EVENT N°2 « Les feux de Bealltainn »

♛ Arrivé(e) en Ecosse le : 16/08/2016

Les feux de Bealltainn

1 mai 1742 — Le renouveau s'annonce en Ecosse et plus précisément dans les Highlands. Beltaine ou Bealltainn en gaélique écossais est une fête celtique se déroulant lors de la première pleine lune de mai. Beltaine marque une rupture dans l'année, on passe de la saison sombre à la saison claire, lumineuse, c’est aussi un changement de vie puisque c’est l’ouverture des activités diurnes : reprise de la chasse, de la guerre, des razzias, des conquêtes pour les guerriers, début des travaux agraires et champêtres pour les agriculteurs et les éleveurs. Les histoires insistent toutes sur les feux allumés par les druides dans de grandes pleines, prononçant des incantations magiques en faisant passer le bétail à travers ses feux dans le but de les protéger des épidémies.

Actuellement, cette fête est encore fêtée par les écossais... Principalement dans les Highlands, les habitants des Lowlands se déplacent pour l'occasion. Cette année, c'est la clan Campbell qui prit la décision d'organiser, sur ces terres les feux de Beltaine. Caroline Campbell, guérisseuse pour certain, sorcières pour d'autres présidera la cérémonie avec l'aide de ... son apprentie.

Le soleil se couche sur la lande. Deux grands buchers étaient prêt et de longues tables avec des victuailles étaient installées. Les gens arrivaient prenaient leur premières bières, discutaient dans une ambience joyeuse, les rancoeurs entre clans étaient mise de côté pour célébrer l'arrivée de la belle saison.

Informations ♣︎ Tout le monde est le bienvenu, Lowlands, Highlands, vous arrivez en terres Campbell pour fêter l'arrivée de la belle saison c'est un moment de bonheur et de partage. Le premier tour de cet évent va durer jusqu'au 5 Fevrier 2017

« Les feux de Beltaine »

Les feux de Bealltainn

“Fêtes nationales ?... Fêtes religieuses ?... Le peuple n'est pas toujours tellement regardant, quant à l'origine de ses joies. Pourvu qu'il s'amuse, il n'en demande pas davantage.”

Portant une charmante toilette dans les tons de rose orangé, Moira se rendait à des festivités, les feux de Bealltainn, en compagnie de son frère aîné: Alistair.
Moira, ma sœur, êtes vous sure de vouloir vous y rendre?
Moira soupira de dépit. Bon, on ne le refera pas!
Alistair, mon cher frère, pour la dixième fois: oui, je veux m'y rendre! Puis, triturant sa canne richement sculptée, elle ajouta: Cette fête est une tradition! Que dirait-on si moi, une MacKintosh, je m'y rendais pas? Ce n'est pas parce que je suis aveugle que je suis dispensée de ce genre de festivités et, faisant une mimique: et heureusement!

Elle ne souhaitait pas penser à ce qui se serait passé si son état l'avait bannie de toutes les festivités que pouvaient compter leur chère Ecosse. Rester enfermée chez elle? Même pas en rêve! Se connaissant, elle aurait trouvée d'autres occupations. Mais rien de telle que quelques petites festivités!
Sentant son frère se tendre, elle chercha sa main et y plaça, d'un geste tendre, la sienne dessus. Ce geste eu l'avantage de le détendre: Je suis désolé Moira...Mais la simple idée qu'il puisse t'arriver quelque chose... Elle sourit, touchée par sa marque d'affection: je le sais... Mais tout ira bien...Et puis... Attirant encore plus l'intention de son frère, si Dieu c'est possible, elle sourit et ajouta d'un air taquin. Agnès Douglas sera présente...Je ne connais pas encore sa réponse mais vous revoir ne peut être que bon

Son frère en resta stoïque. Ne pouvant pas voir son visage, elle ne sut ce qu'il était en train d'en penser mais, de toute façon, les bûchers des feux de Bealltainn se pointèrent à l'horizon. Enfin, d'après le cocher!
Et, en effet, plus ils approchaient plus Moira senti l'odeur de bois brûler et les diverses senteurs du buffet. Apparemment, Lady Campbell avait mis les petits plats dans les grands.

Impatiente, elle se triturait sur sa banquette et quand, enfin, le carrosse s'arrêta, Alistair du la retenir, aidé par la suivante qui les avait accompagnés. Elle soupira de contentement quand, enfin, ses pieds entrèrent en contact avec l'herbe de la lande. Impatiente de revoir son amie, Moira demanda à sa domestique si elle voyait Agnès. Celle-ci le lui confirma.
Moira...Je vais aller cherché nos boissons
Pouffant de la timidité de son frère, elle dit: pas de problème! Je prendrais une bière.

La fratrie se sépara et Moira aidée, et par sa canne et sa suivante, se dirigea vers Agnès. Agnès! Mon amie!

♛ Arrivé(e) en Ecosse le : 28/12/2016

Les feux de Bealltainn, Agnès les avaient attendus avec impatience. Enfin le renouveau qui s’annonçait. Agnès comptait bien revoir son amie Moira et pourquoi pas, pouvoir reparler avec son frère. Elle avait certes fait un voyage sur leurs terres et mais elle n’avait su dire si c’était son comportement à elle, où le fait qu’il ne lui témoigne presque aucune considération, mais une chose était certaine, la rencontre n’avait point été à la hauteur de ses attentes. Il fallait bien avouer que cela avait été un choc quand elle avait vu pour la première fois le frère de Moira. Elle n’aurait jamais pensé tomber sur le portrait craché de son défunt ex-fiancé. Elle en était restée béate. Alistaire ressemblait tellement à Robert. Elle avait mis du temps à s’en remettre. Alors ces fêtes, c’était une occasion pour le revoir et surtout, pour le considérer pour ce qu’il était lui et non pour l’homme au quel il ressemblait tant.

Agnès c’était alors préparée rapidement. Le tout étant de trouver ne tenue des plus élégantes, tout en n’oubliant pas le fait qu’il ferait sûrement encore frais. Et cette année, les festivités se déroulaient sur les terres Campbell, dans les highlands. La brune en était plus que ravie surtout que cela ne devait certaine pas plaire autant à sa chère belle-sœur. Que Dieu lui pardonne pour ces pensées peu catholique, mais personne ici ignorait que Elizabeth Brandon n’aimait point les Highlands, ou plus exactement tous les écossais, sauf peut-être George qui arrivait au grand miracle à lui arracher un sourire. Agnès portait une robe bleu assortie à un chapeau de la même couleur. Elle était allée prévenir son frère et finalement, la famille entière s’en était allée pour les Highlands et les terres des Campbell.

Après un voyage qui fut un supplice pour l’aînée des Douglas, la famille s’approchait enfin des terres tant attendue. Agnès sourit en voyant la lande et commença à jouer avec ses boucles brunes. Et lorsqu’elle fut arrivée, Agnès descendit rapidement. Elle respira une grande bouffée d’air frais. Elle se tourna vers son père et sa mère, leur souffla quelques mots et s’éclipsa. Elle voulait explorer les terres et surtout voir s’il n’y avait pas déjà quelques têtes connues. Elle espérait voir bien évidemment Moira mais aussi Caoimhe Abercromby. Et elle n’eut guère beaucoup de temps à attendre. Elle fut rejointe rapidement par Moira. La Blonde était accompagnée par sa servante et Agnès sourit à cette dernière. Un simple sourire de remerciement que la jeune femme accepta en s’inclinant devant la fille Douglas. « Moira, je suis heureuse de vous revoir. » ajouta Agnès en guise de réponse à son amie. Puis se rapprocha d’elle et lui glissa discrètement au creux de l’oreille. « Je ne vois point votre frère. Vous aurait-il laissé venir seule, ma chère ? »

Event n°2

“Que craignez-vous, gente dame ? Une cage. Rester derrière des barreaux jusqu'à ce que l'usure et l'âge les acceptent et que toute forme de courage ait disparu irrévocablement.”

Les feux de Beltaine !
Voilà une occasion que je n’aurais manquée pour rien au monde. Je n’avais pu réprimer une pointe de regret amer lorsque Kenneth, son frère et sa sœur s’en étaient allés pour Édimbourg en me laissant à Leod – même si au vu des dramatiques événements survenus pendant le Bal des Princes, ce n’était finalement pas une si mauvaise chose que je ne m’y sois point rendue. D’après Kenneth en tout cas. Cette fois en tout cas, je ne manquerais pas l’occasion de festoyer, espérant toutefois que rien de fâcheux ne vienne gâter ce moment tant attendu. Je devais bien dire que j’aimais ce genre d’événements : le faste que déployait mon père lors des réceptions qu’il avait jadis organisées à Galloway House me restait encore en mémoire, et plus impressionnant encore était celui des bals de la Cour d’Édimbourg, où il semblait que les caisses du royaume semblaient s’être miraculeusement remplies pour l’occasion – la belle affaire. Cela dit, jamais je n’avais assisté à cette fête de Beltaine : trop anglophile, trop protestant, mon père qualifiait ces cérémonies de païennes, de dépassées, et refusait catégoriquement de s’y rendre, et plus encore de m’y emmener. Mais il était loin de moi à présent, loin dans les Lowlands, lorsque moi, j’étais l’épouse intriguée d’un Highlander. Outre l’envie de quitter pour quelques heures le château de Leod et ses abords, outre le fait que c’était une occasion inespérée de voir un autre aspects de ces terres du nord que je connaissais encore trop peu, ma présence en ces lieux avait cela d’important que c’était la première fête à laquelle je me rendais au bras de Kenneth. Je me devais d’être absolument irréprochable.

L’hiver sur ces terres glacées s’en allait petit à petit, et même moi qui était particulièrement sensible au froid ne pouvais omettre que plus les jours filaient, plus la température s’adoucissait. C’était bienvenu – mais cela ne m’avait pas empêché de retravailler mes robes avec des tissus plus épais, plus chauds. C’était une de mes toilettes des Lowlands que je portais ce soir, une de celles que mon père m’avait offerte avant mon mariage. De soie française, couleur or, généreusement garnie de jupons de laine par mes soins. J’avais eu peur que le tissu soit jugé trop ostentatoire, mais je mourrais d’envie de ré-enfiler ces tenues qui depuis mes noces, attendaient patiemment leur heure au fond de mon coffre. Et puis n’étais-je pas censée être une Lady, montrer mon rang par la richesse de mes vêtements ? A moins que les Highlanders perçoivent différemment la chose ?
Soit le monde dans lequel j’évoluais était décidément en tous points opposé au mien, soit je craignais tant de commette un faux pas que j’en venais à me poser beaucoup trop de questions sans intérêt. Ou un mélange des deux – sans doute était-ce un mélange des deux. Quoi qu’il en soit, c’est bien dans ma robe lumineuse que je grimpais dans le carrosse et observais du coin de l’oeil le château de Leod se fondre dans la brume du début de soirée. Mon coeur battait à tout rompre : voilà trop longtemps que je ne m’étais plus rendue à la moindre festivité. Même une célébration jugée païenne par nombre de Lairds du sud – mon père en premier – était accueillie à bras ouverts, ne serait-ce que pour célébrer la fin d’un hiver particulièrement dur. Où était-ce moi, la Lowlander, qui le trouvait dur ?

Nous arrivâmes bientôt à destination, Kenneth, Frances et moi-même, sur les terres des Campbell. Verrais-je Caroline ? Je l’espérais, j’appréciais sincèrement cette femme. Peut-être croiserais-je Sorcha ou Georgina, des figures amicales qu’il me plairait de retrouver. Au bras de Kenneth, je rejoignis les autres convives, cherchant du regard une figure connue. Près de moi, deux Ladies discutaient, l’une avec une canne ouvragée. Je redressais le visage, à la recherche de la chevelure rousse de notre hôtesse du soir.

Les Feux de Bealltainn

Adieu hiver et bonjour printemps! Saison préférée de l’unique fille des MacKenzie. Saison de renouveau qui, pour tout écossais qui se respecte, devait se fêter comme il se doit à travers la tradition des Feux de Bealltainn. Après un tel froid, les terres ainsi que ses habitants reprenaient vie petit à petit et, cette année, les festivités déroulaient sur les terres Campbell. Des terres dont Frances ne se souvenait pas très bien, puisque la dernière fois qu’elle y avait posé les pieds, elle n’était encore qu’une enfant, mais l’air marin des côtes restaient dans ses souvenirs. Rien que pour ça, pour assister à une fête et pour revoir des amis de longue date, Frances avait hâte. Bien sûr, la crainte éventuelle qu'on vienne gâcher les fêtes comme à Edinburg était bien quelque part dans un petit coin de sa tête. Néanmoins, Frances ne voulait pas y songer et elle espérait que des tuniques rouges n'allaient pas débarquer et venir tout ruiner. A quoi bon et qu'est-ce que cela leur apporterait? Non, tout se passerait bien. Inutile de déjà broyer du noir.

En revanche, la jeune fille se serait bien abstenue d’un aussi long trajet. Elle avait également oublié la distance qu’il y avait entre les terres des deux clans. Va que le trajet ne fut pas pénible, puisqu’elle était en compagnie de son frère et Laird Kenneth et de son épouse Mary. Lorsqu’ils arrivèrent à destination, Frances ne dissimula pas son impatience à la descente du carrosse, ravie de pouvoir dégourdir ses jambes et de respirer l’air frais. Veillant à ne pas salir tout de suite sa robe blanche, elle rejoignit les convives en compagnie du reste de la famille MacKenzie en ajustant correctement sa couronne de fleurs rouges, autre signe de renouveau (les fleurs et tout autre végétation après un rude hiver). Elle ne reconnu encore personne, mais les autres invités ne sauraient tarder. Est-ce que les Abercombry seraient présents ? Et son amie Flora ? Frances espérait beaucoup que cette dernière soit présente, car même si leur correspondance était des plus précieuses, elle ne remplaçait pas de chaleureuses retrouvailles. En attendant, Frances s’approcha de Mary Stewart.

« Alors, chère belle-sœur, qu’en dîtes-vous ? J’espère que vous êtes prête à sauter au-dessus des feux. »

Frances aimait taquiner Mary. Malgré leurs divergences, un peu de jalousie et le fait qu’elles ne se connaissaient pas encore bien, Frances appréciait l’épouse de son frère. Une présence féminine autre que la sienne et celle des domestiques était un vrai plaisir ! Puis, même si elle ne le lui avait pas dit, Frances respectait et admirait énormément le courage de Mary au quotidien. Elle ne pouvait imaginer ce que se devait d’être à sa place et d’endurer au quotidien tout un monde qu’on ne connaissait ou ne maîtrisait pas vraiment. Comme si le fait d’être marié à un total inconnu n’était pas assez difficile ! Encore heureux qu’elle avait eu son frère en mari, elle s’en était plutôt bien sortie, car elle aurait très bien pu avoir un mauvais parti.

« Je ne plaisante qu’à moitié à vrai dire. On dit qu’ils apportent bonheur et… » Frances jeta un rapide coup d’œil vers Kenneth pour vérifier qu’il n’écoutait pas leur conversation et termina à voix basse à l’adresse de Mary, avec un petit sourire en coin. «… fertilité. »

Code by Sleepy

Beltaine. L'annonce officielle que les beaux jours sont bel et bien de retour. Et cette fois, les Campbells ont mis les petits plats dans les grands, jusqu'à inviter la moitié (ou même les trois-quarts) de la noblesse écossaise. Kenneth n'était pas contre le fait d'inviter les Highlanders, mais pourquoi avoir besoin d'inviter ces gens du sud qui de toute façon les prenaient pour des barbares païens et incultes ?! A son avis, le laird voulait montrer sa puissance et se faire bien voir par les clans du nord... Le Gregor se demandait avec un brin d'humour noir lequel d'entre eux allait ensuite souffrir des razzias Campbells sur leurs terres... Il était de notoriété publique que le laird est plus que complaisant vis-à-vis de la présence anglaise, Kenneth le savait de source sûre qu'il avait aidé à anéantir certains clans en échange de titres et de terres... Dont les MacGregor, en partie. Ce qui fait que le guerrier était à la fois très satisfait de vivre à leur crochet sans qu'ils puissent rien avoir à y redire... et de l'autre côté, cela lui donnait envie de les passer tous par le fil de l'épée.

Et ses sentiments étaient encore plus partagés quand son regard se posait sur celle qui dirigerait la cérémonie de ce soir... Caroline Campbell, une demoiselle à la chevelure de feu et au caractère parfaitement accordé à sa tignasse... Il avait fini par découvrir le nom de celle qu'il avait soit disant insulté, tout cela parce qu'il lui avait proposé de partager sa couche pour la remercier de ses services de guérisseuse. Elle n'avait pas apprécié. Mais bon, alors, il n'avait pas reconnu la nièce du laird, mais qu'y pouvait-il si l'éclairage durant Hogmanay n'était pas adéquat ?

Il observait du coin de l’œil la demoiselle et sa suivante affairées aux derniers préparatifs. Il se sert d'une pinte de bière et déambule dans la foule, curieux de voir qui sera présent. Son laird n'est pas encore arrivé, il doit sans doute terminer de se préparer. Pour sa part, Kenneth avait préféré la sobriété, un kilt aux couleurs MacGregor, mais sans ostentation et un plaid assorti. Il portait néanmoins une arme à son côté, et son dirk en sus, hors de question de se retrouver à nouveau sans arme sur les terres Campbell, il risquerait à nouveau une bagarre et cette fois, la guérisseuse refuserait à coup sûr de le rafistoler... Il comptait donc bien à ce que ce soit un autre qui saigne à sa place en cas de discussion chahutée. Il nota la présence de lady MacKintosh et d'une Douglas... avec qui il avait eu quelques difficultés. Il préféra donc ne pas s'approcher trop près et préféra se poster près de l'un des bûchers qui attendait de se voir embrasé plus tard dans la soirée, tout en profitant de sa bière.

♛ Arrivé(e) en Ecosse le : 05/10/2016

Tous & Ferguson
Les feux de Bealltainn

B

ealltainn et ses feux étaient je pense la fête traditionnelle que je préférait. Elle voulait dire beaucoup de bonnes choses, l'arrivée des beaux jours premièrement. Car même les écossais finissent pas en avoir marre du froid, croyez-moi. Cela signifie aussi l'ouverture des saisons de chasse ce qui me réjouis au plus haut point, puis s'était tout simplement le renouveau, l'Ecosse se réveillait fleurissait et offrait ce qu'elle avait de meilleur. je préférais célébrer Bealltainn que Samhuinn. Bien que dans le fond les deux soient un très bon prétexte pour boire comme un écossais et se faire de nouveaux amis et ennemis.

« Dépêchez-vous Mesdames. La Terres des Campbell n'est pas voisine des nôtre et je ne souhaite pas arriver en retard ! »

Criais-je dans la cage d'escalier de notre demeure afin d'avertir mes deux femmes. Caoimhe et Janet que je commençais à l'impatienter. Ha les femmes toujours à vouloir se pomponner. Elles semblent oublier que nous n'allons pas à un bal Dieu en soit remercié. Nous allons passé la soirée et une bonne partie de la nuit à l'extérieur dans la lande. Elle sera peut-être boueuse. Ne recevant pas de réponse je soupire et comme un petit garçon impatient, je les attends dans la cour jouant avec mon coutelas. Dieu que m'a-t-il pris de décider de me marier...

Je ne pus caché une certain soulagement en les voyant enfin apparaitre, belles comme le jour, certes mais ce n'ai pas une raison.

« Seigneur j'ai bien cru que nous allions arrivé pour Samhuinn ! »

Fis-je remarquer avant de monter à cheval. Les Terres n'étaient pas voisines cependant sortir la voiture était tout de même un peu sur-fait et comme nous étions tous jeune et en bonne santé une balade à cheval convenait parfaitement. de plus il faisait doux à présent. Le trajet se fait en silence. J'étais il est vrai un peu tendu. Heureux de m'y rendre mais tendu car je ne savais pas qui j'allais trouver là-bas.

Quelques heures plus tard nous posions pied sur les Terres Campbell, un écuyer du clan couru vers nous pour prendre en charge nos montures. Je lui précise que je souhaite qu'elles soient bien nourries et choyées, cela semble peut être évident mais on ne sait jamais, je ne connaissais pas le clan Campbell ne m'étant jamais rendu chez eux. Mon père oui, il me semble mais je n'ai pas encore eus cet honneur.

Les bûchers étaient grandioses et lorsqu'ils serait allumés ce sera un spectacle impossible à oublié 'en était certain. Le Laird n'avait pas fait les choses à moitié c'est certain.

« Oh ne serait-ce pas Moira que je vois là-bas ? » Demandais-je à Caoimhe, j'avais rencontré la jeune femme aveugle lors du bal des Princes. je n'ai pas eus vraiment le temps de discuter avec elle mais elle me semblait tout à fait charmante. « Ma chère j'ai entendu dire que ta soeur serait présente et représenterais ton père d'après la rumeur le vieux renard serait malade. » Dis-je en me tournant vers Janet. Puis mon regard fut attiré par une grand gaillard au cheveux long bruns et sales ! « Veux-tu bien m'excuser » Lui dis-je alors gentiment la laissant pour aller à la rencontre de Kenneth MacGregor.

« Gregor ! Ravis de voir que les anglais ne t'ont pas taillé en pièce lors du bal ! »

M'exclamais-je en donnant l'accolade à mon ami jacobite.

WILDBIRD

♛ Arrivé(e) en Ecosse le : 05/10/2016

EVENT N°2 « Les feux de Bealltainn » 1485204156-tumblr-m5jqjberlu1ruj5cmo1-500

Janet Fraser se regardait dans le miroir d’un air pensif. Plus le mariage se rapprochait, plus Fergus e montrait distant. Elle avait donné une seconde chance à l’amour, mais était ce une bonne idée ? Est-ce que, finalement, il était possible que Fergus ne l’aime pas du tout, et aie joué les princes charmants et sauvers dans le but de l’épouser et d’être l’époux d’une des héritières des Fraser, l’une des plus influentes familles d’Ecosse ? Non, cela ne pouvait être ça. Sinon, il n’aurait qu’une seule hâte ; que ce mariage se fasse. Or, il semblait vouloir le retarder le plus possible…Le problème devait donc venir d’elle car elle n’avait aucune raison de douter de Fergus. Que faisait elle de mal ? Pourquoi semblait-il qu’elle lui plaisait moins aujourd’hui ? Même quand il s’agissait de politique, un terrain sur lequel les idées de Janet avait tant séduit Fergus, celui-ci préférait écourter la conversation et partir faire une balade à cheval en solitaire, ou aller voir comment se porter sa sœur. Ou peut être…Y avait il une autre femme ?...Janet ne savait que penser…Fergus n’était tellement pas ce genre d’hommes, elle ne pouvait croire qu’il l’était…Le problème venait forcément d’elle, elle le savait bien…
La deuxième fille de la famille Fraser s’était préparée longuement pour accompagner son fiancé à la fête des feux de Beltaine. Elle voulait qu’il soit fier de se montrer en sa compagnie, qu’il la trouve resplendissante en la voyant. Si elle était déjà en train de perdre son amour, fugace, alors elle voulait le reconquérir avant qu’il ne soit trop tard.

Elle avait laissé ses longs cheveux noirs tomber sur le côté, pour dégager son visage, sans avoir l'airtrop strict et elle portait une jolie robe rouge foncé avec des petites touches couleur d’or qui la mettait bien en valeur et qu’elle espérait ne pas salir durant le trajet à cheval.

« Dépêchez-vous Mesdames. La Terres des Campbell n'est pas voisine des nôtres et je ne souhaite pas arriver en retard ! », entendit elle. C’était Fergus qui s’impatientait. Mais quand elle descendit les marches, pour finalement le rejoindre dans la cour en compagnie de Cao, il ne la regarda qu’une seconde avant de monter sur son cheval. Et la seule remarque qu’il fit concerné leur éventuel retard.

« Seigneur j'ai bien cru que nous allions arrivé pour Samhuinn ! »
La jeune fiancée le reçut comme un coup de poignard en plein cœur. Tant d’effort pour aucun résultat. Mais elle n’en montra rien et afficha un sourire malgré tout en enfourchant son cheval.

Nous arrivâmes tout de même à temps sur les terres Campbell. Janet remarqua au regard de l’écuyer qui vint s’occuper de leur montures que les efforts qu’elle avait fourni à se préparer longuement ne passait pas inaperçus de tous. Mais ce n’était pas le regard admiratif d’un écuyer qu’elle espérait capté avec cette tenue…Fergus, lui, marchait déjà devant. Il finit par s’arrêter, comme s’il s’était rappelé qu’il était fiancé, pour permettre à Janet de prendre son bras afin qu’ils apparaissent ensemble à leur arrivée.

« Oh ne serait-ce pas Moira que je vois là-bas ? », disait Fergus, s’adressant à sa sœur. Janet restait en retrait dans la conversation, pensive et plus inquiète que les jours précédents. Elle s’était imaginée être rassurée aujourd’hui, concernant ses craintes qui étaient apparues après le bal des princes, où Fergus avait eu comme premier et seul reflexe de chercher à savoir si sa sœur allait bien, et non si sa fiancée était en sécurité elle aussi. Elle s’était imaginée que le regard de Fergus s’illuminerait quand il la verrait, si belle dans cette tenue. C’était un échec.

« Ma chère j'ai entendu dire que ta soeur serait présente et représenterais ton père d'après la rumeur le vieux renard serait malade. »

Janet acquiesa vers Fergus, en lui offrant un léger sourire. Au moins, il daignait encore lui adresser la parole. Nous n’avions pas encore franchi le cap de non retour.

« J’éspère aussi voir mes frères », répondit elle. Elle espérait en effet qu’Alexander serait présent. Si jeune et pourtant si mature pour son âge…Elle était comme une mère pour lui, et il la protégeait comme s’il était plus âgé qu’elle. Une relation particulière mais si précieuse. Elle aimait bien sûr Simon tout autant, mais il était plus jeune d’esprit, disons.

« Veux-tu bien m'excuser », dit-il. L’espoir de commencer une conversation avec lui s’évanouit alors. Illusion furtive. Il se dirigea vers Kenneth MacGregor.
Janet le salua d’une inclinaison de la tête, polie. Il n’était pas le premier homme qu’elle saluait de loin aujourd’hui, n’ayant nulle envie de converser par politesse de banalité mais ne voulant pas non plus faire honte à Fergus en montrant son inquiétude et une mauvaise tête. Elle sentait les regards sur elle. Indéniablement, elle était belle selon l’opinion générale. Mais pas assez pour Fergus, le seul dont l’avis l’intéressait… Douce ironie.

Elle se retrouva alors seule avec Caoihme, et aussi douce et gentille pouvait elle être, elle n’avait pas envie de lui parler. Janet s’entendait bien avec la sœur de Fergus, elle s’était prise d’affection pour elle et se sentait comme un devoir d’aider Fergus à la protéger, elle qui avait déjà été si meurtrie par la vie. Mais ces derniers temps, alors que son amour s’éloignait d’elle de plus en plus, et passait beaucoup de temps malgré tout avec sa sœur…Etait elle un peu jalouse ? Possible…En tout cas, elle n’avait pas vraiment envie de parler aujourd’hui mais elle devrait bien le faire. Un homme viendrait peut être profiter de l’absence de Fergus pour discuter avec elle. Elle ésperait juste que cet homme soit Alexander Fraser, son bien-aimé petit frère. Un homme dont l’épouse aurait bien de la chance.

Toutefois, en attendant l'arrivée hypothétique de son frère qui en sauveur la tirerait de l'obligation de converser, elle demanda à Caoihme :
« Penses tu que Fergus préférerait mes cheveux lâchés ou attachés pour la cérémonie du mariage ? »
Elle en savait peut-être plus sur son frère que Janet n'en saurait jamais sur lui, même marié...

John avait traversé l'Ecosse d'Est en Ouest pour parvenir sur les terres Campbell. Une chevauchée qui lui avait pris plusieurs jours de voyage, et avait fatigué sa monture. Malgré tout, le Commandant des 21ème et 25ème Régiments de Pied de Sa Majesté paraissait sortir de sa demeure pour une promenade dominicale. Il avait fait un arrêt dans une auberge du village afin de se rafraîchir avant d'arriver sur le lieu de la fête. Enfin, fête... C'était surtout l'occasion pour lui de discuter affaire avec le laird Campbell, et il avait pour cela revêtu son uniforme des grands jours. Pour le reste... On aurait dit une kermesse de village, et d'ailleurs de nombreux invités semblaient à son regard sortir tout droit de la fange. Quelques exceptions parsemaient la prairie où étaient dressés les tas de branches qui serviraient à symboliser le retour du soleil... Comme s'il était besoin de cela pour le remarquer! Ces traditions étaient bien démodées, à se demander pourquoi un chef de clan aussi riche et puissant organisait ce genre de cérémonie.

Parcourant la prairie, il scannait la foule en quête de têtes connues. Le laird n'avait pas encore fait son apparition mais cela n’interdisait pas à John de sociabiliser avec les quelques personnalités présentes. Il nota une jeune femme ravissante dans une robe de bal rouge et or digne du palais royal ou peu s'en fallait. Elle était seule et semblait attendre quelqu'un. Il ne pouvait la laisser dans une telle détresse, aussi s'en alla-t-il la saluer, en lui adressant une légère courbette,

"Ma dame, puis-je vous être d'une quelconque assistance? Désirez-vous un verre de vin, peut-être?" Il se redressa avant de se présenter, "John Leslie, Comte de Rothes et laird du clan Leslie, à votre service." Heureusement, Hannah ne le voyait pas ainsi saluer une autre jeune femme. Il n'avait pas en tête de lui être infidèle, mais le visage de l'inconnue avait dénoté d'une telle détresse qu'il n'avait pu rester insensible, en bon gentilhomme qu'il était. il chercha des yeux le verre de vin le plus proche afin de pouvoir servir la belle.

Les feux de BealltainnC'est l'heure de festoyer!

Après le troublant bal des Princes d'Edinburgh, Alexander n'était pas fâché de se retrouver chez les Campbell pour une fête typiquement écossaise, loin de ces insipides anglais. Enfin, ils pouvaient fêter vraiment et danser comme ils le voulaient! Ça serait très certainement rafraîchissant surtout comparé à cette danse anglaise guindée...

Sans compter qu'il pourrait véritablement prendre des nouvelles de Janet et de Frances après la fin désastreuse du dernier bal. Enfin, surtout Janet, il n'avait aucune idée de ce qui s'était passé pour elle lorsque les coups de feu avaient fait éclater les fenêtres. Sa seule consolation du fait qu'il n'ait pas pu protéger sa soeur, c'est qu'il avait put prendre soin de Frances. Et, bien que ce n'était nullement calculé (ce n'était pas son genre!), cela pourrait jouer en sa faveur, peut-être... Enfin, il l'espérait fortement, parce qu'il avait bien l'intention de l'épouser un beau jour...

Enfin, pour l'heure, il laissa Sybil aux bons soins de Simon pour s'enquérir de Janet, qu'il retrouva en compagnie de Cao. Il sourit... jusqu'à ce qu'il voit ce Leslie s'approcher d'elle. Son sang ne fit qu'un tour dans ses veines. Il était de notoriété publique que le laird du clan Leslie faisait partie de l'armée britannique. Et que ce... genre d'individus ose s'approcher de sa soeur le mettait hors de lui. De fait, il ne vit même pas Frances, déjà arrivée. Il marcha à grands pas vers Janet et ignora complètement l'homme au côté des deux jeunes femmes.

« Janet! Cao! J'étais impatient de vous revoir suite au carnage du bal des Princes... Vous allez bien? »

Oh, c'était brusque, mais il n'en avait franchement rien à faire. Il protégerait sa soeur contre vents et marées, même si ce devait être contre son propre fiancé, s'il le fallait. Enfin, selon les dires de Cao, il n'y avait pas trop à s'inquiéter de ce côté-là, heureusement! Mais il ne laisserait jamais ce Leslie s'approcher de trop près d'elle, surtout s'il était là!

Les feux de Bealltainn

“Fêtes nationales ?... Fêtes religieuses ?... Le peuple n'est pas toujours tellement regardant, quant à l'origine de ses joies. Pourvu qu'il s'amuse, il n'en demande pas davantage.”

Guidée par sa servante, Moira arriva jusqu'à Agnès qui la salua amicalement. « Moira, je suis heureuse de vous revoir. » la jeune femme lui sourit et dit: moi aussi. Quel bonheur de se retrouver pour les beaux temps! Soudain, elle senti un souffle sur son oreille et une senteur de rose lui confirma que c'était son amie qui venait de se pencher. Elle l'entendit murmurer:« Je ne vois point votre frère. Vous aurait-il laissé venir seule, ma chère ? »

Elle sourit. Elle était un peu inquiète depuis le séjour d'Agnès dans sa demeure, le manoir principal de la branche secondaire des MacKintosh, car cette dernière lui avait avoué que rencontrer son frère l'avait troublé. Quand elle lui avait demandé pourquoi, elle lui avait dit qu'apparemment Alistair et Robert - son défunt fiancé - se ressemblaient comme si ils étaient jumeaux. Moira ne s'en était jamais rendue compte...Comment l'aurait-elle pu? Surtout qu'ils avaient un timbre de voix différent!
Toujours est-il que cette rencontre avec son frère avait profondément bouleversée Agnès...Donc le séjour n'avait pas eu l'effet désiré étant donné que la Douglas s'est retrouvée incapable de donner une réponse positive ou négative à la demande en mariage.

Cependant, le fait qu'Agnès lui demande, aujourd'hui, si son frère était là lui donnait espoir. Cela signifiait que son amie donnait une autre chance à une potentielle histoire entre elle et Alistair. Elle lui souffla: Mon frère me laisser venir seule? Si il m'a dit vrai, il est à côté de la table où on sert les boissons. Il nous apporte des bières...Je crois qu'il est timide rigola t'elle. Et parlant de frère, vous avez demandé conseil au vôtre? Que pense George de notre affaire?

En parlant du loup, on en voit la queue! Quelques minutes de conversation plus tard, la présence de son frère se fit sentir et elle senti sa main grande et chaude sur son épaule, son bras ayant entouré son dos. Puis sa voix se fit entendre: Lady Douglas. Je suis ravi de vous revoir. Comment allez-vous depuis votre séjour sur nos terres? demanda Alistair. Ta bière, Moira dit-il en lui enfournant le verre dans sa main libre. Elle lui sourit: Merci Alistair elle sirota son verre. Pouvez vous me dire qui est présent?

♛ Arrivé(e) en Ecosse le : 12/09/2016

Tous & Georgina
Les feux de Bealltainn

B

ealltainn, un raison supplémentaire pour s'enivrer comme si les écossais en avaient besoin. Un écossais qui n'ai pas soul à 10 heures du matin n'est pas vraiment un écossais non ? Mais mis à part cela je suis extrêmement fière d'être écossaise et heureuse de participer à cette fête typiquement celte. Père était souffrant, ou faisait semblant de l'être pour ne pas avoir à sortir de son château pour se rendre chez les Campbell qu'il déteste. De toute façon il déteste tout le monde, peut importe moi j'irais avec Simon, Sybil, Alexander et bien sûr Archi que j'allais pas abandonner derrière. Contrairement au bal anglais j'avais opté pour une toilette moins raffinée et plus adaptée aux conditions, c'est à dire une jupe et jupon de laine corsage en lainage également. Même si les beaux jours étaient de retour les nuits restaient fraiches et je ne tiens pas à tomber malade

Une fois apprêtée je rejoignais les miens dans la voiture qui allaient nous amener en Terres Campbell. Archibald était tout excité et ne tenais pas en place. Alexander, je ne sais que penser il semblait ailleurs je discutais donc de chiffons avec Sybil afin de passer le temps jusqu'à notre arrivée en toute fin de journée dans la lande qui accueillait deux grands bûchers prêt à être embrasés.

En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, Archibald m'abandonna pour rejoindre le buffet, cet enfant dépensait tellement d'énergie à courir partout qu'il avait faim à n'importe quelle heure du jour et de la nuit. Mais cela ne m'ennuyait pas, qu'il s'amuse et prenne du bon temps. Je voulais qu'il aie une enfance heureuse. J'espérais juste que sa mère ne serait pas présente. Primerose était une Campbell mais pour l'équilibre d'Archibald je préférerais qu'ils ne se croisent pas.

Je pris une chope de cidre lorsqu'on m'en proposa une et fronça les sourcils en voyant mon frère s'éloigner de nous se dirigeant comme un dément vers Janet, sa belle soeur et Lord Leslie, je décidai de le suivre.

« Alexander, as-tu oublié la politesse ? » Dis-je en arrivant vers lui a peine quelques seconde plus tard, ayant remarqué qu'il avais complètement mis de côté Lord Leslie. « My Laird, c'est un plaisir de vous voir » dis-je à John Leslie en lui présentant ma main. Ah si seulement il n'avais pas choisi une anglaise, c'était un homme vraiment charmant.

Je me tournais ensuite vers ma soeur Janet a qui je n'avais plus reparlé depuis qu'elle a quitté Beaufort.

« Ma chère soeur, je suis contante de voir ton teint aussi rose, je suppose que tu te portes bien ? »

Caoimhe Abercromby, je ne la connaissais pas plus que cela je savais juste qu'elle était la soeur du futur époux de ma soeur mais elle semblait sympathique. Je la saluais donc également avec un sourire amical.

WILDBIRD

Caoihme

ft. les gens

chapitre un

Beltaine … Une fête qui m'est chère et que je ne pourrais pas louper. Non, cette fête est trop importante pour moi. Quand j'étais petite, ma mère me disait qu'elle m'avait conçu durant ces fêtes. Est-ce vrai ou non ? Je l'ignore.
Je me prépare dans ma chambre. Ensuite, j'entends mon frère nous appeler. Je descends les escaliers. Je remarque la tenue de ma belle-soeur, je lui dis que sa robe lui va à ravir. Ensuite, j'observe les deux fiancés. Mon frère semble distant envers sa fiancée, il faut que je parle à mon frère.
Nous montons à cheval, nous ne parlons pas. Je pense aux personnes que j'allais retrouver. En effet, cette fête permet le rassemblement de tout les Écossais. Et, grâce à cette fête, je pourrais revoir mes amis et mes amies. Je suis tellement impatiente de les serrer dans mes bras et de pouvoir parler avec eux. Je me demande également comment mes proches vont trouver ma tenue. Je souris.
Nous arrivons enfin sur les terres des Cambell, nous descendons de nos chevaux.

Fergus - Oh ne serait-ce pas Moira que je vois là-bas ?

Caoihme – Si c'est elle lui dis-je.

Ensuite, il parle à sa fiancée, puis, il s'excuse et disparu. Je me retrouve seule avec Janet. Je lui accorde un sourire. Pauvre Janet … Il faut absolument que je discute avec mon frère. Je ne veux pas que Janet soit malheureuse. Ai-je changé mon fusil d'épaule ? Non. Je ne veux pas qu'elle souffre de la froideur de mon frère.

Janet - Penses tu que Fergus préférerait mes cheveux lâchés ou attachés pour la cérémonie du mariage ?

Caoihme – Je dirais plutôt lâchés ! Est-ce que tu vas orner tes cheveux avec une couronne de fleur ? Lui demande-je. Je peux te la tresser si tu veux !

Ensuite, un homme se présente à nous, je le salue avec un sourire. Alexander vient. Je lui souris.

Alexander - Janet! Cao! J'étais impatient de vous revoir suite au carnage du bal des Princes... Vous allez bien?

Caoihme – Je suis heureuse de vous revoir mon ami. Je me porte bien et vous ? Lui dis-je avec un sourire.

Par la suite, c'est la sœur de Janet qui s'approche de nous. Il s'agit de Georgina, je la salue avec gentillesse. Je me demande si Archibald, le jeune frère des Fraser sera présent. Je souris.

Caoihme – Je reviens, je vais saluer Ladies MacKintosh et Douglas dis-je avec un sourire.

Je fais une révérence puis je me rapproche de mes deux amies. Elles sont entourées par un homme que je ne connais pas. Mais, je présume qu'il est le frère de Moiria.

Caoihme – Moiria, Agnès, je suis heureuse de vous revoir. Vous allez bien ? Demande-je avec gentillesse. Je me tourne en direction de l'inconnu. Je me nomme Caoihme Abercromby dis-je timidement.

Je regarde Moiria. Bientôt, nous allons en Angleterre. En effet, le Prince Frédéric de Galles nous a convié à une pièce de théâtre et je suis heureuse d'y aller avec Moiria. Je regarde Agnès avec un sourire.
Je me demande si je verrais Frances ou Flora. J'avais vu la première lors du bal mais nous n'avons point trop parlé. Tandis que la seconde … Je ne l'avais pas revu depuis quelques temps. Peut-être que Ranald sera là …

caoihme ❧ les feux de Bealtainn

(c) black.pineapple

hj : tenue de Cao ici

Tous & Kenneth
Les feux de Bealltainn

J

'aimais festoyer. Que ce soit pour Bealltainn ou autre chose cela m'était totalement égale car bien que je sois, comme tous les écossais, superstitieux je ne suis pas fondamentalement attaché au rituels anciens car justement c'est ancien et très peu en accord avec ma fois catholique. Il nous faudrais une journée entière pour arriver sur le lieu de réception, heureusement que les terres Campbell étaient grande et qu'un hébergement sur place était facile à trouver car lorsque je serais ivre ce qui arrivera forcément car lorsqu'il y a du whisky il y a forcément les ivrognes qui vont avec et lorsqu'on invite des écossais à faire la fête avec de whisky... Enfin c'est assez clair je présume.

J'étais accompagné de mon épouse cette fois, je crois qu'elle a plutôt mal pris d'avoir été reléguée au second plan lors du bal donné en l'honneur des princes anglais à Edinburgh, malgré la fin tragique de celui-ci. Je pense qu'elle l'a compris mais cela ne l'empêche pas d'avoir quelques regrets je suppose, malgré ses air calmes je la soupçonne d'avoir un caractère bien trempé ce qui m'assurera de ne jamais m'ennuyer j'en suis sûr. En plus de mon épouse, Frances était avec nous. Ronald ayant préféré resté sur nos terres pour je ne sais quelles raisons. Mais j'avoue que j'étais rassuré de savoir qu'un membre de ma famille, proche, restait à Leod, juste au cas ou.

« Comment avez vous trouvez le voyage ? Les paysage ne sont-il point magnifique et sauvage dans les Highlands ? »

Demandais-je à mon épouse tout droit venue des Lowlands. C'était le même pays, certes mais les paysages étaient réellement différent. Je l'aidais à descendre de sa monture et pris son bras et celui de Frances pour les amener jusqu'à la place des fêtes ou deux buchers se dressaient. Je me permis de les abandonner afin d'aller leur chercher de quoi se désaltérer. En allant chercher trois verres de cidre, j'aperçu John Leslie, mais il semblait fort occuper si bien que je préférais rejoindre les deux femmes avec qui j'étais arrivé. J'aurais sans doute le temps de le voir plus tard.

« Mesdames ? Vous conspirez ? »

Demandais-je en arrivant auprès de Frances et Mary. Frances était en effet penchée sur Mary et semblait lui dire un secret. Cela m'amusait. J'était contante qu'elles s'entendent si bien. Frances à toujours été la seule fille à Leod, avoir un amie à la maison doit sans doute lui être agréable. Je leur tendis leur verre en souriant.

WILDBIRD

♛ Arrivé(e) en Ecosse le : 05/10/2016

Janet ne s’était pas trompée en émettant l’hypothèse que, si Fergus préférait aller parler à d’autres, un homme dans la salle la remarquerait et viendrait lui tenir compagnie. Elle avait cependant espéré qu’il s’agisse d’Alexander, uniquement d’Alexander. Elle le chercher du regard quand un inconnu s’approcha d’elle.

"Ma dame, puis-je vous être d'une quelconque assistance? Désirez-vous un verre de vin, peut-être? John Leslie, Comte de Rothes et laird du clan Leslie, à votre service."

Janet avait déjà entendu ce nom, lors des conversations politiques de son père et de Georgina, sa sœur ainée. Elle savait cependant manier la diplomatie contrairement à Fergus ou encore à son frère, avec brio. Il ne servait à rien de montrer aux pro-anglais qu’on était dans un camp différent du leur à tout va. La diplomatie était une arme sous-estimée

.

« Enchantée de faire votre connaissance, Janet Fraser, deuxième fille du comte de Lovat. », se présenta-t-elle. « Et voici ma future belle-sœur, Caoihme du clan Abercomby », dit elle, avant d’ajouter un merci pour le remercier du verre de vin qu’il lui avait tendu. Elle le porta à ses lèvres et en but une gorgée. « Je n’ai guère besoin d’assistance, même s’il est très aimable à vous de vous en être inquiété. Je cherche simplement mon jeune frère, qui devrait être présent aujourd’hui. »

Janet aurait du le deviner, là où un anglais l’approchait, Alexander apparaitrait.

Janet! Cao! J'étais impatient de vous revoir suite au carnage du bal des Princes... Vous allez bien? » , lança t il en arrivant, en ayant bien sûr parfaitement ignoré la présence du comte de Rothes. Janet avait bien essayé d’apprendre la diplomatie à son jeune frère, mais c’était une chose difficile. Simon Jr l’avait davantage, du fait de sa timidité. A deux, ils tenaient un bon équilibre.

« Alex, j’étais moi-même impatiente de te revoir », dit Janet en l’enlaçant. « Voici mon frère dont je vous parlais justement, laird Leslie. », ajouta-t-elle ensuite pour encourager Alexander à tout de même se présenter à John Leslie.

C’est à ce moment que Georgina s’approcha de nous. Elle devait être en train de surveiller le comportement d’Alexander au loin. Cela me donnait envie de l’encourager dans son impétuosité, finalement. Mais je ne le ferais pas, je ne voulais pas que mon frère s’attire des problèmes. Il avait peut être l’air plus âge mais il n’avait encore que 14 ans et dépendait pleinement de l’autorité de notre père, et par extension, de sa chère fille ainée.

« Alexander, as-tu oublié la politesse ? My Laird, c'est un plaisir de vous voir », dit Georgina.

Caoihme la salua puis s’en alla saluer d’autres personnes. Je n’étais nullement heureuse de voir ma sœur en ce jour. J’avais éspéré pouvoir me confier à Alexander au sujet de mes inquiétudes. C’était une mauvaise idée, mais je pensais avec mes émotions en cet instant. La présence d’une tierce personne, et de Georgina m’en ota l’envie.

« Ma chère soeur, je suis contante de voir ton teint aussi rose, je suppose que tu te portes bien ? »

« A merveille », répondis je simplement. Si John Leslie n’avait pas été là, je ne lui aurais sans doute même pas répondu. Et là encore, je me contentais du strict minimum dans ma réponse. « Et toi, comment te portes tu ? » avais je ajouté, uniquement pour respecter les convenances devant le comte de Rothes.

♛ Arrivé(e) en Ecosse le : 26/01/2017

EVENT N°2 « Les feux de Bealltainn » Tumblr_m3zaaka2h31rp2zn0o2_250

Je n’apparaissais pratiquement jamais en public avec le clan, quand j’étais adolescent. Les événements les plus importants pour la noblesse écossaise se passaient sans moi, et quand j’étais autorisé à venir, je me devais de rester en retrait. C’était la première fois que j’arrivais quelque part en chevauchant au côté, et non derrière mes deux demi-frères.

Il ne m’autorisait cette place que parce que j’étais devenu une image puissante pour leur clan. Je savais cependant que cela les dérangeait. J’allais sans doute être le centre d’attention par rapport à eux, ce soir. Car… C’était aussi ma première apparition publique depuis l’histoire qui avait fait le tour de l’Ecosse ; Magnus Farquharson n’était donc pas un traitre, il avait tenté le tout pour le tout pour la cause jacobite. J’allais être regardé avec admiration par les jacobites, sans doute et avec mépris par les autres. Alors que je n’étais qu’un batard. Alors que c’était John, le chef du clan. J’arrivais à leur côté, mais j’avais plutôt intérêt à rester en retrait tout de même. C’est ce qu’on me faisait comprendre par des petits sous entendu, au loyal personnage que je donnais l’impression d’être. J’avais été loyal des années durant, et pourquoi au final ? Pour être laissé pour mort dans un cachot anglais.

J’attachais les chevaux à un arbre alors que John et Francis se dirigeait déjà vers les nobles présents pour les saluer, comme si j’étais leur écuyer. Je ne bronchais pas.

J’observais en même temps si je reconnaissais des visages. Je reconnaissais Agnès Douglas, j’avais assisté à l’enterrement de son mari, la petite rousse Abercomby, à qui j’étais venu en aide à Edimbourgh un jour où elle subissait l’irrespect de certains hommes ou encore Georgina Fraser, la fille aînée du clan Fraser. Son père la considérait comme son héritière, à ce qu’on disait. Voilà une chose bien originale. Je voyais également Kenneth MacKenzie, le chef de son clan. J'avais déjà eu l'occasion de discuter avec lui, avant mon passage en Angleterre.

Certaines personnes commençaient à murmurer en ma direction. Oui, c’est bien moi Magnus Farquharson. Qu’il est étrange d’être regardé quand on a toujours été ignoré…

*

PS : C'est la première apparition publique de Magnus depuis son retour en Ecosse. Donc pour ce qui est de certains liens, comme Kenneth MacGregor, John Leslie, je pense que cela n'a pas encore eu lieu (Kenneth a pas encore eu l'occasion de proposer des raids à Magnus, et Magnus pourrait encore ignorer que John est au courant de la situation, ça pourrait d'ailleurs être ce soir qu'il l'apprenait).

Les feux de Bealltainn

« Mais père, vous savez à quel point je hais ces fêtes ! Il fait froid, c’est boueux et tous ces rustres du nord se saoulent jusqu’à tomber par terre ! » s’écria Katherine, trépignant sur place, et non de joie, à l’idée de célébrer Beltaine. C’était une fête typiquement celte, un renouveau entre deux saisons, un évènement symbolique pour tous les Écossais mais la jeune femme en avait cure : pour elle ce n’était qu’un rite païen de plus à éradiquer. Si la jeune Wemyss était autant fière de son sang mêlé, elle n’approuvait pas pour autant les pratiques ancestrales de son pays. Bien loin du raffinement anglais qu’elle admirait tant, les traditions écossaises lui paraissaient peu civilisées. C’est pourquoi, se rendre chez les Campbell pour une telle occasion la rebutait tant. Heureusement que cette famille du nord avait juré fidélité à la couronne, car si cela n’avait pas été le cas, Sorcha aurait préféré être enfermée le restant de ses jours dans une des cellules humides de Wemyss castle plutôt que de devoir côtoyer ouvertement des jacobites. Certes, ces derniers seraient sûrement présents chez les Campbell, mais au moins avait-elle la maigre consolation de se dire que le clan en lui-même n’était pas un traître à la couronne. C’est par ce dernier argument et par un autoritaire : « on ne discute pas les ordres du laird Sorcha ! », que la jeune femme finit par accepter son destin. Mais que n’aurait-elle pas donné pour rester confortablement dans le château familial !

Comme elle l’avait prédit, les terres des Campbell étaient boueuses et un air sec et froid venait soulever ses jupes. Néanmoins, contrairement à ses idées reçues, les terres d’Argyll n’étaient pas plus au nord que celles de Fife, or Sorcha ne comptait pas admettre ses torts si facilement. De plus, ses frères ne cessaient de se moquer de ses bouderies, tout comme David dont le cheval rejoignait de temps à autre la voiture dans laquelle la jeune femme subissait le voyage. Elle le détestait d’agir ainsi et sa présence ne faisait qu’accentuer son humeur maussade. Après tout, il l’avait outrageusement trahie en choisissant de se battre pour la cause jacobite. Un secret qu’avait gardé pendant plusieurs années Sorcha et qu’elle continuait de taire, quand bien même cette fidélité lui coûtait. Elle aurait préféré ne rien savoir sur les agissements de son cousin et continuer de le voir comme le prince charmant qu’il n’était pas. Alors qu’il lui souriait, elle détourna la tête et se perdit dans la conversation des autres dames.
Une fois descendue du carrosse, le dos meurtri par les soubresauts, elle se dirigea, accompagnée de ses aînés, vers les deux grands bûchers qui s’élevaient au beau milieu de la lande. Le jour se couchait petit à petit et il était de plus en plus difficile de voir quelque chose. Sorcha enrageait intérieurement, mais elle gardait la tête haute, la mine impassible. Personne, surtout pas des étrangers, ne devait voir son désarroi. Cependant, elle avait beau faire mine de détester cet endroit et la fête qui allait s’y dérouler, elle ne demeurait pas moins friande de danse et à coup sûr, la jeune femme n’allait pas tarder à sautiller partout en riant aux éclats. En attendant, un sentiment de soulagement l’envahit lorsqu’elle aperçut au loin Mary Stewart. Pour son plus grand malheur, celle-ci était entourée de son époux et d’une jeune femme qui semblait être la sœur de ce dernier tant tous deux se ressemblaient. Néanmoins, elle préférait de loin leur présence à celle de Caoimhe Abercromby, une sorcière aux allures d’ange qui discutait avec Georgina Fraser, une amie que Sorcha aurait grandement aimé saluer.
Elle s’approcha donc activement de la nouvelle épouse Mackenzie, désirante de quitter au plus vite les mâles de sa famille, tout bonnement insupportables ! « Mary, quelle joie de vous voir ! J’ai l’horrible impression que cela fait une éternité que nous ne nous sommes pas vue ! » dit-elle en déposant un baiser délicat sur la joue de la Stuart, un sourire aux lèvres. Puis, reculant d’un pas, elle inclina la tête en guise de salut envers les Mackenzie. « Sorcha Wemyss, du clan de Fife, enchantée ! Je suis une amie de votre épouse, qui m’a, soit dit en passant, beaucoup parlé de vous et en des termes donc vous n’avez guère à rougir ! Quant à vous, continua-t-elle en se tournant vers la belle brune, il me semble vous avoir aperçue plus d’une fois lors de réceptions à Édimbourg, malheureusement nous n’avons pas eu le plaisir d’être présentées. » Sorcha n’appréciait guère ses compatriotes du nord, mais Mary lui avait décrit son époux avec tant de déférence qu’elle s’était elle-même prise à l’apprécier, du moins à ne pas le juger quant à sa naissance du mauvais côté du pays. Après tout, comme les Campbell, Kenneth Mackenzie soutenait la couronne. Quant à sa sœur, elle ne savait pas encore si elle devait la caser dans le même sac que son frère. Peut-être n’allait-elle pas tarder à le découvrir ?

AVENGEDINCHAINS

♛ Arrivé(e) en Ecosse le : 28/12/2016

Agnès ne savait pas trop si elle espérait réellement voir le frère de son amie ou non. C’était un sentiment partagé qui submergeait son être. Alistaire, le portrait craché de Robert, un choc pour Agnès qu’elle avait eu beaucoup de mal à dissimuler. A dire vrai, elle croyait même qu’elle n’y était pas arrivée. Autant dire que le séjour n’avait pas été des plus agréables et lui laissait un goût amer. Et son propre comportement n’y était pas uniquement pour quelque chose. Le frère de Moira ne s’était que peu intéressé à elle, la délaissant totalement par moment, trop occupé sûrement à veiller sur sa sœur. Agnès pouvait le comprendre mais il n’en restait pas moins qu’elle avait particulièrement mal pris l’affaire.

Moira finit par lui répondre que son cher frère se trouvait non loin des…bières. Agnès soupira. Les hommes étaient tous les mêmes finalement. Son ajouta presque aussi tôt qu’il était sûrement timide. Agnès ne put s’empêcher de pouffer discrètement à ces dires. « Timide ? Je crois surtout qu’il m’évite, vous ne croyez point ? Ma réaction n’était certes pas appropriée, et je regrette sincèrement de ne point avoir réussi à camoufler mieux que cela ma surprise. » répondit Agnès Douglas. « Concernant mon frère, et bien disons qu’il reste… indécis à ce sujet. Figurez-vous ma chère, qu’il me fit un grand numéro du frère possessif. Il était habitué à me voir dans notre demeure m’a-t-il avoué. Il est évidemment qu’il ne s’attendait pas à cela que je suis venue le voir peu de temps après notre discussion… » Agnès s’arrêta un instant et puis rigola. « Je me demande de qui entre votre frère et le mien est le plus possessif des deux. Pensent-ils réellement que nous allons rester éternellement avec eux ? Mais je dois avouer que dans cette affaire j’ai une chance que vous n’avez point. Je suis l’aînée. »

Au bout de quelques minutes, Alistair finit par les rejoindre. Il salua Agnès lui demandant comment elle se portait depuis son retour. Il tendit aussi sa bière à Moira et cette dernière s’enquit de savoir qui était présent. « Lord MacKintosh, je suis aussi ravie de vous revoir. Je me porte très bien et vous ? » répondit Agnès en souriant. Puis elle se tourna vers Moira. « Et bien nous avons une partie du clan Leslie, mené par mon cousin John, ainsi que les Mackenzie. Vous vous en doutez mon frère ainsi que ma…belle-sœur ne sont pas loin. Ils doivent être auprès de mon père et de ma mère. J’ai brièvement aperçue Fergus Abercromby et… n’est-ce pas Caoimhe qui s’approche ? » fit Agnès en faisant quelques signes de la main à son amie qui venait en leur direction. La jolie rousse arriva bientôt à leur hauteur et salua les deux jeunes filles. « Contente de vous voir Cao. » lança Agnès en guise de réponse. Si Moira était sa meilleure amie, presque une sœur, Caoimhe, c’était particulier. Elle l’aimait bien la petite Cao, elle savait aussi des choses que d’autres ignoraient. Et puis tout comme Agnès, Caoimhe haïssait les anglais et cela avait définitivement rapprocher les deux jeunes femmes il y a trois ans.

Alors que la jeune Abercromby se présentait au frère de Moira, le regard de la Douglas fut attiré par une silhouette. Elle la perdit un instant et puis la retrouva finalement. Ses yeux s’écarquillèrent sous le coup de l’étonnement. Deux ans qu’elle ne l’avait plus vu, deux ans et voilà qu’elle réapparaissait pour les beaux jours. « Permettez, je reviens. » demanda sans réellement attendre de réponse de la part de son petit groupe. Elle se permit néanmoins un franc sourire en direction d’Alistair avant de partir dans la direction de Magnus.

L’homme l’avait écoutée et un peu consolée après l’enterrement de son fiancé. D’un pas pressé et décidé, elle traversa les groupes qui s’étaient formés petit à petit. Arrivant à ses côtés, elle le saisit vivement par l’épaule et planta son regard dans le sien. Le bâtard des Farquharson, la main d’Agnès se leva prête à s’abattre sur son visage alors que le regard de la Jacobite qu’elle était le fusillait. Mais la Lady qu’elle était l’en empêcha et finalement ce fut une accolade qu’elle lui donna. « Ravie de vous revoir, cela faisait bien longtemps que nous nous étions vu, trop longtemps.. » souffla-t-elle à voix basse. « Attendiez-vous qu’un autre jour noir ne s’abatte sur mon clan pour me rendre visite ? » questionna-t-elle en le lâchant en fin. Hors de question que cela ne dur trop longtemps, cela risquait fort de faire jaser. « Venez, j’ai des amis à vous présentez. Vous n’allez tout de même point rester dans votre coin en ce jour de fête. C’est tout simplement hors de question. » En réalité, Agnès ne laissait pas le choix à Magnus. Elle l’emmenait déjà vers son petit groupe.

« Magnus Farquharson, je vous présente Moira et son frère, Alistair MacKintosh, peut-être mon futur promis, si Dieu veut, et Caoimhe Abercromby. »

Les feux de Bealltainn

Les clans .

Les feux de Bealltainn, la fin de l'hiver et le début du printemps. Cela est la première fois que je vais participer à ce genre de soirée et je l'avoue, cela m'effraie un peu. Depuis que je suis arrivée chez les Abercromby , je suis restée qu'avec eux sans vraiment parler avec d'autres personnes. Ce soir, il va falloir que je sorte de ma coquille. En tant qu'anglaise ,qui se fait passer pour une écossaise, je ne dois pas montrer que je suis tendue et surtout que c'est la première fois que j'assiste à ce genre d'événement. Je porte donc une jolie tenue à la fois élégante et simple, très sobre histoire de passer inaperçue, je ne veux pas qu'on me remarque, du moins pas trop. Malgré mes peurs, je reste souriante car je suis quand même impatiente au fond de moi de découvrir tout cela.

Après un trajet en cheval en silence, nous voilà arriver dans ce fameux lieu, la terre des Campbell. Je suis avec mon clan mais je reste malgré tout en retrait, au fond, je ne me sens pas à ma place, pas encore.Je sens la nourriture et je ne peux pas m’empêcher de regarder autour de moi, les Campbell n'ont pas fait les choses à moitié et je l'avoue, je suis émerveillée par toute ses lumières, ses décorations et tout ce monde. Je ne connais personne, mis à part mon clan adoptif et c'est le moment idéal pour rencontrer des nouvelles personnes. Malheureusement, pour le moment c'est mon côté timide qui prend le dessus et peut-être au fond de moi, j'ai peur qu'on remarque mon côté anglais. Je suis entourée d'écossais donc cela ne me facilite pas la tâche .

Je respire un bon coup et marche un peu pour admirer le tout en souriant. Je laisse de côté ma peur et je profite de l'instant présent, je suis fascinée par ce genre d'événement, je trouve cela féerique et ça change des fêtes anglaises, beaucoup trop stricte, voir même ennuyeuse. Je regarde les gens se parler, je suis très observatrice. Pour en rajouter un peu, je me sers un verre de whisky, autant en profiter après tout, même si je suis très jeune, nous sommes ici pour faire la fête et les écossais ne sont pas du genre à refuser un verre.

Les feux de Bealltainn

“Fêtes nationales ?... Fêtes religieuses ?... Le peuple n'est pas toujours tellement regardant, quant à l'origine de ses joies. Pourvu qu'il s'amuse, il n'en demande pas davantage.”

Moira adorait cette ambiance qu'offrait ces festivités. Elle sentait le feu des bûchers sur sa peau, l'odeur de l'herbe de la lande qui lui chatouillait les jambes sous ses jupons clairs. Mieux, elle sentait - malgré l'humidité typique de l'Ecosse - un réchauffement. Les feux de Bealltainn représentait le renouveau, la victoire du printemps sur l'hiver...L'espoir en de nouveaux jours.
Moira adorait ça et elle était encore plus ravie de partager ces événements avec ses proches. Elle n'avait, d'ailleurs, pas caché sa joie quand on lui avait dit qu'Agnès était arrivée. Sans attendre, elle l'avait rejoint - laissant son frère prendre les bières - pour partager quelques mots. Le sujet principal était la potentielle union entre sa meilleure amie et son aîné. Quand Agnès lui avait demandé où était Alistair, elle lui avait répondu qu'il était parti chercher les bières en rétorquant qu'il devait être timide.
Elle sourit en entendant le soupir d'Agnès. Elle pouvait comprendre un "tous les mêmes!". Cela oui! Les hommes écossais étaient tous de bons vivants avec... Le lever de coude des plus faciles! Alistair, tout poète guerrier était-il, ne faisait pas exception à la règle.
« Timide ? Je crois surtout qu’il m’évite, vous ne croyez point ? Ma réaction n’était certes pas appropriée, et je regrette sincèrement de ne point avoir réussi à camoufler mieux que cela ma surprise. » Faut dire aussi qu'il n'a pas facilité les choses à me coller sans arrêt! On se voit déjà tout les jours quand je ne suis pas sur les routes... Me croit-il aussi "frêle brebis"? répondit-elle du tac-a-tac. Ne vous inquiétez pas. Si ce dont on a parlé doit se faire, on prendra notre temps! Elle écouta la réponse d'Agnès vis-à-vis de la réaction de Georges. « Concernant mon frère, et bien disons qu’il reste… indécis à ce sujet. Figurez-vous ma chère, qu’il me fit un grand numéro du frère possessif. Il était habitué à me voir dans notre demeure m’a-t-il avoué. Il est évidemment qu’il ne s’attendait pas à cela que je suis venue le voir peu de temps après notre discussion… »

Surprise fut un maigre mot pour qualifier le mot qui venait de prendre le cœur de Moira. Aussi bien, elle ne pu rien dire et se contenta de laisser sa meilleure amie, et hypothétique future belle-sœur, lui conter le reste de l'histoire.« Je me demande de qui entre votre frère et le mien est le plus possessif des deux. Pensent-ils réellement que nous allons rester éternellement avec eux ? Mais je dois avouer que dans cette affaire j’ai une chance que vous n’avez point. Je suis l’aînée. »
Elle soupira en se pinçant l'arrête du nez et grommela un : C'est pas vrai, tous les mêmes! et ajouta, plus fort et intelligible: Je croyais pas ça de Georges! en soupirant. En effet, vous êtes l'aînée mais vous avez autre chose de plus que moi: vous êtes voyante! et ajouta: Je ne me suis jamais plainte de mon état mais ces jours où Alistair est surprotecteur à cause de ça... Je m'en passerais bien!

Parlant du loup, Alistair revint charger de bières. Une pour lui, une pour sa cadette et une autre pour Agnès. Bien qu'il ne savait guère si elle aimait ça. Il l'aurait certainement su si il avait daigné accorder plus de présence à sa, peut-être, future femme! Elle enserra sa prise sur le gobelet de bière que son frère lui fourra dans la main - il passa la troisième à Agnès - et Moira demanda qui était déjà présent. Plus le temps passait, plus elle entendait le clapotis de sabots de chevaux. Elle laissa son frère et son amie prendre des nouvelles l'un de l'autre quand Agnès lui répondu: . « Et bien nous avons une partie du clan Leslie, mené par mon cousin John, ainsi que les Mackenzie. Vous vous en doutez mon frère ainsi que ma…belle-sœur ne sont pas loin. Ils doivent être auprès de mon père et de ma mère. J’ai brièvement aperçue Fergus Abercromby et… n’est-ce pas Caoimhe qui s’approche ? » Que du beau monde! Elle ne pu s'empêcher de se faire la réflexion que, décidément, Agnès et Elizabeth ne s'entendraient jamais! Votre belle-sœur est là? Il faudra que je la salue! Je ne l'ai guère vue la dernière fois que je suis venue chez vous pour vous-savez-quoi!
Moira n'était pas particulièrement hostile envers Elizabeth. Juste qu'elle se demandait pourquoi Lord Douglas avait été chercher si loin une femme pour son fils alors que les femmes écossaises étaient tout aussi belles et vigoureuses... Une histoire d'alliance et entente qu'on lui avait dit. Mais bon, avec la dite anglaise qui ne prenait même pas la peine d'apprécier l'Ecosse...Où était l'entente? Néanmoins, Moira voulait quand même bien s'entendre avec Elizabeth...Pourquoi? Elle avait vraiment besoin de donner une raison?
Caoihme vint bientôt les rejoindre: Cao! Comment allez-vous en cette belle journée? elle ajouta: vous êtes prêtes pour notre périple? Le mot périple eu, pour effet, de faire grincer des dents son frère qui enserra sa prise sur son épaule. Elle soupira en pensant: Seigneur! On dirait un mari jaloux!

Cependant, quand l'Abercromby se présenta à lui, il se racla la gorge et dit: Enchanté de vous rencontrer! Je me nomme Alistair et je suis le grand frère de Moira.

Ils discutèrent un temps jusqu'à ce que Agnès prenne congé pour s'éclipser. Cependant, elle revint bientôt...Avec quelqu'un si elle comptait les pas. « Magnus Farquharson, je vous présente Moira et son frère, Alistair MacKintosh, peut-être mon futur promis, si Dieu veut, et Caoimhe Abercromby. »
Enchantée Magnus dit-elle en faisant un court salut. Magnus...Farquharson... Haa oui! Le fils illégitime de l'ancien Laird Farquharson. "Le bâtard chanceux" depuis son retour, soit disant, miraculeux d'Angleterre. Il aurait tué trois gardes anglais. Elle en avait touché deux mots avec Fergus, le frère de Cao, et d'après lui, Magnus mentait... Moira, elle, ne savait pas trop mais restait sur ses gardes. Pour détendre l'ambiance, elle dit: je croyais que cette histoire de fiançailles devait rester secrète? d'un air taquin tandis qu'Alistair du se retenir pour éviter de s'empourprer. Elle sirota sa bière:
Elle est particulièrement bonne aujourd'hui, ne trouvez vous pas?

HS:

" Les feux de Bealltainn "

1er mai, les sombres jours de l’hiver était déjà bien loin et même en Ecosse, le printemps s’était installé avec des journées plus longues et un climat beaucoup plus clément. Le soleil brillait plus souvent et les sorties en extérieur étaient de plus en plus fréquentes. Caroline Campbell appréciait bien plus cette période puisque lors de la première lune de mai, les Ecossais célébraient Bealltain, la saison sombre était loin et laissait place à la saison lumineuse. Cette fête marquait une rupture dans l’année et toute la vie reprenait à partir de cette époque. Bien qu’elle soit une Campbell et qu’elle approuve la présence anglaise en Ecosse et qu’elle respecte son roi, Caroline Campbell aimait respecter les traditions de son pays et elle adorait bien plus y participer. A force de fréquenter le petit peuple, la jeune femme avait adopté leurs coutumes. Les Campbell savaient que la jeune femme était très friande de tout cela, c’est pour cela, quand ils décidèrent de célébrer Bealltain sur leurs terres, ils demandèrent à Caroline de présider la cérémonie avec l’aide de son apprentie. Après avoir assisté à de nombreuses Bealltain, la jeune femme connaissait les moindres gestes de la chef de cérémonie et depuis quelques semaines, elle s’était même entrainée à les reproduire.
Sur la lande, deux grands buchers avaient été disposé ainsi que des tables, des victuailles pour que tous puissent se restaurer et profiter de cet évènement cher au cœur des écossais. Il y avait déjà beaucoup de monde quand Caroline arriva en compagnie de son apprentie, toutes les deux vêtues telles des druidesses. La rouquine portait une robe blanche à manche longue, ceinturée par une ceinture d’or dans ses cheveux lâchés, elle portait une couronne faite de branches et des premières fleurs du printemps. La jeune femme resta non loin des buchés, attendant le bon moment pour débuter la cérémonie. Elle observa les invités et reconnu aussitôt Kenneth MacGregor, un homme dont elle avait déjà croisé le chemin plusieurs fois et qu’elle avait trouvé désagréable jusqu’à ce qu’elle ait l’occasion de converser avec lui. Mackintosh, Abercombry, Stewart, Douglas, Mackenzie, Fraser, Leslie, Farquharson, Wemyss et bien d’autres clans avaient répondu à l’appel des Campbell. Cette soirée promettait d’être mémorable et Caroline espérait qu’il n’y aurait pas d’impair, sinon elle aurait bien plus qu’une cérémonie à présider, elle aurait également des plaies à recoudre. En pensant cela, son regard s’attarda sur MacGregor qui pouvait être un redoutable combattant quand il s’approchait trop près de la boisson.
Pour le moment, tout était prêt pour la cérémonie, mais il n’était pas encore le moment pour l’exécuter, Caroline s’approcha alors de la table des boissons et se servit une bière pour se désaltérer. Elle invita son apprentie à en faire de même. L’une de ses cousines Campbell vint à sa rencontre, ravie du succès que rencontrait la fête, elle était persuadée qu’on parlerait encore longtemps de ces festivités et surtout que les Campbell récolteraient pour un moment les fruits de cet évènement. Caroline sourit à l’intention de sa cousine, oui les Campbell retireraient de la gloire de cette fête, encore faudrait-il que tout se passe sans la moindre ombre sur le tableau.

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Les feux de Bealltainn

RP commun

Vêtue d'une simple mais élégante robe dans les tons de rose, Claire Farquharson regardait par la fenêtre de son carrosse les feux de Bealltainn s'élever dans le ciel. Aussitôt, une main sur son ventre qui commençait à s'arrondir, elle interpella son époux en lui disant, enjouée, qu'ils allaient bientôt arriver.

Aujourd'hui, leur clan avait été invité sur les terres Campbell par leur Lady pour fêter le passage de l'hiver au printemps. Cela avait ravi Claire qui craignait pour sa grossesse à cause du climat peu clément de leur Ecosse bien-aimée. Bien sur, Claire avait pris ses précautions pour que sa maternité se passe au mieux mais elle avait tant entendu parlé de ces enfants qui ne survivaient pas parce que nés durant l'hiver... Elle craignait que son enfant soit le prochain d'une longue liste. Mais l'arrivée des beaux jours avaient fait fondre, comme neige au soleil, toute ses inquiètudes et, aujourd'hui, enceinte d'un peu près six mois; elle attendait avec impatience de voir la bouille du petit être qui grossissait dans son ventre. Fille ou garçon, ça lui était égal. Tout ce qu'elle désirait, c'était un bébé en bonne santé et qui deviendrait un fier Farquharson. Après tout, toute sa jeunesse avait été dédiée à ça: à faire de Claire une épouse et une mère de Farquharson. Elle était la femme d'un laird et, très certainement, elle deviendrait la mère d'un laird.
Peut être pas dans l'immédiat, car elle était consciente que même si elle était enceinte, elle l'était peut-être d'une fille. Qu'importe! Elle aimerait cet enfant de toute son âme et il prouvera qu'elle était capable de mettre au monde des enfants viables.

Elle revint à elle quand John sorti de leur moyen de transport en premier et lui tendit la main, Claire remit son voile en place sur ses épaules en prenant la main de son époux qui l'aida à descendre en douceur. Elle déambula parmi les invités qui la félicita pour sa grossesse et longea la table où le buffet de victuailles était installé. Elle prit une pâtisserie, voulant soulager une envie de sucré, et reparti.

Au loin, elle vit Magnus - son beau-frère et demi frère de son époux - entouré par des gens venant du clan MacKintosh, Douglas et Abercromby, entre autres. Elle voulu le rejoindre quand elle bouscula quelqu'un. Se tournant, elle reconnu Caroline Campbell. Excusez-moi, Lady Campbell! dit-elle, immédiatement, une main sur son ventre, comme si il pouvait disparaître: Toutes mes félicitations pour ces festivités.

CREDITS IMAGES: AERIE. & ϟ SWAN ○ CREDITS FICHE: ROMANE

♛ Arrivé(e) en Ecosse le : 24/01/2017

Les feux de Bealtainn, une fête païenne et écossaise. Hannah avait été un peu réticente à l’idée d’y assister. Mais son cher époux, John avait su la convaincre. Et puis, c’était un écossais, elle se devait de lui faire plaisir. Les beaux jours étaient revenus au plus grand bonheur de Lady Leslie, malgré tout, il arrivait que les journées soient encore fraiches. Hannah se vêtit d’une sublime robe rouge foncée et d’une cape noir avec quelques broderies pour égailler le tout. Elle laissa ses cheveux bouclés tombés sur ses épaules, ne souhaitant point les voir attachés. Après tout, il ne s’agissait pas là d’une de se fêtes anglaises dont les rigueurs engonçaient les femmes dans des tenues sommes toutes peu confortables, Hannah devait bien le reconnaître. Une fois prête, Hannah rejoignit son époux et constata en souriant que ce dernier avait revêtit son plus bel uniforme. La jeune femme s’approcha de son époux et rajusta, sur la pointe des pieds, le tombé de son col. « Cela sera mieux ainsi, mon cher. » fit Hannah en se reculant. « Mon Dieu, on pourrait croire que vous allez rendez visite à sa Majesté. Ce n’est qu’une simple fête païenne, John. » ajouta Hannah.

Hannah Leslie était arrivée sur les terres Campbell peu après son cher époux et déjà, elle avait pu constater qu’ils n’étaient pas réellement les bienvenues. Cela était sans aucun doute lié au fait que John faisait parti de l’armée de sa Majesté le roi George, chose qui avait enchanté la future épouse à l’époque. Hannah avait pourtant laissé vagabonder son regard sur l’ensemble des invités présents. Beaucoup, beaucoup…trop d’écossais, l’anglaise en avait soupiré. Et surtout aucune trace d’un quelconque visage amical. Hannah se rapprocha alors des boissons se saisit rapidement d’un verre de vin qu’elle commença à boire. Et puis elle remarqua enfin John, en charmante compagnie de deux Brunes. Lady Leslie n’était pas femme à faire scandale et certainement pas aujourd’hui. Après tout elle avait un atout qu’aucune d’elles n’auraient jamais. Mais si la Lady Leslie serait resté calme, la fille Howard qu’elle était toujours se dirigea d’un pas décidé en direction du petit groupe qui s’était formé.

Lady Leslie s’approcha doucement de son époux et lui sourit. « Vous étiez donc ici, mon cher. Et moi qui commençais à m’inquiéter de ne point vous voir parmi tous les invités. » lança Hannah à John avec un air faussement inquiet qui voulait surtout lui signifier qu’elle ne le laisserait plus seul en compagnie de représentante de la gente féminine. Puis elle se tourna vers les deux femmes et le jeune homme à leur côté. « Lady Hannah Leslie, ravie de faire votre connaissance. » fit-elle en souriant. Puis elle ajouta en direction des deux écossaises. « J’espère que mon époux ne fut point inconvenant à votre égard, mesdames. »

♛ Arrivé(e) en Ecosse le : 16/08/2016

Les feux de Bealltainn

1 mai 1742 — Le monde affluait sur la lande Caroline Campbell, accompagnée de son apprentie en était ravie, cela promettait une soirée inoubliable c'était certain...
Fergus Abercromby arriva avec sa soeur sa fiancée et sa jeune protégée Rose, pas encore très à l'aise parmi tous ses écossais, mais tel un rustre il les abandonna pour festoyer avec MacGregor, toujours une pinte à la main. Janet ne resta pas seule longtemps puisque John Leslie la rejoignit suivie de près par Alexander n'appréciant guère que sa soeur soit prise au piège avec cet ami des anglais. Pour temporiser le petit groupe Georgina qui avait longuement espéré épousé le Laird arriva en minaudant mais Hannah Leslie veille sur son mari comme une pie et les rejoignit, attrapant le bras de celui-ci sans oublier de se présenter.

De son côté Caoimhe rejoignit ses deux amies, Agnès venue avec son frère George et sa belle-soeur qu'elle n'appréciait guère et Moira accompagné par son fidèle frère Alister toujours au petit soin pour elle et qui troublait tant Agnès. Celle-ci ramena avec elle Magnus Farquharson le "bâtard chanceux" qui n'avais guère l'habitude que tout le monde l'observe. Certains se signaient d'autre le regardait impressionnés d'autre encore n'en avait cure car ne croyaient pas à son histoire.

Mais il ne fallait pas oublié aussi les MacKenzie, eux aussi venus à plusieurs, Kenneth tenais à son bras gauche Mary son épouse et à son bras droit, Frances sa soeur. Ils fûrent rejoins par la petite Sorcha Wemyss, grande amie de Mary.

La nuit avait finit par tombé sur la lande, les hommes et les femmes d'ailleurs riaient, mangeaient et buvaient bien que certaines tensions reste palpable Par exemple entre Kenneth MacKenzie et Alexander Fraser qui à des vu sur Frances ou encore Fergus Abercromby qui sait que John Leslie et Magnus "le bâtard menteur" comme il l'appelle sont présent et qu'en plus sa petite soeur semble lui faire les yeux doux. Les deux soeurs Fraser réunies mais plus désunies que jamais. Pour certain les pro anglais ne devraient pas être convié pour d'autre tous les écossais doivent jouir de la possibilité de célébrer ce renouveau...

Il n'en reste pas moins que les gens mangent et boivent (surtout boivent). La cérémonie allait débuté on voyais Caroline délaisser Claire Farquharson pour ce diriger vers les buchers suivie de son apprentie, une torche à la main. En bonne maitresse de cérémonie il fallait faire cela dans les règles. Tout le monde se rapprochait ce bousculaient, certains s'insultait pour être mieux placer et voir cette cérémonie ancestrale. de l'allumage. Les deux buchers finirent par s'embraser tel un feu d'artifice.

Informations ♣︎ La fête avait déjà bien commencé et maintenant c'est la cérémonie. Il fait nuit et les invités sont là depuis plusieurs heures, la majorité sont en bonne voie pour ne plus se rappeler de cette soirée le lendemain (hommes et femmes). Les tensions peuvent être exacerbées. Tous le monde est le bienvenue pour ce second tour qui durera jusqu'au 20 Février 2017 & merci de ne laisser personne de côté !

« Les feux de Beltaine »

Les feux de Bealtainn, George lui en avait longuement parlé. Une fête païenne et écossaise. Tout ce qu'elle pouvait détester. Dans les Highlands qui plus est. Et Agnès qui faisait la route avec eux. Non, Elizabeth aurait préféré rester dans les Lowlands. Seulement elle avait plus ou moins promis à George un changement. Alors elle tachait de ne pas faire trop la tête. Elle ne changerait certainement pas son comportement envers la famille de son époux, cependant George devait voir autre chose qu'une femme qui le repoussait sans arrêt. Dans un mouvement des plus gracieux elle toucha la coiffe dorée qu'elle avait dans ces cheveux lâchés, s'assurant que celle-ci n'avait pas bougé. Elle observa Agnès face à elle, avec son beau chapeau bleu. Leur style vestimentaire était très différent. Elizabeth s'était contenté d'une jolie robe dans les tons dorés et marron, une robe qui était assez sobre mais qui mettait sa taille et son teint en valeur. Elle n'avait rien de la grande robe que portait Agnès. Mais Elizabeth se sentait à l'aise, et elle n'avait aucune envie de porter une de ses robes qui l'étoufferait pendant toute la soirée. De toute façon elle allait déjà étouffer au milieu de tous ces écossais. Lady Douglas se réconfortait toute fois en espérant que George passe la soirée avec elle, et en sachant que la soirée se passait chez Caroline Campbell, voilà un moment qu'elle n'avait pas de nouvelles de la jolie rousse, et la jeune anglaise se réjouissait à l'idée de voir celle qui lui avait fait visiter la capitale des Highlands.

Dès leur arrivée Agnès partit au loin pour son plus grand plaisir. Au moins, celle-ci ne lui ferait pas des remarques ou des sourires sournois toute la soirée. Quant à elle, elle resta en compagnie de ses beaux-parents, ne sachant pas trop où était sa place dans cette soirée dont elle ne connaissait à peine l'origine. Les verres se suivent, les petits plats aussi. Elizabeth n'ouvre pas trop la bouche à part pour se présenter. Elle observe son mari, qui a l'air d'être dans son univers, et elle cherche sans cesse une tête connue. Alors qu'elle pense reconnaître son amie d'enfance, Hannah Howard, devenue Lady Leslie juste après son propre mariage, Caroline Campbell surgit de la foule et commence la cérémonie que George s'est fait un devoir de lui expliquer auparavant. Elle ne saurait vraiment dire si c'est à cause du reflet roux des cheveux de la jeune femme qui se reflètent dans la couleur du feu, ou si c'est l'atmosphère d'union et de fête qui se dégage de l'assistance mais pour la première fois depuis qu'elle est en Ecosse, Elizabeth est fascinée. Bien évidement elle ne l’avouera jamais, mais pour la première fois, elle trouve chez les Ecossais autre choses que de la barbarie. Elle pose un regard curieux sur les feux qui semblent danser au milieu de la chaleur humaine. Cependant elle n'en oublie pas Hannah qu'elle pense avoir vu.

-George, il me semble avoir vu Hannah Howard, dans la foule, vous joindriez vous à moi, je souhaite voir si je me suis trompée?

Non sans un sourire -sincère- elle commence à partir vers l'endroit où la silhouette de son amie lui semblait être, et c'est en voyant ces longs cheveux bouclés qu'elle sut qu'elle avait vu juste. Hannah. Voilà un moment qu'elles ne s'étaient pas vues. Et leur correspondances se faisaient un peu plus rares ces temps-ci, peut-être parce que Elizabeth lui avait reproché d'être trop... sympathisante avec les écossais. Mais c'était un soir de fête pour les highlanders, et Elizabeth espérait que ses retrouvailles avec son amie se feraient sans l'ombre de leurs récentes dissensions. Elle s'avança dans le groupe qu'elle ne connaissait pas, la tête haute, n'oubliant pas ces origines. Elle pose une main sur le bras de son amie, un sourire aux lèvres.

- Lady Hannah, quel plaisir de vous revoir, Lord Leslie, ravie de croiser votre route à nouveau.

Alors que ces yeux se plantent dans les prunelles de son amie, elle n'en oublie pas pour autant sa bonne éducation, et elle se détourne de sa compatriote un instant pour se présenter.

-Je suis Lady Douglas, Lady Hannah et moi-même sont de bonnes amies de Londres. J'espère ne pas interrompre une importante conversation.

Son regard passe sur les autres interlocuteurs ne pouvant s'empêcher de remarquer que les mêmes traits de familles sont présents chez les deux jeunes femmes, ainsi que sur le jeune homme même si la ressemblance est moins frappante

Sujet: Re: EVENT N°2 « Les feux de Bealltainn »

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