MacKintosh & Deidre Adamson


La vérité et les larmes ouvrent la voie à une amitié profonde et durable
Cela faisait quelques jours que Moira était revenue de Londres accompagnée de Caoihme. Les deux jeunes femmes avaient fait le chemin ensemble jusqu'aux frontières puis s'étaient séparées pour rejoindre leur clan respectif.
Durant son séjour, Moira avait reçu une invitation d'Angus MacKintosh, son cousin et laird de leurs terres, pour passer quelques semaines dans la demeure principale. Sachant qu'elle serait épuisée du trajet, elle avait renvoyé une missive pour répondre favorablement à la convocation d'Angus.
C'est ainsi, qu'aujourd'hui, Moira se retrouvait dans la demeure familiale principale du clan MacKintosh. La où toute les décisions importantes pour le clan étaient prises... Elle espérait que l'invitation qu'elle avait reçue du Prince de Galles, le Prince Frédéric, n'était pas la cause.

Enfin bon, il était inutile de s'inquiéter de cela pour le moment. Son séjour étant prévu sur longues durées, elle avait profité des premiers jours pour défaire le gros de ses coffres pour ne pas se retrouver avec ses tenues toutes chiffonnées. Lady Moira, que fais-t'on de votre robe de dentelles? Lui demanda sa servante. Elle n'avait pas précisé la couleur. Pourquoi le ferait-elle? Elle répondit: Mettez la avec mes jupons de soie, vous seriez bien aimable d'une voix douce.

Elle était dans ses appartements privés de la demeure principale. Elle occupait les mêmes pièces depuis sa naissance quelque soient les lieux qu'elle fréquentait. Cela avait été une demande de ses parents. Aveugle, elle se fiait à sa mémoire et à son instinct pour s'y retrouver et, pour lui éviter d'angoisser, ils avaient demandé à ce que leur fille occupe toujours les mêmes places. Ce qui l'arrangeait grandement...

Actuellement, elle était assise devant son piano en train de se rappeler une des pièces de Shakespeare qu'elle avait écouté à Londres. "Le Songe d'une Nuit d’Été".  Doucement, ses doigts s’enfoncèrent sur les touches, jouant une mélodie tandis qu'elle récitait:
Sur les coteaux, dans les vallons,
À travers buissons et ronces,
Au dessus des parcs et des enceintes,
Au travers des feux et des eaux,
J'erre au hasard, en tous lieux,
Plus rapidement que la sphère de la lune.
Je sers la reine des fées,
J'arrose ses cercles magiques sur la verdure ;
Les plus hautes primevères sont ses favorites :
Vous voyez des taches sur leurs robes d'or.
Ces taches sont les rubis, les bijoux des fées,
C'est dans ces taches que vivent leurs sucs odorants.
Il faut que j'aille recueillir ici quelques gouttes de rosée,
Et que je suspende là une perle aux pétales de chaque primevère.
Adieu, esprit lourd, je te laisse.
Notre reine et toutes nos fées viendront dans un moment...

Elle sursauta quand elle entendu quelqu'un frapper à la porte. Elle donna la permission d'entrer supposant qu'il s'agissait de quelqu'un de sa famille...Elle ne serait même pas surprise de voir son frère surgir. Mais ce fut une voix féminine qu'elle entendu: "Bonjour, Moira," Elle tenta de reconnaître la voix mais cette dernière coupa sa réflexion: "c'est Deirdre. Je ne vous dérange pas ? Je sais que vous avez à faire avec vos coffres à déballer mais je n'abuserais pas longtemps de votre temps, c'est promis."
Elle sourit. Deidre Adamson était sa cousine par mariage. Les deux femmes s'étaient tout de suite bien entendues et la jeune femme avait vite compris que Moira avait besoin d'un temps d'adaptation pour reconnaître les voix. On reconnaissait plus vite les visages mais les sons demandaient du temps. Elle qui ne voyait pas était bien placée pour le savoir. Deidre! Heureuse de vous revoir! dit-elle. Elle se concentra pour discerner d'autres sons: Vous ne me dérangez nullement! Ailsa n'est pas avec vous? La fin de la phrase de sa cousine l'interpella et, supposant que c'était important, elle dit: Ingrid! Pouvez-vous nous laissez seules je vous prie?
La dite Ingrid cessa ses rangements en répondant à l'affirmative et parti, dans une révérence, en précisant de la rappeler pour terminer son travail. Ce à quoi Moira, de toute façon, ne manquera pas de faire. Elle attendit d'entendre le bruit d'une porte qui se ferme avant de dire: que se passe t'il donc Deidre? Cela me semble important!
Elle chercha sa canne à tâtons avant de se lever et d'aller s'asseoir sur le divan devant lequel se trouvait sa cousine.


camo©015
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