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| Sujet: Re: Algernon Clarance Francis Ludovic Ransom 10th earl of Ellesmeere Mar 18 Avr - 21:30 | |
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Les mémoires d’un homme sont fausses, tout ce que vous lirez à propos d’un homme qui a écrit sur lui-même est faux. Car tout le monde veux avoir une vie extraordinaire et qu’on se rappelle de lui en termes élogieux, jamais personne n’avouera avoir pisser dans ses culottes lors du tire de la première salve lors d’une bataille. Tous les hommes le savent mais aucun ne le dira. Un homme se doit d’être fort, courageux riche et s’il est beau en prime c’est la réussite assurée, j’ai une chance incroyable d’avoir tous ses atouts et si je m’en vente c’est simplement car je pense le mériter. Je ne suis pas parfait, seul dieu l’ai mais je considère qu’il m’a fait à son image.
Mon histoire débuta en Angleterre, dans la maison londonienne du 9e comte d’Ellesmere. C’était le printemps, les oiseaux chantaient et les arbres étaient en fleurs, mais cela n’avait aucune importance en rapport à ma venue au monde, car j’étais le future 10e comte. Le premier né de mon père, le plus important. Un enfant bien gâté, voilà ce que j’étais et ce malgré la naissance d’une petite sœur deux ans. Après tout je restais le plus important aux yeux de mon père.
J’ai vécu une grande partie de ma petite enfance à Londres, bien que mon père ai une demeure dans le Yorkshire, il préférait être proche de la cour et de ses intrigue, comme je le comprends la vie à la campagne est d’un ennui !
Ma vie changea du tout au tout le jour ou ma douce mère décida de quitter mon père, celui-ci n’était guère galant homme avec elle, il fallait le reconnaître. Mais jamais je n’aurais cru qu’elle aurait l’audace de la quitter et surtout de lui arracher sa progéniture, c’est à dire moi et Isabelle, ma jeune sœur. J’avais 10 ans et elle 8 quand nous quittâmes la demeure une nuit de juillet, rejoignant le port et un navire appelé l’Aphrodite avec ma mère et sa domestique une jeune femme écossaise d’origine nommée Miss MacKenzie. Sur celui-ci ma mère retrouva son père et je compris alors où elle nous emmenait. Dans le nouveau monde, les colonies. Lord Willington, mon grand-père maternel, possédait un formidable domaine proche de Charleston et une maison tout aussi formidable d’après ma mère. Là-bas nous serions heureux avait-elle décrété. Cela restait à voir selon moi.
Les colonies étaient bien différente de mon Angleterre , les gens y étaient moins, comment dirais-je ? Cérémonieux pourtant, je trouve personnellement que l’étiquette est une chose véritablement importante c’est cela finalement qui distingue un homme de valeur à un manant des rues. Non je tenais à l’étiquette et fort heureusement ma mère aussi et nous continuâmes à être élevé dans la pure tradition anglaise avec l’aide de Miss MacKenzie et de précepteurs venus expressément de Londres.
Aux Amériques être propriétaire terrien avait un tout autre sens qu’en Angleterre, premièrement parce que les domaines était deux à trois fois plus grand que sur le vieux continent. Mon grand-père possédait un champ de tabac et il faisait aussi cultiver la térébenthine sur ses terres. Qui dit plantations dit évidemment esclaves pour s’en occuper sans parler des esclaves qui veillait à la bonne marche de la maison. En parlant de la bonne marche de la maison, la femme de chambre de ma mère avait un fils, plutôt laid et chétif. Il était un peu plus jeune que moi, normalement il devrait travailler au champs puisqu’il deviendra un homme, mais non mon grand-père appréciait beaucoup cette femme si bien que le garçon, Andrew travaillait comme mon valet. Ce garçon était certes fort laid, mais curieusement très intelligent et doté d’un don pour le sarcasme. Si bien que j’ai finis par apprécier de l’avoir à mes côtés.
Je peux donc dire que j’ai grandis dans l’opulence. J’ai appris à faire la fête en vrai gentleman. Andrew me trouve même frivole, mais cet homme ne sait vraiment pas s’amuser. Toujours est-il qu’à dix-huit ans, j’entrais dans l’armée britannique dans les colonies, ce n’était pas vraiment mon choix mais je l’ai accepté sans sourciller. Je suis très orgueilleux, je ne donnerais pas la satisfaction à mon grand-père en me plaignant. Mais étrangement je me suis senti bien au sain de l’armée. La discipline me faisait du bien et je me laissait aller à faire la fête jusqu’au petit matin lors de mes permissions.
Quelques années plus tard, j’avais vingt-cinq ans lorsque le vieux Wellinghton trépassa, c’étais un dimanche du mois de mai, il faisait terriblement chaud, je me souviens très bien. Ce jour-là je suis devenu le maitre du domaine, cela dit, j’en laissais la gestion à Madame ma mère. Ce d’autant que quatre ans plus tard, c’est une lettre venant d’Angleterre qui me parvient, m’annonçant que Monsieur mon père, 10e comte d’Ellesmere s’était éteint dans son sommeil, un mois auparavant. La correspondance était bien longue à arriver dans ce pays. J’ai donc décidé de laisser officiellement le domaine à ma mère pour me rendre en Angleterre afin de reprendre les affaires de mon père. Je partis donc avec Scott (évidemment cet homme me suivait comme mon ombre) ainsi que Madame MacKenzie qui souhaitait avoir l’occasion de revoir sa famille en terres écossaises. Après tant de bon et loyaux service, je ne pouvais lui refuser cette faveur.
J’avais oublié le climat anglais, moins clément qu’à Charleston. Londres était une ville puante et sale. Reprendre les affaires de mon père ne fut pas aisé mais le sang ne saurait mentir, je suis son légitime héritier et rien ne peut changer cela. Mais une fois installé, j’ai commencé à me dire que la vie y serait douce. Après tout l’Angleterre n’était pas en guerre, je pourrais donc profiter de mon argent sans me soucier de mon devoir militaire. C’était sans compté sur mon nouveau supérieur qui était un grand ami de feu mon père. Il décida de me punir de n’être point resté aux côtés de mon vieux paternel en m’envoyant croupir sur les terres pluvieuses et venteuses d’Ecosse. Je suis devenu commandant de la garnison de Fort William dans les Highlands. Celle qui était ravie c’était Madame MacKenzie évidemment moi en revanche… Ce d’autant que ma première action en tant que nouveau commandant à été de faire exécuter deux écossais qui s’étaient rebellé contre nos soldats. Je m’en souviens car l’un des frères avait son jumeau dans le public. La vie en Ecosse est mortelle et ma seule distraction finalement c’est de tenter de plaisanter avec Scott mais ce nègre n’a vraiment aucun humour et de signer des actes d’exécutions.
« une citation badass ici »
Dernière édition par Algernon C. Ransom le Dim 7 Mai - 18:23, édité 3 fois |
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